jeudi 29 août 2024
« Il ne faut jamais cultiver la haine en soi, il faut pardonner même à ses ennemis, il faut les aimer comme Dieu nous le demande : car le pardon est un don de Dieu dans le Christ » (Abbé Émile Biayenda, Manuscrit de Lyon, 1968)
La vie et la mort d’Émile BIAYENDA ne seraient qu’un drame parmi tant d’autres sur la scène violente et sanglante qu’est le Congo si, en plus de son innocence avérée des faits qui lui furent reprochés lorsqu’il il subit la torture en 1965 et quand il fut assassiné en 1977, on ne mettait pas en exergue sa conviction ardente et solide que la paix entre les personnes et au sein des communautés humaines passe par la voie du pardon qu’accorde l’offensé à celui qui lui a causé du tort, la victime à son tortionnaire.
Innocent torturé et assassiné pour des faits prétendument politiques, Émile Biayenda n’est malheureusement ni le premier, ni le dernier Congolais de la longue liste de morts qui jalonnent les violents soubresauts politiques de notre pays depuis l’indépendance ; contrairement au cardinal Biayenda, nombre d’entre eux n’ont pas de sépulture pour que leur mémoire soit dignement honorée. Mais la leçon de vie que donne cet homme à celui qui veut l’écouter est justement cette conviction en la force du pardon donné et reçu ; il est le matériau qui reconstruit l’existence individuelle et l’être-en-communauté quand les blessures, les antagonismes et les haines semblent irréparables et insurmontables. Cette conviction n’est pas la chose la plus partagée par les Congolais tant ils ne voient pas se profiler la fin de la violence politique endémique qui gangrène le pays depuis l’aube de l’indépendance.
Pour autant, faut-il renoncer à emprunter cette voie qu’indique le cardinal Biayenda au cœur de sa propre vie, sous prétexte que nous n’en goûtons pas encore les fruits de paix et de concorde promis ? Quelle voie crédible et durable s’offre à notre pays en dehors de celle-là pour que l’espace social et politique soit libéré des démons de la violence et du sang versé de l’innocent ? Réfléchir sereinement et sérieusement autour de ces questions est un enjeu capital et indispensable pour la santé spirituelle des Congolais et la réfection du lien social au Congo. Force est de reconnaître qu’ il faut plus d’une personne et plus d’une communication, comme celle que je propose modestement ici, pour réexaminer et soigner les bases d’une communauté nationale où les membres ne se regardent pas en chien de faïence quand ils ne règlent pas leurs comptes en portant atteinte à la vie d’autrui, mais, au contraire, s’assoient au mbongui pour recoudre le pagne déchiré, les uns disant la souffrance et l’injustice qu’ils ont subies, les autres reconnaissant les torts qu’ils ont faits, à moins que l’on soit dans l’un et l’autre camp.
On peut entendre les doutes de ceux qui estiment qu’il y a eu, depuis quarante ans, beaucoup trop de concertations nationales restées stériles pour qu’on en refasse d’autres qui ne produiraient rien de bon. D’autres pourraient dire que le pays se porte bien et n’a pas besoin qu’on se mette à palabrer à son sujet. Et si la célébration du quarantième anniversaire de l’assassinat du cardinal Émile Biayenda était ce « kairos », ce moment favorable et privilégié pour que les Congolais se prennent à revisiter leur maison commune avec les yeux de la vérité et de la justice et avec l’élan du pardon qui a irrigué la vie du cardinal Émile Biayenda ?
On ne trouve pas dans les écrits du cardinal un traité sur le pardon même si ici et là, dans ses homélies et dans ses interventions à des colloques ou rassemblements ecclésiaux, il en parle. Sa grande œuvre sur le pardon, il l’a écrite en pratique autour de son arrestation et de son incarcération en 1965. Nous ne pouvons pas faire l’économie totale du récit qu’il fait lui-même de ces événements qui ont marqué un grand tournant dans sa vie et qui révèlent l’engagement de cet homme dans la voie du pardon.
