samedi 30 novembre 2024
Abbé Nicolas Hazoumé, de Porto-Novo (Bénin)
Venu participer à la première session de la Fraternité sacerdotale, l’abbé Nicolas Hazoumé a été abordé par La mémoire. Dans l’interview ci-dessous, il nous fait part de son impatience de voir Émile Cardinal Biayenda être béatifié
La M.B. : Père, êtes-vous venu à Brazzaville, pour participer avec quelques prêtres à la première session de la Frasceb. Aujourd’hui vous voilà en pèlerinage au Mont Cardinal, quelles sont vos impressions ?
Abbé Nicolas Hazoumé : Je n’avais jamais pensé un seul instant que je viendrais un jour en ces lieux « le Mont Cardinal Émile Biayenda où il y a près de 39 ans un prince de l’Église catholique a pu être traîné ici, pour y trouver la mort sans opposition de sa part ; je dirais même avec un consentement spirituel et une force que seulement lui a donné le Seigneur. Ce pèlerinage a revalorisé ma foi ».
La M.B. : Qu’avez-vous retenu du témoignage de maman Charlotte, la dame qui reçut les premières révélations du Cardinal ?
Abbé Nicolas Hazoumé : Tout d’abord, je vous dis que j’ai été étonné de voir une jolie belle dame, car ma foi, je croyais avoir affaire à une vieille mémé qui nous raconterait des histoires. Mais, j’ai vu une jeune dame très sympathique et très ouverte qui rendait tout simplement les messages que lui passaient le Cardinal sans une aucune forfanterie de sa part, et cela augmente encore le mystère qui ruissèle encore sa personne.
La M.B. : Que représente, pour vous, la personne d’Émile Cardinal Biayenda ?
Abbé Nicolas Hazoumé : Il y a 39 ans que j’ai entendu parler de lui. Un cardinal fut assassiné dans ce pays. J’ai toujours voulu chercher à savoir qui était cet homme. Maintenant, je sais qu’il fut un grand prêtre, un Cardinal, un prince de notre Église et aujourd’hui un martyr africain. Je suis très impatient de le voir béatifier et plus tard canoniser comme Saint, afin d’être présenté à la face du monde comme un modèle de foi à imiter.
Propos recueillis par
Ya grey
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