jeudi 3 octobre 2024
Il est souvent proclamé qu’ « on ne change pas une équipe qui gagne ». Il n’est pas moins vrai que le choix judicieux du remplacement des joueurs fatigués ou blessés et le recrutement de jeunes talents pérennisent la renommée glorieuse d’une équipe.
Jésus de Nazareth « n’est pas venu abroger la Loi (de Moïse), mais l’accomplir (Mt 5,17). Le changement, le renouveau, le passage d’un état de croissance à un autre, l’alternance des saisons et des feuilles des arbres, tant d’autres réalités de ce monde qui tissent et constituent le quotidien de nos vies fonctionnent par changement et sont orientées vers un accomplissement.
Une traversée de désert est salutaire quand elle aboutit à une terre promise et une vie nouvelle. Sans la mort et la Résurrection de Jésus-Christ, Notre Seigneur et notre Sauveur, son Incarnation aurait été une perte de temps divine et une ballade terrestre inutile et ridicule. Mais quand « Il livre son Corps sur la Croix, tous les sacrifices de l’Ancienne Alliance parviennent à leur achèvement : et quand il s’offre pour notre salut, il est à lui seul l’autel, le prêtre et la victime » (5e préface de Pâques).
Il est temps que ça change dans les célébrations liturgiques des paroisses qui privilégient le folklore, le conformisme béat, la confusion et sautent à pieds joints tout l’apport de la Réforme liturgique du Concile Vatican II.
Il est temps que ça change dans la gestion des diocèses de notre Église particulière du Congo : au sujet des ressources humaines, des finances et du patrimoine matériel. Il faut mettre fin à l’immobilisme, au dogmatisme stérile, aux mois et années de vaches maigres. L’Écriture est claire : « Ce qui glorifie mon Père (dit Jésus), c’est que vous produisiez du fruit en abondance… » (Jn 15,8).
Il est temps que ça change dans les familles, surtout au sujet de la dot de mariage et de tout ce qui est requis pendant les funérailles.
Il est temps que ça change en nous-mêmes, autour de nous et jusqu’aux quatre points cardinaux de notre pays. Cependant, tous les changements ne sont pas les clés du paradis !
Abbé Albert NKOUMBOU
ÉMILE BIAYENDA, MODÈLE DU PRÊTRE ET DE PASTEUR
Par M. l’Abbé Olivier Massamba Loubélo
Dix-neuf ans de vie au service de l’Église comme prêtre, dont neuf comme évêque, ce n’est pas beaucoup apparemment ; mais celui dont je vais présenter ici les traits forts de la vie sacerdotale est un homme exceptionnel qui n’a pas eu besoin de nombreuses années pour livrer à l’Église qui est au Congo et à toute la nation congolaise la pleine mesure des dons que Dieu lui avait faits.
JÉSUS, LE PAIN DE VIE
Par M. l’Abbé Albert Nkoumbou
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