Voici donc, relatif à qu’il a vécu, un extrait d’un manuscrit de l’abbé Émile Biayenda retrouvé dans ses notes personnelles après sa mort. Daté du 9 février 1968, il l’écrit à Lyon où il est en séjour de santé et d’études, après les rudes épreuves qu’il a vécues depuis son arrestation par des sbires du pouvoir politique de l’époque, le matin du 9 février 1965 à la paroisse Saint- Jean-Marie Vianney de Mouléké, jusqu’à sa sortie de prison, le 24 mars 1965. L’abbé Biayenda avait été accusé d’avoir fait imprimer et distribuer des tracts pour inciter le peuple à se soulever contre le régime. Le procès qui s’ensuivit le disculpa car il mit en évidence la machination montée contre lui qui n’avait jamais trempé dans une quelconque intrigue politique.
« Le mardi 9 février 1965 … je dépose mes bouquins sur le rebord de la petite clôture devant ma porte quand je vois arriver une auto qui s’arrête dans la cour. Des agents de police en sortent…
Arrivés au commissariat central, on me fit monter à l’étage, au bureau du Commissaire.
L’interrogatoire recommence. Il fut menaçant, et désormais tout ira crescendo. Insatisfait de mes réponses, on me déclare traître, indigne. On me fait enlever la soutane, les chaussures, les chaussettes. Je les priai de me laisser les chaussettes aux pieds à cause des rhumatismes. Le processus sanguinaire était déclenché. Je comprenais que l’affaire était grave mais, à aucun instant, je ne pus soupçonner quelle en serait l’issue et pourquoi il y avait cela…
A partir de ce moment, je me remis entièrement entre les mains du Seigneur et de Marie, sa sainte mère, et notre mère. Mon âme était en paix… La nuit est arrivée et moi, je suis enfermé dans ma cellule de 2 m 50 x 1 m 50 environ. La litière : un bloc en ciment sans rien de plus dessus. C’est là que je souffrirai, si j’ose dire, mon martyre, n’ayant pour toute couverture qu’une culotte et un maillot de corps sur moi…
Vers 23 heures, on vient me retirer de ma cellule pour me conduire en haut, dans une salle à moitié éclairée…
Cette nuit-là, les tortures principales furent celles de la balançoire qu’ils appellent aussi faire passer un méchoui parce qu’on vous lie les mains avec une corde par les poignets ; on vous plie les jambes de sorte qu’un bâton passé sous les jarrets et reposant sur les coudes avec les bras repliés vous réduise presque à un vulgaire paquet… C’est un méchoui ainsi plié et pivotant autour du bâton ! On pose chaque bout sur un tréteau… Et les voilà au travail, à trois ou quatre qui vous frappent avec des lamelles de courroie de ventilateur d’auto. Ils frappent partout et durement, tout en vous accablant de questions auxquelles il vous faut répondre. Ils tapent, ils tapent et toujours beaucoup plus fort. Ils ne cesseront que lorsqu’ils vous sentiront bien à bout de souffle - et eux-mêmes aussi - car ils ne veulent en aucune manière faire des martyrs… Au bout de quelques moments, tout mon dos était en lambeaux ; mes mains et mes pieds ne ressentaient plus rien. Quant à la mémoire, je me sentais un véritable chaos. On me détacha et, gisant sur le ciment, je tremblais horriblement de fièvre…
