Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville

LA MÉMOIRE BIAYENDA

Neuvaine Mars 2015

vendredi 6 mars 2015, par Grégoire YENGO DIATSANA

Neuvaine pour la paix
Du vendredi 13 au samedi 21 Mars 2015

 

38ème anniversaire

THÈME

« La Paix dépend aussi de toi, de vous, de moi, de nous tous ».
Cardinal Émile Biayenda

«  Si nous nous regardons les uns les autres, nous verrons mieux ce qui nous unit et nous divise  »

 



 

SCHÉMAS

1- Chant de rassemblement ;

2- Prière pénitentielle suivie du Kyrie ;

3- Paroles prophétiques du Cardinal Émile BIAYENDA,

4- Chant de méditation (Je crois en toi mon Dieu),

5- Chant d’acclamation ;

6- Lecture biblique et exhortation ou homélie brève ;

7- Récitation du chapelet (avec mystère du jour) ;

8- Prière de supplication (3 ou 4 personnes) :

9- Quête (à transmettre à la Procure pour la Cause) ;

10- Prière pour la Cause de Béatification et de Canonisation ;

11- Bénédiction suivie du chant de sortie.

 



 

Directives

1- Étant donné que cette activité a lieu dans le diocèse, il est demandé à toute la communauté paroissiale de participer à la neuvaine.

Aucune autre activité ne peut être programmée à la même heure.

2- Commencer l’exercice de la neuvaine dans l’après-midi, à l’heure qui convient à chaque paroisse.

3- Le vendredi, la neuvaine est incluse dans l’exercice du chemin de Croix. A la fin de cet exercice, lire la parole prophétique du jour et réciter trois Ave Maria, suivi de la prière pour la Cause du Cardinal.

4- Le dimanche, après le chant d’action de grâce, lire les paroles prophétiques du jour, réciter trois Ave Maria suivie de la prière pour la Cause de Béatification et de Canonisation du Cardinal Émile Biayenda.

5- Le dimanche 22 mars 2015 : Clôture de la neuvaine au cours de la messe avec une intension spéciale pour le Cardinal Émile Biayenda.

 


PREMIER JOUR

Vendredi 13 Mars 2015

Dieu veut la justice et le bien-être de l’homme

Mes chers frères et Sœurs,
la paix du Seigneur soit avec vous.

Je me sens très honoré de méditer avec vous la Parole de Dieu en ces lieux où le Saint Curé d’Ars savait si bien le faire. Nous implorons son intercession pour que nous essayions de percevoir quelque lueur de ce mystère que lui, contemplait au point d’oublier de se nourrir.

La triple lecture de la Parole de Dieu nous invite aujourd’hui à méditer et à prier sur un aspect contradictoire de la vie actuelle : d’un côté, l’homme veut effacer Dieu de ses voies humaines, de l’autre il recherche tumultueusement ce que Dieu veut : la justice, le bien-être de l’homme.

La générosité, la paix, dans la société humaine, toutes ces choses sont essentielles au Bonheur de l’homme sur cette terre et dans l’autre monde. Le Christ est venu justement nous apprendre à établir la justice, la générosité, la Paix, le partage, pour le bonheur de notre monde.

Mais le monde n’accepte plus les méthodes du Christ. L’homme ne veut plus de Dieu dans la recherche et pour l’établissement d’un monde plus juste, plus généreux et paisible. Le monde préfère se débrouiller tout seul comme on dit. Il cherche avec fracas une paix impossible, une justice impossible. Il emploie les armes pour menacer les pourparlers. Et très souvent l’Homme finit par perdre le souffle de générosité, si bien que l’égoïsme, la haine, l’exploitation viennent supplanter son désir et sa volonté de justice.

La Parole de Dieu aujourd’hui nous invite à méditer sur ce qui essentiellement est donné à l’Homme : le souffle de générosité, qui dure.
Elle nous indique ce qui fait que tel homme persévère dans le bien dans la recherche de la justice et de la Paix parmi les hommes, sans se fatiguer, sans se lasser.

