dimanche 22 avril 2018
Feuillet mensuel d'information du Conseil de Coordination pour la Cause de Béatification et de Canonisation du Cardinal Émile Biayenda
Mont Cardinal Émile Biayenda à Djiri
Bientôt une statue en hauteur du vénéré pasteur
Témoignage de M. Gilbert Blardone
« Notre Ami, Émile Biayenda était un prêtre très pieux, d’une très grande spiritualité, à l’âme missionnaire, généreux »
Les deux premiers chapitres du premier livre de la Bible, la Genèse, enseigne que Dieu « dit » ou nomme ce qu’il crée : « Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance » (Gn 1,23). Le Seigneur dit « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordé » (Gn 2,18). Volonté de Dieu et puissance de son « dire », de sa Parole. Adam reçoit la dignité de participer à cette puissance créatrice et à cette autorité sur ce qu’il nomme (Gn 2, 19-20. Après le péché dit originel la désobéissance primordiale d’Adam et Ève, Dieu qui leur fait quitter le jardin d’Éden, ne leur change ni leur nom ni leur dignité divine. Dieu ne les nomme pas, désormais, par leur péché.
Caïn qui tue son frère Abel est nommé Caïn, même si Dieu condamne son péché (Gn 4). Jésus savait qui allait le trahir, Judas Iscariote, mais il veille à ne pas le « nommer » directement ou clairement pas son péché : « Mais voici : la main de celui qui me livre se sert à cette table avec moi » (Lc 22,21).
Dans toutes les traditions et toutes les cultures du monde, les hommes et les femmes ont le pouvoir et l’autorité de désigner les personnes et les choses, de donner des noms, prénoms, titres, sobriquets, etc. Parole d’autorité, droit de paternité et de maternité, mainmise multidimensionnelle sur ce qui est nommé.
Voilà pourquoi, il serait souhaitable, demander, voire exiger aux chrétiens de renoncer – par charité fraternelle – à ne pas nommer, désigner, identifier leurs prochains par leurs péchés, leurs vices, leurs fautes morales. Car, il est très courant, durant des conversations entre chrétiens, d’entendre dire : « Ah ! La divorcée… Oh ! Cet ivrogne. Eh ! La fille qui louche légèrement, etc… ». Même si la culture et l’habitude tolèrent cette médisance et cette méchanceté sous cape, l’amour véritable du prochain, exige suprême de l’Évangile l’interdit. Prière « Mon frère, ma sœurs, ne m’enchaîne pas à mon péché ; libère-moi par ton amour et donne-moi un nom nouveau, celui qui « dit », l’être divin que je suis… »
Abbé Albert NKOUMBOU
Radio Magnificat |
![]() |
Si Je t'oublie Cardinal Émile Biayenda...
Se souvenir, se rappeler, faire mémoire, ne pas oublier ! Pour que le présent plonge ses racines dans le passé et y puise de l'humus nutritif au bénéfice de son quotidien en devenir. Garder mémoire : par profonde gratitude et par devoir en direction l'action et des décisions concernant le monde et autrui.
« La Mémoire Biayenda » se propose de maintenir vivace l'impact de la vie, de l'enseignement et du martyre du Cardinal Émile Biayenda dans l'Église et dans la société.
Des Fondations Biayenda existent déjà !
Nous ne sommes qu'une écriture qui donne à lire le souvenir de nos aînée dans la foi chrétienne au Congo : Biayenda, Singha, Badila, ect...
Pour la foi l'histoire est pertinente.
« Si je t'oublie, Jérusalem, que ma sidebar-second se dessèche ! Que ma langue s'attache à mon palais si je perd ton souvenir, si je ne mets Jérusalem au plus haut de ma joie ! » (Ps.137,5-6). Nous ne pouvons pas nous permettre d'oublier Tâ Biayenda ! Le passé, la tradition, nos aînés nous parlent, nous enseignent. Il faut se mettre à l'écoute.
Ah ! si seulement le Congo avait écouté et compris son Cardinal...
Abbé Albert NKOUMBOU
RAPPEL
Directive de Monseigneur Bartélémy Batantu aux Curés et aux Communautés Paroissiales et Religieuses
Lc 25/BB/95
Objet : Journée de prière pour la Béatification et la Canonisation du Cardinal Émile BIAYENDA.
En mémoire du jour de la mort du Cardinal Émile BIAYENDA, le Mardi 22 Mars 1977, il y aura une journée de prière pour sa Béatification et sa Canonisation tous les mardi dans toutes les communautés paroissiales et religieuses de l'Archidiocèse de Brazzaville, suivant le programme qui vous sera communiqué ultérieurement.
La première Journée de cette prière aura lieu le Mardi 5 Décembre 1995 à partir de 16hoo en ville, et à l'heure opportune en Paroisses et Communautés chrétiennes de campagne.
Les Curés de Paroisse sont invités à faire une large diffusion dans leurs Paroisses et Communautés de toutes les circulaires ayant fait état de la Cause de Béatification et de Canonisation du Vénéré Pasteur.
Fait à Brazzaville, le 23 Novembre 1995
Monseigneur Barthélémy Batantu
Archevêque de Brazzaville