LA MÉMOIRE BIAYENDA

C’est bien notre acte de foi

Nous avons connu et nous connaissons encore notre semaine sainte, notre chemin de croix, notre passion jusqu’au Calvaire. Nous avons marché et nous marchons encore, emportés par le Mystère de Pâques : Pourquoi Jésus est mort ?

La montée à Jérusalem (Mt 16,21) la décision de mise à mort, la Cène, la trahison de Judas, le reniement de Pierre, l’agonie, le procès juif, le procès romain, la mort sur la Croix… Un itinéraire qui illumine tous nos itinéraires de souffrance personnelle et familiale. Pourquoi Jésus est mort ?

Le mystère de Pâques nous emporte toujours loin que nos villes saintes, nos trahisons, nos échecs, nos tombeaux. Il est mort pour la Résurrection, sa résurrection et la nôtre aussi. La résurrection est pour nous tous : le tombeau vide (Lc 24,2) les femmes au tombeau, Pierre et Jean en course de foi (Jn 20), l’apparition aux Onze, l’apparition à Thomas, les deux disciples d’Emmaüs, l’Ascension, la Pentecôte… Tout est pour nous et plus encore.

C’est là notre acte de foi. Voilà la Voie, le Chemin, la Vérité, la Vie. Voilà Jésus Christ. C’est lui qui nous fait passer des ténèbres, à la lumière, de la destruction à la résurrection de nous-mêmes et de nos familles.

Dès maintenant, nous pouvons entrer dans le mouvement créateur et divin de la résurrection. Non pas en accumulant des mérites qui nous feraient gagner le ciel. Mais en laissant Dieu nous ressusciter par la puissance de l’Esprit-Saint reçu à notre baptême. La parole de Jésus nourrit notre foi et agit en nous ; l’Eucharistie nous rassemble en Église et fait de nous le Corps ressuscité du Christ ici et maintenant.

Que le Serviteur de Dieu, le Bon Cardinal Émile Biayenda intercède pour nous.

Abbé Albert NKOUMBOU