Cardinal Émile Biayenda
Homélie prononcée à ARS,
le 18 mars 1973

 


DEUXIÈME JOUR

Samedi 14 Mars 2015

La voix du Juste est étouffée, voilà l’impression que nous donne ce temps

Serait-il venu le temps dont parle Saint Paul, « où les gens se détourneront de la vérité pour se tourner vers les Fables ? » Que faire alors ? Les gens ne viennent pas dans nos Églises. Et même si les Prêtres sont sortis des sacristies pour aller dans les chantiers, l’annonce de la Parole réjouissante reste mal aisée. Et quand on arrive à le faire, cette Parole ne touche plus tellement les gens. On ne reçoit plus le Christ : « ça ne passe plus, ça ne mord plus » comme on dit ;

N’oublions pas comme l’a affirmé St Pierre dans les Actes, n’oublions pas que jusqu’à ce qu’il revienne Jésus restera toujours « Rejeté » : “Il est la pierre rejetée mais qui est devenue la pierre d’angle”.

Jusqu’à ce qu’Il revienne, il y aura sur la terre des temps où les masses suivront Jésus et l’acclameront, et aussi des temps où ces même masses, sous l’instigation de certains de leurs maîtres, rejetteront Jésus malgré tout et choisiront Barabbas. Le monde actuel semble donner ses préférences à Barabbas : malgré lui, ce monde choisit le glaive et la bombe pour maintenir la Paix. Certains aiment mieux les actions de brutalité et les menaces, pour rétablir la justice. Barabbas est libéré : avec ses crimes, ses violences, ses cris de haine et de divisions, ses perturbations, et ses agitations injustes, il est admiré et acclamé. La justice selon Jésus Christ, qui s’appuie sur le bien et le Respect, n’a plus de défenseur. La voix est étouffée par les vociférations de Barabbas. La voix du Juste est étouffée, voilà l’impression que nous donne ce temps.

Et pourtant il ne faut pas se laisser troubler : Tout n’est pas perdu. En effet le Christ rejeté reste pierre d’angle de ce monde qui se construit apparemment contre lui et sans lui. Il faut s’en convaincre. C’est là un point essentiel de notre foi. Dans cette tourmente, dans cette tempête, homme de peu de foi, Jésus Christ est là. En effet Jésus-Christ lui-même nous signale deux dimensions de sa Présence au milieu des hommes. La dimension consciente symbolisée par le croyant qui fait le bien en connaissance de cause, au nom de la Parole de Jésus son Seigneur, et de la Résurrection. Et il y a la dimension inconsciente symbolisée par l’homme qui ne connaissant pas Jésus, accomplit quand même ce que veut Jésus et qui prépare la Résurrection. Jésus dit : « Ce ne sont pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur qui entrent dans le règne de Dieu, mais ceux qui font la volonté de mon Père qui est aux cieux ».

Cardinal Émile Biayenda
Homélie prononcée à Menilmontant
6 Mai 1973

 


TROISIÈME JOUR

Dimanche 15 Mars 2015

« Qui n’est pas contre nous est pour nous »

La Parole de Jésus en effet veut promouvoir le monde à faire le Bien, uniquement le Bien. Cette Parole indispensable à la promotion du Bien et de la justice dans le monde est objective, visible : c’est l’Eucharistie de Jésus :

Elle est aussi et doit être subjective : c’est la voix de la conscience.

La Bible nous rassure en disant : « Cette Parole qui promeut au Bien, n’est pas au-delà des mers ni au-dessus des cieux, qu’il faille te dire qui ira vous la chercher. Elle est dans ta bouche dans ta main et dans ton cœur pour que tu la mettes en pratique » (Deut. 30.11)

Nous devons comprendre par là que le Christ nous donne encore un moyen efficace de promouvoir le bien et la justice : ce moyen consiste à assister les bonnes volontés de la terre, en les aidants à percevoir la Loi de l’Évangile qui est inscrite dans leur cœur, dans leur main, au fond de leur être comme dit la Bible. Jésus enjoint au petit groupe des apôtres de prier : « Priez donc le maître de la moisson... »

Ainsi chers frères,

C’est par notre prière que nous permettrons que l’Esprit de Dieu assiste ceux qui, dans les différents milieux doivent concrètement bâtir la cité de la terre en vue de la rendre habitable. Par notre prière nous aiderons tous les hommes à préparer la Résurrection en cherchant le chemin du Bien, de la justice et de la paix. Par notre Prière enfin nous permettrons que le Christ se tienne à la porte de chaque conscience humaine pour l’orienter vers le chemin de la paix. Car le Christ est venu pour les brebis perdues.

