samedi 15 mars 2025

Recherches :

LA MÉMOIRE BIAYENDA

 
 
 
 

Sortie officielle de la Confrérie Cardinal Émile Biayenda

Diocèse d’Owando

Le dimanche 25 novembre 2007, en la solennité de la fête du Christ Roi et fête patronale de la Cathédrale d’Owando, la Confrérie Cardinal Émile Biayenda de ladite localité a fait sa sortie officielle, au cours de la messe qu’a présidée l’abbé Justin Signha, Vicaire Général et Curé de la paroisse Cathédrale Christ Roi, entouré des abbés Apollinaire Touta de Gamboma, Okemba Tedy, Pacifique Tsemabeka.

Dans l’église Cathédrale « Christ Roi » d’Owando, prise d’assaut par les fidèles et les membres de la confrérie Cardinal Émile Biayenda, tous habillés en tee-shirt blanc et, pour les femmes, un pagne frappé de l’effigie du Cardinal Émile Biayenda. Les membres de la confrérie ont pris la ferme résolution de suivre le Seigneur à travers ce mouvement d’Apostolat.

Les membres du groupe Émile Biayenda

Ils étaient près d’une vingtaine de membres à promettre devant Dieu, l’Église, représentée par le Vicaire Général en lieu et place de l’ordinaire du lieu empêché et la communauté paroissiale.

La prédication de ce dimanche a été confiée à M. l’Abbé Apollinaire Touta qui par la même occasion célébrait aussi ses 10 ans de sacerdoce. Dans son homélie, il a rappelé la vie de Jésus Christ faite de prières, de jeûnes, de sacrifice et qui culmine avec le sacrifice suprême sur la croix pour le salut des hommes.

Ensuite le prédicateur a invité l’ensemble es fidèles « à la manière du Christ à être attentif ».

Voulant dénoncer les comportements néfastes qui empêchent les réalisations de bons projets et aussi à l’endroit de ceux qui sèment la zizanie à tous les niveaux même au sein de l’église, M. l’abbé a exhorté les fidèles chrétiens en disant : « gardons espoir, le Christ combattra pour nous, car lui se lèvera le denier ». Et il a ajouté, « le chrétien ne doit pas croiser les bras ni avoir peur. Parce que les Écritures nous enseignent. Vous êtes la tête et non la queue ».

Après cette prédication, les membres de la Confrérie Cardinal Émile Biayenda de la localité ont fait leur promesse.

L’animation des chants était assurée par la chorale Notre Dame de la Victoire.

Signalons qu’au cours de la messe, on a noté la présence de plusieurs invités dont le Sous-préfet, Marcel Nganongo entouré de ses directeurs départementaux.

Le diocèse de Brazzaville a été représenté par trois membres du bureau : Jean Louis Bassinga, président, Placide Batantou, secrétaire général et Yolande Bazoungoula, conseillère.

G.Y.D.

 

 

Préfecture d’Impfondo :

Un pèlerinage d’Impfondo à Dongou en mémoire du bon Cardinal Émile Biayenda.

A l’occasion du jubilé des 50 ans de la paroisse Sainte Odile de Dongou et des ordinations diaconale et presbytérale des Abbés Célestin NDAGIJIMANA et Armel MBABE par Mgr Daniel MIZONZO, évêque de Nkayi, la Confrérie Cardinal Émile Biayenda de la paroisse Saint Jean d’Impfondo, a profité de ces deux occasions pour organiser, le 24 novembre 2007, un pèlerinage. Ceci, en communion avec la chrétienté catholique de l’Archidiocèse de Brazzaville, qui, toute cette année effectue des pèlerinages à la montagne de Djiri et à la tombe du Cardinal Émile Biayenda en la Cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville.

50 kms, c’est la distance qui sépare les villes d’Impfondo et Dongou que les membres de la confrérie Émile Biayenda ont bien voulu affronter à pieds, en souvenir du trajet parcouru à pied par le jeune Émile BIAYENDA.

C’est donc, une grande première dans la Préfecture Apostolique de la Likouala qu’un tel exploit soit réalisé par un groupe d’apostolat, d’où, les pèlerins sont partis d’Impfondo à 2h35 du matin pour atteindre Dongou à 18h25. Comme à su bien le dire le frère Alain BADILA, secrétaire général de la Confrérie que : « ce pèlerinage nous l’avons dédié à l’année du Cardinal ».

Profitant de la célébration des 80 ans d’existence du frère Marie Alphonse Ndoudi, l’un des condisciples du jeune Émile Biayenda, nous nous sommes rapprochés de lui pour en savoir plus de ce qu’il garde encore, de leur aventure dans les forêts et savanes du pays Kouyou ? Voici son récit :

« Dans les années 44, nous sommes envoyés à Boundji avec les autres camarades pour aller continuer le Cours Élémentaire. A la fin du cycle, il fallait se rendre à Fort Rousset pour aller passer le Certificat d’Études Primaires Indigène.

A cette époque, les voies de communication n’existaient pratiquement pas, comme aujourd’hui. Il fallait donc aux élèves de Boundji que nous étions d’aller à Lékety, prendre la pirogue et ensuite marcher pour arriver à Fort Rousset. Lorsque toute la classe du C.M.2 quitte le village Boundji, pour se rendre au lieu de l’examen, Biayenda était derrière ou devant moi au moment de la traversée à pied des forêts et savanes du Pays Kouyou, pour aller passer le Certificat d’Études Primaires à Fort Rousset, le 24 février 1944. Pendant le trajet à pied, Émile était couvert de sueur, quelque peu en larmes, sans se plaindre, pour un secours. Aussi, pour regagner Brazzaville, lorsque le groupe se rendait à Lékéty, sous un soleil Brûlant. Pour y accéder, Nous avons voyagé de nuit de Fort Rousset à Mossaka en Pirogue sans lumière pour éviter la fureur d’Hippopotames. Au cours du voyage, Émile dirigeait le chapelet à voix basse ».

A.B.

 

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