Je subis un autre genre de torture… la pendaison. On vous fait monter sur une chaise, on vous attache les mains là-haut avec une ficelle, on retire la chaise. Vous pendez le long du mur. Les poignets ont tendance à rompre et les bras eux-mêmes à se détacher des épaules. Aussi cela devient très dur au bout de quelques moments. Eux frappant, interrogeant. Ils ne vous descendent que pour ne pas faire un martyr. Pendant que j’étais suspendu, l’âme en paix, je priais pour mes bourreaux et j’avais de la compassion pour ceux qui avaient monté une pareille machination. Vraiment, je me sentais grand. Cette grandeur, je la sentis une autre fois que j’étais assis là, pauvre type, le corps meurtri devant la table des commissaires qui m’interrogeaient, me menaçaient, me frappaient…
Rester entre quatre murs, ne bouger que pour aller, quand ils le veulent bien, aux toilettes, sans jamais voir la lumière du soleil évidemment. Ne faire aucun pas sans être accompagné. Bref, être sans liberté, c’est certainement l’épreuve la plus dure que j’ai éprouvée. Alors, vive la liberté, car elle est sans doute, le plus grand don que le Seigneur ait fait aux hommes. Durant ces jours et ces nuits sans sommeil, comme il est consolant de pouvoir prier la Vierge avec le chapelet de ses dix doigts de la main. Ce bloc en ciment tout maculé de sang devient aussi un bel autel d’holocauste qui permet d’unir sa vie à celle du Christ. On est plus généreux et l’on fait de son sort un don au Seigneur pour toute l’humanité…
Voilà ce qui m’était arrivé, il y a exactement aujourd’hui trois ans. Je me suis décidé à transcrire cela pour mon compte personnel. Je ne garde rancune contre personne. De tout mon cœur, j’ai voulu pardonner à ceux qui m’ont infligé cette injustice, en pensant au Christ pardonnant du haut de la croix… Je sens cependant encore combien tout cela a opéré de coupure dans ma vie. Oui, une nette coupure, un changement que je sens très bien en moi-même et cela sans doute jusqu’à la fin de ma vie. J’aurais pu être supprimé de cette terre, en ces circonstances, mais, voilà que j’y suis encore. Cela me fait sentir davantage combien mon existence actuelle était un don « au carré du Seigneur ». Marie, ma bonne mère, merci ! »
Ce qui frappe dans ce récit, c’est la force d’âme de l’abbé Biayenda qui défie sereinement ses bourreaux, comme s’il voulait réveiller en eux la meilleure part d’humanité cachée aux entournures de leur barbarie. Biayenda continue à croire qu’il a en face de lui des frères qui ne se confondent pas avec leur méchanceté. Il sait qu’on ne vainc pas le mal par le mal, mais par le bien. N’est-ce-pas ce que dit ce proverbe koongo qu’il aimait à partager : « Wa kuma lawuki, luata m’lélé » ! (Quand tu poursuis un fou, tiens-toi en homme sage) ; et ce que recommande Jésus à ses disciples : « Si l’on te gifle sur la joue droite, tends l’autre joue ! » (Mathieu 5, 38) ; ou encore ce que livre Nietzsche, grand critique du Christianisme : « Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même ! » (F. Nietzsche, Par-delà le bien et le mal).
L’attitude de Biayenda devant ses bourreaux ne relève pas de la lâcheté, elle est une invitation qu’il leur fait à quitter les oripeaux de la barbarie pour ressembler au véritable Muntu, Jésus, que Pilate, dans un propos prophétique dépassant son intelligence d’homme politique accroché à ses privilèges, désigne « Ecce homo ». L’homme en grand, grandeur divine à laquelle participe Biayenda, humilié et torturé. Dans ce face à face, la victime n’est pas celui qu’on pense l’être : ce n’est pas Jésus que la lâcheté de Pilate va condamner à la crucifixion ; ce n’est pas Biayenda que les bourreaux vont torturer. Les victimes, ce sont ces soi-disant défenseurs de la nation qui ferment leurs yeux à l’éclat lumineux de la vérité.