Cardinal Émile Biayenda
Homélie prononcée à Menilmontant
6 Mai 1973

 


QUATRIÈME JOUR

Lundi 16 Mars 2015

Par la Prière, nous pouvons remettre le monde sur les chemins de la paix et du bien

Le Christ lui-même nous dit exactement les heureux sujets de son règne, ceux en qui et par qui Il règne, ceux qui acclament vraiment sa Royauté et qui veulent réellement que son règne vienne en vérité :

Le Christ dit en effet que « Ce ne sont pas seulement ceux qui disent Seigneur, Seigneur qui entreront dans le Royaume, mais ceux qui font la volonté de mon Père du Ciel ». Car les vraies palmes que nous devons agiter au Christ Roi qui le demande, ce sont nos bonnes œuvres, le bien que nous faisons. Voilà la vérité à laquelle nous devons nous convertir :

- Dieu règne par le bien ;
- Et là où se fait le bien, - là Dieu travaille
- là où Dieu est acclamé, - là Dieu est honoré.

Dieu règne par la fraternité : entre les hommes et là où des hommes s’entendent, là aussi est Dieu.

- là où l’on s’aime
- là aussi Dieu règne
- là aussi Dieu est acclamé par des palmes immortelles du bien

Dieu règne par l’ordre et le respect car là où il y a le respect et la dignité vis à vis des hommes, là aussi règnent Dieu et le Christ, là où l’on aime la discipline, là aussi Dieu travaille visiblement et efficacement.

C’est cela que proclame notre Foi : même peu nombreux nous pouvons porter l’humanité entière derrière Jésus qui la dirige.

Même peu nombreux, nous pouvons entraîner le monde sur les voies et les chemins du Christ Jésus.

Aussi dérisoire que cela paraisse Jésus lui-même nous dit que c’est par la Prière que nous pouvons remettre le monde sur les chemins de la paix et du bien.
« La moisson est abondante mais les ouvriers peu nombreux. Priez donc le Maître de la Moisson pour qu’il envoie des ouvriers dans sa moisson ».

C’est par notre prière de Foi que nous permettrons que de bonnes volontés se lèvent partout dans le monde au service de la paix, de la Fraternité parmi les hommes par notre prière.

Cardinal Émile Biayenda
à Menilmontant
6 Mai 1973

 


CINQUIÈME JOUR

Mardi 17 Mars 2015

« Mes pensées sont des pensées de paix et non de tristesse ».

Notre Mère l’Église et notre Saint Père le Pape Paul VI nous demandent de nous renouveler et de nous réconcilier avec nous-mêmes, avec Dieu notre Père, et avec tous les hommes nos frères. Cela nous forcera à nous examiner de très près sur nos diverses fidélités envers nous-mêmes envers les autres, envers nos engagements religieux, civiques et politiques, envers notre pays en voie de développement, envers notre Église qui manque réellement de prêtres, de religieux et de religieuses.

Chers frères, la réconciliation qui souvent nous demande beaucoup d’efforts de renoncement est celle aussi qui nous procure la Paix. Notre Saint Père le Pape Paul VI depuis 7 ans nous convie à prier tout spécialement pour la paix chaque 1er jour de l’An. Le Pape écrit à cette occasion à toutes les Églises et à toutes les personnes responsables des nations. Tout le monde aspire à la paix, et cette paix, nous dit la Pape, dépend aussi de toi, de vous, de moi de nous tous.

Chers frères, désirons ardemment la paix au fond de notre cœur, prions sincèrement pour la paix, demandons cette paix au Seigneur qui a dit : « Mes pensées sont des pensées de paix et non de tristesse. » Le pays du Christ manque de paix. En ce moment des hommes de bonne volonté sont rassemblés à Genève pour y chercher des solutions de paix. Nous prions pour eux.

Laissons de côté nos rancœurs, nos séparations, nos disputes, soyons unis, renouvelés et réconciliés au nom du Christ, d’Emmanuel.

