jeudi 5 septembre 2024
« Devant Dieu, le serviteur a poussé comme une plante chétive enracinée dans une terre aride.
Il n’était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n’avait rien pour nous plaire.
Il était méprisé par les siens, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne, et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
Pourtant, c’était nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos péchés qu’il a été broyé.
Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris » (Isaïe 53,2-5).
Nous n’allons pas faire appel à des faux-témoins, comme les membres du Sanhédrin, devant Pontius Pilatus, cherchant à condamner Jésus de Nazareth. Ceux et celles qui ont vécu ces événements, au plus profond de leur cœur, et au plus vif de leur chair, peuvent témoigner ; ceux à qui il appartient d’en juger, d’en douter ou d’en recueillir l’eau et le sang des corps crucifiés le feront.
Après tout, tous, nous verrons ceux que nous avons transpercés : « Celui qui a vu, a rendu témoignage, et son témoignage est conforme à la vérité, et d’ailleurs celui-là sait qu’il dit ce qui est vrai, afin que vous croyiez » (Jn 19,35-36).
Abbé Albert NKOUMBOU
Extrait tiré de son livre à paraître :
« Cardinal Émile Biayenda Martyr de la foi chrétienne »
Cause de Béatification et de Canonisation
déclare Benoît XVI
Mgr Ernest Kombo
« Quand je serai dans la Maison du Seigneur, je continuerai d’intercéder pour la Nation Congolaise, pour la paix et pour la sanctification des politiciens ».
Paroles prophétiques du Cardinal Émile Biayenda
La mort est un fait qui nous attend, malgré les progrès médicaux
Radio Magnificat |
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