Biayenda ne cite pas les noms de ses bourreaux ; il ne veut pas les vouer aux gémonies, mais ils trouvent auprès de lui la compassion que mérite tout être humain car l’homme est autre que le mal qu’il commet. En plus, Biayenda a pour Maître Jésus dont il ne cesse de contempler la croix ; alors il se met à l’école du divin Maître et il pardonne : Être grand et pardonner en vue de la réconciliation, voilà l’une des leçons de vie que nous lègue Biayenda. L’homme pudique qu’il était ne parlait que rarement et avec parcimonie de cette tranche de vie qui l’a pourtant marqué indélébilement. On ne sort pas indemne à tous points de vue d’une telle épreuve ; on en sort différent, d’une façon ou d’une autre. On peut en sortir recroqueviller sur soi-même, brisé, sans ressort, comme si la vie était finie. On peut aussi en sortir aigri et revanchard, comme un héros de western qui poursuit son tortionnaire pour lui faire payer sa cruauté, parfois au prix du sang. Mais on peut encore aussi en sortir en faisant de ce vécu, d’apparence immonde, un matériau qui sert à construire une existence noble, pour soi-même et les autres. Cette troisième possibilité est celle qu’embrasse Biayenda, chemin resserré qu’empruntent peu d’hommes pressés de régler les comptes avec ceux qui les ont fait souffrir, pour se sentir grands, forts et apaisés.
D’aucuns pourraient enfermer la posture et les propos de Biayenda dans la sphère strictement religieuse et même chrétienne, professant par-là que celui qui n’est pas chrétien n’a pas part à ce banquet christique et mystique qui, à bien des égards, friserait la résignation, la lâcheté. Loin d’être tout cela, le pardon est une catharsis personnelle et/ou collective qui permet à toute personne ou à tout groupe de personnes qui ont subi des torts de guérir la mémoire de l’emprise du sentiment victimaire qui est toujours morbide parce qu’il empêche de penser l’avenir ; une fois libéré de ce qui colle à son passé douloureux, on peut repartir dans l’existence avec le désir fort de se frayer des chemins de reconstruction et de réussite. Selon les individus et les groupes, et en fonction des circonstances, le processus peut être plus ou moins long dans le temps, mais l’essentiel est de s’y engager et d’y persévérer. Le pardon est un appel et même une exigence qui sonne au cœur de tout homme pour que meure la bête immonde tapie en lui et que croissent le beau, le bien et le vrai qui sont sa vocation ultime, son accomplissement en qu’être dominant ses pulsions de mort. En ce sens, le pardon offert n’est pas une lâcheté car il est un combat intérieur à réfréner l’instinct de vengeance qui nous pousse naturellement à vouloir que le malheur et la mort s’abattent sur ceux qui nous ont blessés.
Cet appel, quand bien même on y répond, n’en demeure pas moins un pari, car qui dit que le tortionnaire à qui la victime a offert le pardon ne s’en moque pas et ne l’accueille pas comme ce qu’il est vraiment : une invitation à se dépouiller de son équipement de bourreau et à s’habiller le cœur du manteau de la bienveillance ? C’est vraiment là le pari du pardon : il ressemble à l’amour, à la fois fort et fragile, qui ne s’impose pas mais que les hommes se risquent à vivre car, sans amour, la vie court le risque de devenir un enfer. Comme il faut être deux pour tisser le lien de l’amour, il faut aussi être deux pour que les boutons du pardon puissent éclore en fleurs de réconciliation qui produisent la paix. Si l’acte de pardonner est difficile, il est tout autant difficile pour le « tortionnaire » de reconnaître ses torts et de demander pardon, du fait de l’orgueil, cette faiblesse qui l’empêche d’avouer qu’il a commis des torts, des dommages à autrui et qu’il est prêt à en assumer la responsabilité. Au lieu de cela, le « tortionnaire », par lâcheté, s’enfonce encore plus dans sa méchanceté et se condamne lui-même à n’exister socialement qu’en tant que tortionnaire, tout en entrevoyant au fond de lui-même que ce n’est pas à cela qu’il est initialement et ultimement destiné. Aucun être humain n’est destiné à être la victime d’un autre, et aucun être humain n’est destiné à être le tortionnaire de son frère. Le pardon qu’offre la victime au tortionnaire vaut autant que le pari pris par le semeur que la graine qu’il a jetée en terre ne va pas pourrir mais va germer et porter des fruits en abondance Mutatis mutandis, l’obstination dans la bienveillance jusqu’au pardon d’hommes comme Émile Biayenda est une grâce, un don gratuit que notre communauté nationale se doit d’accueillir dans la joie car le Congo n’est pas qu’un pays de tortionnaires mais aussi d’hommes au grand cœur dont nous devons célébrer la mémoire, eux qui tirent notre pays vers le haut.