Rendons nos cœurs plus souples, plus ouverts et toujours prêts à l’accueillir en nos frères les hommes : dans la réconciliation et la paix :

- celui qui vit avec toi : ta femme, ton mari, tes enfants ;
- celui qui travaille avec toi : ton patron, ton employé ;
- celui qui se distrait avec toi au bar aux jeux, ton voisin de quartier ;
- ton camarade d’école et de classe....

Ainsi, aucun n’est notre ennemi : tout le monde a droit à mon amitié et à ma prière. Tout homme est vraiment mon frère.

Cardinal Émile Biayenda
à Saint Michel de Ngangouoni
25 décembre 1973

 


SIXIÈME JOUR

Mercredi 18 Mars 2015

L’Église n’a pas seulement à favoriser, mais elle doit promouvoir l’unité nationale ;

En effet, vous savez que l’Église ne travaille pas à unir les chrétiens seulement. Elle vise à unir les hommes comme tels, tous les hommes. L’Église a pour raison d’être de promouvoir la paix, l’unité, la fraternité. Elle s’est toujours considérée comme le début d’un monde unifié, d’une humanité fraternelle, en proposant à tous les hommes le motif de notre union en unité, à savoir que tous croyants et incroyants, tous les hommes, de toutes races, langues et nationalités, tous nous sommes frères, tous nous n’avons qu’un seul père : Dieu. Et c’est dans la mesure où l’Église aura les mains libres pour annoncer cette Bonne Nouvelle à qui veut l’entendre que notre Église contribuera encore mieux à l’unité des Congolais.

C’est en acceptant cela que l’homme sera amené à une fraternité sincère et réelle qui ne camoufle rien de louche, rien d’intrigant.

L’Église n’a pas seulement à favoriser, mais elle doit promouvoir l’unité nationale ; c’est son premier devoir : annoncer, révéler, redire aux hommes qu’ils sont tous réellement des frères malgré les différences multiples.

L’Église n’est pas seulement attentive, à instaurer la discipline et la conscience professionnelle dans plusieurs secteurs de la vie du pays, mais elle s’en inquiète. C’est l’objectif de la formation chrétienne : faire des hommes consciencieux ; et dès le plus jeune âge, le petit chrétien apprend à examiner sa conscience dans tout ce qu’il fait. Il apprend à être un homme « responsable » devant lui-même, devant Dieu et devant les autres. Il apprend à ne jamais faire « comme si ces questions ne relèvent que du temporel.

L’Église, en effet, a reçu de son fondateur la mission de rendre à l’homme la dignité de ce qu’il est, d’apprendre à l’homme à se conduire dignement.

Le problème de discipline et de conscience n’est pas un petit problème dans l’Église. Tous les commandements de Dieu aident l’homme à être discipliné, c’est-à-dire à savoir respecter la hiérarchie des choses et des êtres.

Cardinal Émile Biayenda
Extrait interview à la Voix de la Révolution, Février 1973.

 


SEPTIÈME JOUR

Jeudi 19 Mars 2015

L’unité vraie, c’est l’unité des cœurs, l’unité des esprits

Tout le monde fait sien cet honneur. Et pour nous c’est cela qui est essentiel dans la marche vers cette unité que recherchent le mouvement œcuménique et aussi notre nation. Point n’est besoin, à notre avis, de dire que l’Église catholique a fait ceci ou cela pour l’œcuménisme.

L’unité vraie, c’est l’unité des cœurs, l’unité des esprits : peu importent les diversités extérieures : « qui n’est pas contre nous est pour nous », dit le Christ, Notre Seigneur.
C’est bâtir solidement l’unité que de se réjouir des événements heureux qui arrivent à d’autres qu’à nous.

Prendre sincèrement part aux joies et aux peines des autres, c’est vraiment manifester un esprit d’unité fraternelle.

C’est cela qui montre le mieux que l’on est vraiment Un, qu’on est une même famille, lorsque les joies des autres deviennent nos joies et que les peines des autres deviennent nos peines.

Saint Paul disait : « Il faut pleurer avec ceux qui pleurent, se réjouir avec ceux qui se réjouissent ». Voilà l’esprit de fraternisation que nous nous efforçons de susciter pour l’unité.

