Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville
Accueil > JOURNAL LA MÉMOIRE > 165 > LE SENS DE LA CROIX

LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

LE SENS DE LA CROIX

Le disciple n’est pas au dessus du Maître. Pour ressembler au Christ, il faut porter sa croix. Devenir prêtre c’est commencer à souffrir. Dieu nous aime dans le bonheur et dans les malheurs. Ne jamais douter de cet amour quand nous sommes éprouvés. Regardons la Sainte vierge Marie, la créature chérie de Dieu et ses souffrances « Mater dolorosa ». La souffrance est au contraire le signe authentique de la prédilection sur nous. « Bienheureux ceux qui pleurent, ceux qui ont faim... ceux qui souffrent persécution »

Dieu nous aime, il nous veut tous devenir des saints. Il nous veut transformés en Jésus-Christ. L’Esprit Saint et Marie doivent opérer cela en nous .Pour que Jésus vive en moi, il faut que mes pensées et mes désirs soient inspirés par le Saint-Esprit. Une âme est sanctifiée dans la mesure où elle se « cède » toute entière à l’Esprit Saint.

Ce renoncement est douloureux et ne se réalise que par la souffrance. La souffrance est le plus grand des sacrements de l’amour de Dieu pour nous. Elle nous libère de nous-mêmes. C’est un moyen efficace pour aider les autres à se sanctifier.

Quand la croix se présente, au lieu se l’esquiver, disons merci au Bon Dieu et embrassons-le avec amour. Considérons la réponse de St Jean Bosco à sa mère lui montrant tout simplement le crucifix.

Seigneur, apprenez-nous à aimer votre croix, d’accepter notre croix quotidienne que vous nous tendrez sur le chemin de notre vie.

Confiance en Dieu notre Père, Fiat incontestable, Ita pater à tout ce qu’il nous dira ou nous demandera.

Émile BIAYENDA
Grand Séminariste, 4 mars 1955

 

 


 
 
 
Haut de page