Neuvaine Mars 2002
jeudi 14 février 2002
Du 13 au 21 Mars 2002
A - Schémas
1 - Chant d’ouverture
2 - Prière pénitentielle suivie du Kyrie
3 - Chant d’acclamation
4 - Lecture biblique et exhortation ou homélie brève
5 - Paroles du Cardinal Émile BIAYENDA
6 - Récitation du chapelet(avec mystère douloureux et glorieux)
7 -Prière pour la Cause de Béatification et de Canonisation
8 - Bénédiction suivie du chant de sortie
B - Textes bibliques
Le 13 Mars 2002 : Is.50,5-10
Le 14 Mars 2002 : Mc14,53.55-65
Le 15 Mars 2002 : Mc 15,33-46
Le 16 Mars 2002 : Sg4,7-15
Le 17 Mars 2002 : Ap.14,1.4-5.7.9-10.13-17
Le 18 Mars 2002 : Is.9,1-6
Le 19 Mars 2002 : Col.3, 12-17
Le 20 Mars 2002 : Jn.14, 23-29
Le 21 Mars 2002 : Is.53,1-10
N.B. :
- Jeudi 14 Mars 2002, organisation des conférences et des entretiens sur la vie et l’œuvre du Cardinal Émile BIAYENDA. Pour cela, les documents sont disponibles au bureau de la Cause (voir étage du Presbytère de la Paroisse Cathédrale Sacré-Cœur).
- Jeudi 21 Mars 2002, manifestations culturelles dans toutes les paroisses à l’initiative des curés et responsables des communautés.
- Vendredi 22 Mars 2002, clôture de la neuvaine dans les paroisses par les célébrations eucharistiques.
- Samedi 23 Mars 2002, clôture de la neuvaine au niveau diocésain par une grande messe à la Place Mariale de la Cathédrale Sacré-Cœur.
1
Paroles du cardinal Émile BIAYENDA
Beaucoup de personnes viennent me voir et me demandent de partir. Mais Partir où ! et pourquoi !
Je n’ai rien fait de mal et puis, je suis le Pasteur ; comment puis-je partir en laissant les chrétiens et surtout mes prêtres seuls.
Priez beaucoup et soyez unies, priez pour l’unité de ce pays, de tous les chrétiens.
Cardinal Émile BIAYENDA
aux Religieuses Congolaises du Rosaire
20 Mars 1977
2
... Il est difficile aujourd’hui d’être un conducteur de peuple, dans un monde exigeant et inquiet, qui cherche des solutions à la justice pour les hommes et au bonheur des peuples. La violence et le sang versé sont-ils une solution à nos difficultés d’aujourd’hui ? Nous le pensons pas... « A tous nos frères, croyants, du Nord, du Centre et du Sud, en souvenir du Président Marien-Ngouabi, nous demandons beaucoup de calme, de fraternité et de confiance en Dieu, Père de toutes races et de toutes tribus, afin qu’aucun geste déraisonnable ne puisse compromettre un climat de paix, que nous souhaitons tous ».
Cardinal Émile BIAYENDA
Message à la Nation
le 22 Mars 1977 à 16hoo
3
L’Unité vraie est celle des cœurs des esprits : « Pleurer ensemble, se réjouir ensemble »
Tout le monde fait sien cet honneur. Et pour nous c’est cela qui est essentiel dans la marche vers cette unité que recherchant le mouvement œcuménique et aussi notre nation. Point n’est besoin, à notre avis, de dire que l’Église Catholique a fait ceci ou cela pour l’œcuménisme.
L’unité vraie, c’est l’unité des cœurs, l’unité des esprits : peu importent les diversités extérieures : Qui n’est pas contre nous est pour nous », dit le Christ, Notre Seigneur.
C’est bâtir solidement l’unité que de se réjouir des événements heureux qui arrivent à d’autres qu’à nous.
Prendre sincèrement part aux joies et aux peines des autres, c’est vraiment manifester un esprit d’unité fraternelle. C’est cela qui montre le mieux que l’on est vraiment Un, qu’on est une même famille, lorsque les joies des autres deviennent nos joies et que les peines des autres deviennent nos peines.
