dimanche 15 septembre 2024
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L’abbé Michel Pouët est né en 1930 d’une famille domfrontaise. Veuve, sa maman travaillait à la Poste et a élevé seule son fils unique. Après avoir suivi sa formation des prêtres, Michel Pouët a été ordonné à Sées en 1956 et un an après, il est nommé vicaire à la paroisse Saint-Germain d’Argentan.
Au plus près des ouvriers
En 1965, très attiré par le service auprès des pauvres, l’abbé Pouët part à Lyon pour rejoindre l’institut du Prado. Puis, en accord avec le diocèse, il devient prêtre-ouvrier à Argentan, d’abord aide-maçon et ensuite chauffeur de car à la STAO, pour le transport scolaire, messagerie ou encore le grand tourisme ce qui lui a permis de voyager à travers toute l’Europe.
L’abbé Pouët a également pris des engagements syndicaux à la CFDT ou aux Prud’hommes. « Il avait une belle présence en qualité de prêtre-ouvrier et de militant syndical », souligne le père Thierry Hénault-Morel, curé de la paroisse Saint-Sauveur-en-Domfrontais.
Jusqu’à sa retraite professionnelle, il a continué son ministère à Argentan, toujours en contact avec la pastorale du monde ouvrier.
Dialogue et amitié interreligieux
En 1995, le prêtre quitte Argentan a continué son sacerdoce à Flers. « Il était toujours disponible pour donner des coups de main », précise le père Hénault-Morel. Il a développé le dialogue et l’amitié interreligieux avec des communautés musulmanes, entre chrétiens et non-chrétiens.
Suite à des soucis de santé en 2010, l’abbé Pouët est revenu sur sa terre natale où il trouve la mort, le samedi 1er novembre 2014, à l’âge de 84 ans.
La messe des funérailles a eu lieu le 5 novembre à 10 h 30, en l’église Saint-Julien, en présence de sa famille à laquelle il était très attaché et de ses amis. Son corps reposera au cimetière de Domfront.
Rappelons que sa mère c’est elle qui sera beaucoup d’année plutard, la bienfaitrice du jeune Émile Biayenda.
Le journal « La Mémoire », je l’apprécie ; il rend le souvenir d’ « Émile » plus présent à ma mémoire. De plus, en le lisant, je perçois mieux combien la force de l’évangile a pénétré votre culture africaine en soulignant ses valeurs ( la joie de croire ; nous les français et peut-être plus les normands nous sommes « froids », notre corps exprime peu notre vie intérieure).
Avez-vous reçu « L’Église dans l’Orne » où une page est consacrée à Émile ? Bonne réception. Je lis avec attention « LA MÉMOIRE ». Quel travail pour la rédiger et la composer ; bravo Grégoire.
Émile vous protège et dans la communion de son souvenir, je vous redis mon amitié.
En rendant grâce au Seigneur, pour tout le rayonnement de Tata Biayenda, je vous assure de mon amitié.
Père Michel
A tous les lecteurs du Journal « La Mémoire Biayenda »
La vie est une chance : Saisis-la
La vie est une beauté : Admire-la
La vie est béatitude : Savoure-la
La vie est un rêve : Fais-en une réalité
La vie est un défi : Accomplis-le
La vie est un devoir : Accomplis-le | La vie est une promesse : Remplis-la La vie est tristesse : Surmonte-la La vie est un hymne : Chante-le La vie est un combat : Accepte-le La vie est une aventure : Ose-la La vie est un bonheur : Mérite-le La vie est la vie : Défend-la. |
Bonne et heureuse Année 2015.
Mpélo Adolphe TSIAKAKA
Ingwiller-France
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