LA MÉMOIRE BIAYENDA
La Mémoire N°165 décembre 2014
A la suite du Dieu créateur, travaillons !
Nous ne sommes pas un peuple sans mémoire ni une Église sans ferme espérance.
C’est notre devoir de ne pas oublier les souffrances d’un récent passé.
Notre foi se nourrit des prodiges de Yahvé et du salut qui nous est donné en Jésus-Christ mort et ressuscité.
Des tempêtes de différentes formes et origines s’abattent sans cesse sur nos familles, nos propres vies, nos paroisses, nos diocèses.
La croyance endémique en la sorcellerie paralyse tant d’initiatives et mine la créativité et la volonté de développement.
La foi chancelle et la valeur des sacrements s’effrite. La sorcellerie reste la cause de toutes les infortunes.
A côté de cela, il faut noter le manque constant de l’esprit d’entreprise pour le développement matériel des paroisses et des communautés chrétiennes, surtout dans les diocèses de campagne.
Quand on oublie qu’il faut gagner son pain à la sueur de son front, la pauvreté avance sans arrêt comme un feu de brousse.
Laissons-nous instruire par les paroles de sagesse de Mgr Anatole Milandou, en ce temps-là, Évêque de Kinkala : « Pour que notre pays, frères et sœurs bien-aimés, ressuscite, revive, retrouve sa beauté première, ouvrons avec courage toutes ces voies de résurrection et engageons-nous y avec la foi des témoins du Christ. Cultivons nos qualités d’homme, tenons ferme dans la foi : Dieu ne nous abandonnera point. Renonçons au mal ; bâtissons l’amour, renouvelons l’union, l’entente, la convivialité. C’est ainsi que nous contribuerons au développement de notre pays » (Lettre pastorale, d’après guerre – n°s 26-27/ 08 août 2001).
Voilà, la paix et le développement sont à construire. Soyons les co-créateurs de ce que Dieu ne cesse de nous donner !
Abbé Albert NKOUMBOU
Paroles prophétiques du Cardinal Émile Biayenda
« Le rôle de l’Église n’est pas de diviser mais d’unir dans l’amour »
- CARDINAL ÉMILE BIAYENDA
Le Christ nous demande de considérer tout homme comme notre frère. Cette fraternité nous devons d’abord la vivre dans notre grande famille nationale. La justice et l’amour chrétien nous interdisent toute discrimination raciale, culturelle, professionnelle ou régionaliste.
Message de vœux de Son Excellence Monseigneur Anatole Milandou
« Le dialogue est une vertu que tout le monde doit cultiver »
Émile Biayenda, le serviteur fidèle
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