Car l’essentiel pour l’unité, c’est de penser, de dire le bien sur les autres, reconnaître le bien que les autres sont capables de faire. Animées par cet esprit, nos manifestations œcuméniques seront alors de vrais pas vers l’unité des fils de ce pays. Le chrétien, en effet, doit être le champion de l’unité parmi les hommes, parce qu’il n’a qu’un commandement celui d’aimer l’autre.

Cardinal Émile Biayenda
Extrait interview à la Voix de la Révolution, Février 1973

 


HUITIÈME JOUR

Vendredi 20 Mars 2015

Notre prière pour l’Église du Congo, pour notre pays et pour la paix, monte vers Marie, notre Mère à qui notre pays a été consacré.

La prière suscite donc les bonnes volontés dans le monde et leur fait parler un même langage, le langage de la recherche du bien et de la justice, même s’ils sont incroyants.

Puisse le Seigneur, par notre prière, susciter au pays toutes sortes de générosités et d’hommes de devoir pour le bien de chacun, dans tous les milieux : familles, écoles, politique, industrie, bureautique, hôpital et autres.

Qu’en ce mois spécial, notre prière pour l’Église du Congo, pour notre pays et pour la paix parmi les hommes, monte vers Marie, notre Mère à qui notre pays a été consacré.

Qu’elle nous obtienne de son Fils les grâces nécessaires pour mener à bien l’œuvre de construction fraternelle que l’Église par la voix de nos prédécesseurs, et par la nôtre n’a cessé de vous rappeler.

L’Église au nom du Christ s’efforce de promouvoir l’Unité, de former chaque baptisé et toute personne de bonne volonté qui veut bien l’écouter et suivre ses conseils, l’Église du Christ disons-nous, s’efforce de former chacun à la conscience professionnelle, à la collaboration et la participation active et dans chacun de nos milieux de vie, dans notre chère Patrie, le Congo et dans le monde.

Mes frères, en ce jour de grâce et de fraternité, nous vous lançons plus qu’un appel, à vous tous, chrétiens, baptisés, et à toutes personnes de bonne volonté, pour nous unir, chaque jour : davantage, pour promouvoir la paix et la charité dans notre pays et dans le monde. Chacun en s’efforçant de remplir convenablement son devoir, à tout moment là où l’a placé la divine Providence contribue au bien-être de tout Congolais et de tout homme dans le monde.

Cardinal Émile Biayenda
20 Mai 1973, au Stade Félix Éboué

 


NEUVIÈME JOUR

Samedi 21 Mars 2015

N’hésitons pas à demander l’aide de Marie, Notre-Dame du Congo

La société de consommation envahit nos vies. Nous sommes cependant héritiers de coutumes très belles, malheureusement souvent déformées. Vivant dans l’État congolais, examinons notre vie dans notre manière de penser et d’agir, au regard de notre mentalité propre et de nos habitudes religieuses. Entreprenons ce travail courageusement à la Lumière de l’Évangile et en suivant les enseignements du Concile de Vatican II. L’heure est à l’interpellation personnelle. Cherchons à savoir ce que le Seigneur attend de nous, aujourd’hui.

Cette œuvre est grande et belle. N’hésitons pas à demander l’aide de Marie, Notre-Dame du Congo. Supplions l’Esprit Saint de nous assister et de nous donner Lumière et Force. Tout cela exigera de nous de grands efforts, c’est certain. Il faut du courage pour modifier certaines habitudes de vie. Ne manquons pas de répondre à cet appel de notre Père Céleste que nous transmet, en ce jour, notre Pasteur Universel le Pape Paul VI.

Ceci nous obligera à nous regarder les uns les autres. Enfants du même Père, nous verrons mieux ce qui nous unit et nous divise. Reconnaissons les obstacles qui entravent l’unité intérieure de notre Église, l’unité entre les chrétiens, l’unité et l’harmonie entre citoyens de notre nation. Que cette réflexion soit faite d’abord sur notre propre vie. Développons-là ensuite en commun avec nos frères. Ne craignons pas de nous mettre en question, c’est-à-dire de reconnaître nos propres torts. Les divisions qui nous éloignent ou nous opposent à nos frères se révéleront à nous. Ne serait-ce pas à cause de notre manque de largeur de vue, à cause de notre manque de foi ? Ne nous manque-t-il pas surtout un vrai désir de vivre selon l’Esprit du Christ ? A nous de répondre.