Car l’essentiel pour l’unité, c’est de penser, de dire le bien sur les autres, reconnaître le bien que les autres sont capables de faire.
Cardinal Émile BIAYENDA
Interview à la Voix de la Révolution Congolaise
le 19 février 1973
4
Mes chers frères, si l’Unité est un besoin urgent pour la vie des hommes, pour la construction de ce monde, elle est un devoir et une mission essentielle du chrétien : Être chrétien, c’est devenir artisan de paix et de l’unité, c’est la mission concrète que le divin Maître a donné à l’Église. Le Christ est venu rassembler les brebis dispersées par la Tour de Babel.
Chacun, en s’efforçant de remplir convenablement son devoir à tout moment là où l’a placé la divine Providence, contribue au bien-être de tout Congolais et de tout homme dans le monde.
(Extrait de l’allocution en la fête du Christ Roi,
le 25 Novembre 1973 à Pointe-Noire)
5
.. Qui parmi vous acceptera d’aller enseigner aux jeunes Congolais que le Mbochi est frère du Vili, que le Kouyou est du Lari, que le Téké est frère du Bembé, que tous les hommes doivent s’aimer comme des frères et que Dieu, notre Père, demandera à chacun ce qu’il aura fait aux autres. Voilà le travail qui fait défaut à la base de notre monde.
Puisse le Seigneur suscite des jeunes gens comme pour annoncer l’amour fraternel et l’unité des hommes en Jésus-Christ.
(Cardinal Émile BIAYENDA, 23 Juin 1974)
6
Notre vie, c’est tout un. Nos efforts humains, ce que nous faisons, le comportement une valeur d’éternité. Les Saints sont les amis de Dieu qui ont su mettre Dieu en bonne place dans leur vie terrestre. Nous sommes de leur race et de leur famille. Notre foi en la communion des saints nous les fait regarder, aimer, admirer et imiter. Ils sont les jaloux et les colonnes que Dieu dans sa bonté fait surgir sur notre chemin pour que nous lui soyons fidèles, ainsi qu’à nos autres frères ;
(extrait de l’homélie aux mamans de la fraternité Ste Bernadette en 1974)
7
Les laïcs ont aussi leurs droits et leurs devoirs découlant de leur appartenance au Corps Mystique du Christ, de par leur baptême, « Parce que vivant directement à l’intérieur du monde, le laïc a un rôle privilégié dans le témoignage chrétien au sein des institutions séculières, qu’elles soient politiques, économiques, sociales, culturelles, etc. Pour éviter tout conflit entre la Hiérarchie et le laïcat, un esprit de charité à base du dialogue, de respect et de reconnaissance mutuelles des droits et devoirs de l’autre doit animer les relations sur n’importe quel domaine.
(Abbé Émile BIAYENDA, extraits de texte
« Évêque dans l’Église, Année 1967)
8
Notre réflexion dominante porte sur notre renouvellement intérieur et notre réconciliation avec nous-mêmes, et avec nos proches, avec notre Mère l’Église et avec lui-même. Chaque vie doit être un printemps, ce que nous sommes de part notre baptême et nos divers engagements qui sont pour chacun autant d’appels d’amour que Notre-Seigneur nous adresse, doit être vécu d’une façon plus vraie et plus authentique.
Chacun à son niveau, le Christ exige de nous, effort authentique de vie. L’Église sous la motion du Saint Esprit s’ingénie pour donner aux parents et aux fidèles le pain qui convient
11 Avril 1974
Saint François d’Assise
9
Chers frères et sœurs, soyons conscients de ce que nous sommes devenus par l’amour du Christ. Il nous a choisis pour être ses disciples et les dispensateurs de ses grâces. A l’amour du Christ, notre Dieu, la réponse doit être l’amour. C’est le problème de fidélité, de zèle, de dépassement et de persévérance de chacun dans notre état.
