Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville
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LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

La Mémoire N° 197

Mont Cardinal Émile Biayenda à Djiri

Vers l’érection d’une statue de 3 mètres en hauteur du vénéré pasteur

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Témoignage de M. Gilbert Blardone

« Notre Ami, Émile Biayenda était un prêtre très pieux, d’une très grande spiritualité, à l’âme missionnaire, généreux »

 

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Éditorial

DONNE-MOI UN NOM DIVIN

Les deux premiers chapitres du premier livre de la Bible, la Genèse, enseigne que Dieu « dit » ou nomme ce qu’il crée : « Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance » (Gn 1,23). Le Seigneur dit « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordé » (Gn 2,18). Volonté de Dieu et puissance de son « dire », de sa Parole. Adam reçoit la dignité de participer à cette puissance créatrice et à cette autorité sur ce qu’il nomme (Gn 2, 19-20. Après le péché dit originel la désobéissance primordiale d’Adam et Ève, Dieu qui leur fait quitter le jardin d’Éden, ne leur change ni leur nom ni leur dignité divine. Dieu ne les nomme pas, désormais, par leur péché.

Caïn qui tue son frère Abel est nommé Caïn, même si Dieu condamne son péché (Gn 4). Jésus savait qui allait le trahir, Judas Iscariote, mais il veille à ne pas le « nommer » directement ou clairement pas son péché : « Mais voici : la main de celui qui me livre se sert à cette table « avec moi » (Lc 22,21).

Dans toutes les traditions et toutes les cultures du monde, les hommes et les femmes ont le pouvoir et l’autorité de désigner les personnes et les choses, de donner des noms, prénoms, titres, sobriquets, etc. Parole d’autorité, droit de paternité et de maternité, mainmise multidimensionnelle sur ce qui est nommé.

Voilà pourquoi, il serait souhaitable, demander, voire exiger aux chrétiens de renoncer – par charité fraternelle – à ne pas nommer, désigner, identifier leurs prochains par leurs péchés, leurs vices, leurs fautes morales. Car, il est très courant, durant des conversations entre chrétiens, d’entendre dire : « Ah ! La divorcée… Oh ! Cet ivrogne. Eh ! La fille qui louche légèrement, etc… ». Même si la culture et l’habitude tolèrent cette médisance et cette méchanceté sous cape, l’amour véritable du prochain, exige suprême de l’Évangile l’interdit. Prière « Mon frère, ma sœurs, ne m’enchaîne pas à mon péché ; libère-moi par ton amour et donne-moi un nom nouveau, celui qui « dit », l’être divin que je suis… »

Abbé Albert NKOUMBOU

 



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