Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville

lundi 7 octobre 2024


L'église Ste Anne


Mgr THÉOPHILE MBÉMBA


Mgr BARTHÉLÉMY BATANTU


L'église St Pierre Claver


Mgr ANATOLE MILANDOU

LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

Jésus, le pain de vie

(Suite du numéro précédent)


 

L’Eucharistie sacrement de guérison

Pendant que nous célébrons la Messe nous entrons en présence de Dieu. Pour nous préparer nous-mêmes à entrer en la sainte présence de Dieu, nous reconnaissons notre état de pécheurs et nous prions non seulement pour obtenir le pardon, mais aussi pour la guérison. La juste conscience de notre péché et de nos blessures intérieures nous rend conscients de la puissance de guérison du Christ et nous prions : « Seigneur Jésus, envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes, prends pitié de nous ».

Tout au long de la messe, nous approfondissons notre prise de conscience de notre connaissance de l’amour guérissant de Dieu. Cette croissance culmine dans le grand acte de foi avant la communion, quand nous proclamons vivement : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ». Moi, toute ma personne, toute mon existence, dans mon corps, mon intelligence et mon esprit, je serai guéri ! Et le prêtre de prier avant de communier : « Seigneur Jésus-Christ, que cette communion à ton corps et à ton sang n’entraîne pour moi ni jugement ni condamnation ; mais qu’elle soutienne mon esprit et mon corps et me donne la guérison ».

Pendant qu’il procède à la purification des vases sacrés, après la communion, le prêtre prie comme suit : « Puissions-nous accueillir d’un cœur pur, Seigneur, ce que notre bouche a reçu, et trouver dans cette communion d’ici-bas la guérison pour la vie éternelle ».

Participer à la messe c’est s’exposer à la puissance de guérison de Jésus-Christ, le Maître de la vie. Guérison du corps, de l’âme, de l’esprit, de tout notre être. Au lieu de passer notre vie à ne participer qu’aux festins des cabris et des boucs de Satan, allons donc participer, au moins tous les dimanches, au festin de l’Agneau, Jésus-Christ. Oui ! Prêtres et fidèles, laissons-nous toucher par la puissance de guérison de l’Eucharistie, du Très Saint Sacrement, acceptons d’être toujours des artisans de pardon et de paix, et la gloire de Dieu se manifestera en nous, par nous et autour de nous.

Abbé Albert Nkoumbou

 

 




 
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