Émile Biayenda a accompli sa part de travail dans le rapprochement des Congolais entre eux, alors que les clivages idéologiques et ethniques marquaient au fer rouge le Congo de son temps. Son amour de la patrie, sa fidélité au message de Jésus-Christ qui veut que tous les hommes soient sauvés, ont fait de lui, dans notre pays, l’icône de ceux qui sont persécutés pour la justice la paix. Mais, plus qu’une victime, le cardinal Biayenda est un acteur de pardon et de paix qui joue le dernier acte de sa vie comme un symbole fort invitant à l’espérance les cœurs meurtris par sa mort tragique : le 22 mars 1977, son corps sorti de la tombe dans laquelle il a été enterré sommairement garde encore la main droite levée en signe de bénédiction à l’endroit de tous ses frères Congolais du Nord, du Centre et du Sud, y compris ses bourreaux, témoins privilégiés du pardon de Dieu à travers son humble serviteur. Ce pardon libère de l’obstination dans le mal celui qui l’accueille sincèrement et décide de changer de vie.
Émile Biayenda sait que l’homme est libre d’ouvrir ou de fermer son cœur au pardon et il recommande la pratique de la dévotion du Sacré Cœur de Jésus pour favoriser la disposition au pardon : « …Aujourd’hui plus que jamais, la symbolique du cœur est contestée, voire menacée. Nous vivons dans un siècle où chacun étouffe sous le poids des idéologies et des préjugés de toutes sortes. L’esprit partisan, le fanatisme, le refus du dialogue, la perte du sens de l’homme, l’ignorance de ses droits les plus chers sont des réalités que nous vivons tous les jours. Notre logique froide et sans âme entretient inlassablement des foyers de division et de haine, et perpétue les guerres et les massacres. La technique se paganise de plus en plus et nous entraîne vers une civilisation de « cœurs de pierre », de « cœurs endurcis », incapables de toute réaction humaine…Devant ce danger réel, nous tous, chacun à sa place et dans la mesure de ses moyens, nous devons nous efforcer de donner « un cœur nouveau » et « un esprit nouveau » à notre époque. Nous devons essayer d’élargir notre regard et notre cœur pour découvrir le dessein de Dieu sur nous et l’urgence de la mise en exécution de ce plan d’amour apporté par son Fils et vécu effectivement par Lui… Le culte du Sacré Cœur, objet de notre rencontre, devrait nous aider à échapper à toute forme d’endurcissement et de sécheresse de cœur, tant vis-à-vis de Dieu que vis-à-vis de nos frères, les hommes » (extrait de son exposé au Congrès international des prêtres, à Paray-le-Monial, 12-18 septembre 1974)
Aujourd’hui, que reste-t-il à faire aux Congolais pour fructifier l’héritage moral et spirituel d’Émile Biayenda ? Le vaste chantier de la paix attend de nous que nous y travaillions non seulement en refusant toute complicité avec ce qui porte atteinte à l’intégrité physique d’autrui, mais aussi en promouvant le pardon au cœur des relations interpersonnelles, familiales, ecclésiales et jusqu’au sein des institutions politiques, car s’il est d’essence divine, le pardon bonifie les hommes et les communautés qui font le pari de le vivre sincèrement.
Abbé Olivier Massamba Loubélo
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