C’est de cette manière-là que le Christ noua a aimé et nous aime toujours. « Je vous ai aimé, demeurer en mon amour ». (Jn 19,9)
Homélie à St François d’Assise
11 Avril 1974
10
La foi n’est pas un gain acquis une fois pour toute, elle exige efforts et rénovation (Recyclage, colloques...). Tout enfant a besoin de bons exemples que lui donnent ses parents dans leur foyer. De même, le jeune homme qui devient adulte a besoin d’être soutenu par une société ou il trouve de bons exemples en paroles et surtout en actes.
Il nous faut une foi d’adulte, une foi agissante, vivante, plus en profondeur, moins superficielle, plus personnelle. la parents doivent assumer les démarches de leurs enfants.
Homélie de la Confirmation à St François d’Assise
21 Avril 1974
11
« ...-A vous et à chacun, nous confions l’agréable mission de vous aider les uns les autres en actes et en prière, pour que chacun soit fidèle à la vocation qu’il sent la sienne pour mieux servir dès maintenant et demain Dieu, son prochain et notre pays.
- A vous et à chacun, nous demandons de rayonner votre foi et vos qualités chrétiennes à la maison, à votre lieu de travail et de loisirs, partout.
- A vous tous et à chacun, nous demandons des efforts sérieux et continus pour approfondir votre foi.
- A vous tous et à chacun, nous demandons d’être animateurs de la prière ».
Messe diocésaine des enfants de Chœur
le 28 Mars 1976 à la Cathédrale
12
Au centre de l’Église, l’Évêque est donc le Promoteur, la Source d’Énergie et de vie spirituelle, le Premier Responsable de tout apostolat dans l’Église particulière dont il a charge.
Ainsi donc, mes frères et sœurs - vous tous, prêtres, religieuses, religieux et laïcs, comme le disait Saint Ignace à ses contemporains : « Ne faites rien sans l’Église, tout au moins sans avons pris son avis tout paternel et compréhensif ».
« N’agissez jamais en dehors de votre Évêque »(Phil.8,2)
De même que le Seigneur, soit par lui-même, soit par ses Apôtres, n’a rien fait sans le Père, avec lequel il n’est qu’un. Ne faites rien, non plus, vous laïcs, en dehors de votre Évêque et de vos presbytes (de vos prêtres).(Magn.7,2).
Cardinal Émile BIAYENDA,
Homélie du 10 Décembre 1975 à Pointe-Noire,
lors du Sacre de Mgr Godefroy Mpoaty
13
Les jeunes gens et jeunes filles qui m’écoutez, qu’aurez-vous retiré de cette rencontre ? La joie qui nous anime tous doit être aussi la vôtre. Voici la Bonne Nouvelle que le Seigneur m’a confiée pour vous : « Si aujourd’hui vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur - La Moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux - Venez vous aussi, à ma vigne et voyez comment est bon le Seigneur ».
Si vous entendez l’appel du Seigneur quel que soit votre niveau de formation intellectuelle, soyez généreux pour le suivre et l’aider à établir, dans notre cher Congo, son règne de paix, de justice et d’amour dont il vient de nous confier, en partie, la réalisation.
Homélie du 10 Décembre 1975 à Pointe-Noire
lors du Sacré de Mgr Godefroy Mpoaty
14
Les enfants n’écoutent plus leurs parents Que faire ? Pouvons faire quelque chose ?... C’est la question que la plupart d’entrevous se pose avec une certaine angoisse. Permettez-moi d’y répondre avec force, avec autorité : il y a quelque chose à faire tout de suite ! Celui qui ne se met pas, tout de suite, au travail, celui-là n’est pas un vrai Congolais, celui-là n’est pas un fils de l’Église. Cela, il faut le dire, il faut le répéter à temps et à contre temps, il faut le dire dans les lieux où vous vous réunissez. Je manquerai à mon devoir su je ne vous parlais pas ainsi avec force et fermeté ; il y a quelque chose à faire.
Dieu nous a donné une intelligence ; nos ancêtres nous ont légué une sagesse que beaucoup nous envient. Asseyons-nous en paroisse ; asseyons-nous et commençons par le faire la lumière et réfléchir.
Cardinal Émile BIAYENDA