samedi 22 mars 2025
Du mois de février, nous apprenons que celui de mars est toujours primesautier ; il ne laisse jamais à son prédécesseur la joie de savourer la trentaine des jours. Quant à la trente et unième gorgée du vin nuptial de Cana en Galilée (Jn 2,10) : elle est breuvage initiatique des amis de l’époux.
Mars reste le successeur et l’héritier génétique de février ; non pas que celui-ci soit pusillanime, mais il a bien compris qu’il est aussi sage et donc responsable de savoir passer le témoin au suivant. Ni le cours ni le terme d’une année ne peut dépendre de la longévité d’un seul mois. Le triomphe arrogant d’un gladiateur romain peut entraîner la persécution et la mort de plusieurs chrétiens ; même si l’exploit époustouflant d’une seule médaille olympique devrait faire trembler les gradins du stade, c’est le savoir-faire et la gloire des trophées gagnés en équipe qui font danser de joie les gens dans les rues.
De l’attention aux signes des temps naît la pérennité des traditions et la gouvernance démocratique. Toute une école : Élie laisse son manteau à Élisée (2Rois 2,1-18), Moïse confie sa mission à Josué (Deut.34,7-8), Jean-Baptiste rend témoignage à Jésus et lui cède aussi deux disciples (Jn 1,36-37), Jésus le Fils de Dieu donne Simon Pierre les clefs du Royaume des Cieux (Mt.16,18-19). Le pape Benoît XVI a laissé au Pape François l’« Evangelü Gaudium » (La joie de l’Évangile) et toute l’Église catholique.
Pourquoi donc et toujours attendre les 30 et 31 du mois de la vie et du pouvoir pour s’acquitter des dettes, honorer ses devoirs, clamer son mea culpa » ?
En Église, en politique, en famille et même au banquet des rois il faut savoir lever l’ancre et partir à temps !
Abbé Albert NKOUMBOU
Le Pape François aux nouveaux Cardinaux
« Un cardinal entre dans l’Église de Rome, il n’entre pas dans une cour »
Le Pape François a présidé le dimanche 23 février 2014, la célébration eucharistique en la Basilique Saint-Pierre de Rome, au cours de laquelle, il a fait porter à chaque élu la barrette cardinalice. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé aux nouveaux cardinaux « qu’être saints n’est pas un luxe, c’est nécessaire pour le salut du monde ». Il a également souligné qu’un cardinal « entre dans l’Église de Rome, il n’entre pas dans une cour. Tous, entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour : intrigues, bavardages, cercles, favoritismes, préférences »
Paroles prophétiques du Cardinal Émile Biayenda
Les sages conseils de l’Abbé Émile Biayenda aux futurs prêtres
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