Cardinal Émile Biayenda
Extrait Lettre Pastorale sur l’Année Sainte
6 novembre 1973

 



 

QUELQUES CHANTS

LATISA YE ELAMBA YA LIMPATI

Ref. Tata Émile Biayenda, solo omipesi
na yo e, Mpo ya mobambamo Tata,
mwa bokonzi bwa likolo, bomoi bwa
ba kristu kimya e ngo !
Boboto bozala !

1- Nalibonza lya Cardinal Emile Biayenda,
Tozengui yo nguya e, Mokonzi Bokasi bwa yo e !

2- Amipesi lokola yo e, moboma ya kamwa !
Latisa ye élamba ya limpa ti.

 



 

Ah TATA

Ref. Ah Tata, Tata Biayenda e
Nzangulu luaku tu ta lomba e

1- Nkumbua ku wa nzangula ku ba santu,
Kongo dieto ni ngudia bueso é

2- Mfumu Nzambi ka ku tambula mu nzunu,
Koko kuandi kua ku zangula e.

3- Nzambi Tata, na Nzambi Mwana,
Na Ndunzi’a Mpungu sangu zandi e.

Notre bon Cardinal a sacrifié sa vie

Ref. : Notre bon Cardinal a sacrifié sa vie pour que la paix règne dans notre pays. (bis)

1- Ce beau pays qu’il portait dans son cœur
et pour lequel, il a versé son sang.

2- Avons-nous vraiment connu la paix ?
Avons-nous vraiment vécu dans la paix ?

3- Son dernier message, demande un climat
de calme, de fraternité et de confiance en Dieu.

4- Heureux ceux qui meurt pour la paix ;
Heureux êtes-vous, les artisans de la paix ;

5- Le sang du cardinal aujourd’hui a triomphé,
Peuple de Dieu chantez amen (alléluia) !

Chant de méditation :

Je crois en Dieu, mon Dieu

1. Je crois en toi, mon Dieu,
Je crois en toi.
Vivant, mystérieux, si près de moi.
Dans tous les désarrois,
Tu garderas ma foi.
Je crois en toi, mon Dieu,
Je crois en toi.

2. J’espère en toi, mon Dieu.
J’espère en toi
Ta main du haut des cieux,
Prend soin de moi.
Quand sous l’effort je ploie ;
Quand sombre toute joie ;
J’espère en toi, mon Dieu,
J’espère en toi.

3. N’aimez que toi, mon Dieu, N’aimer que toi, :
Les saints d’un cœur joyeux, ont fait ce choix.
Ils ont tracé pour moi, la route vers la croix,
Je veux aussi, mon Dieu, n’aimer que toi.

4. Plus près de toi, mon Dieu,
Plus près de toi,
Pour que Je serve mieux,
Reste avec moi.
Fais-moi de jour en jour,
Grandir, en ton amour.
Plus près de toi, mon Dieu,
Plus près de toi.


 



 

PRIÈRE POUR LA CAUSE DU CARDINAL ÉMILE BIAYENDA

Seigneur Dieu, notre Père, qui as révélé aux hommes par ton Fils Jésus-Christ, les voies du Royaume des cieux et de l’éternité bienheureuse : accorde à ton Serviteur, le Cardinal Émile Biayenda, la grâce d’être glorifié parmi tes élus du ciel, lui qui, par ses vertus et le sacrifice de sa vie, a témoigné sur terre, du véritable amour de Dieu et du prochain.
Par Jésus-Christ, Notre Seigneur.
Amen.

 



 

PRIÈRE D’INTERCESSION POUR LE CARDINAL ÉMILE BIAYENDA

Seigneur Jésus, Tu nous avais donné comme pasteur de ton Église le Bon Cardinal Émile BIAYENDA.
Par ses vertus, il était notre modèle et notre joie ;
Par sa foi, il était le chemin qui nous conduit au Père.
Par son sang répandu, Tu l’as rendu semblable à Toi,
victime innocente mourant sur la croix.
Seigneur Jésus, par le sacrifice du Bon Cardinal, accorde-nous les grâces que nous te demandons avec confiance.
Amen.


 
 
 
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