vendredi 13 juin 2025

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LA MÉMOIRE BIAYENDA

 
 
 
 

Pourquoi la sollicitons-nous ?

Béatification et Canonisation du Cardinal Émile Biayenda

Pour parler de la béatification et de la Canonisation du Cardinal Émile Biayenda, je prends appui sur le journal La Mémoire n° 77 de Mars 2006, dans laquelle il nous est rapporté la phrase méditative du Cardinal peu avant sa mort : « Je préfère donner ma vie comme le Christ. J’y suis, j’y reste ».

Frère Michel R. Mamba

Pour sauver l’humanité, le Christ a donné sa vie. Dans cette perspective, j’aimerais dire que le Cardinal Biayenda mérite la canonisation tant attendue.

En effet, suivant l’importance que nous accordons à la vie bien que celle-ci présente pas mal de vicissitudes, il n’est pas exclu de dire que : « vivre, c’est apparaître aux yeux des autres pour s’affirmer ».

Dans le même ordre d’idées, la vie apparaît comme étant une excellente détente de l’homme sur terre, entouré de garde-fous, assurant sa protection tant par la société en général que par l’homme lui-même en particulier.

Mais, sachant que, le Christ, Sauveur du monde, a connu la mort pour nous racheter du péché.

Émile Biayenda, se trouvant dans la même situation, que le Christ porte sa croix en acceptant de mourir, afin de préserver un climat de paix parmi les siens. Émile Biayenda atteint alors le degré le plus élevé de l’accomplissement de l’Évangile.

Car humainement, donner sa vie pour les autres est un choix métaphysique, dépassant la raison. Par ce fait, reconnaissons en Émile Biayenda, notre vénéré pasteur, un témoin de l’annonce de l’Évangile.

Pour continuer l’œuvre de la création, Dieu a donné à l’homme la vie, source de son existence. Mais le Cardinal Émile Biayenda ayant l’amour parfait pour le peuple coupe son appétit de vivre, en acceptant de s’offrir en holocauste de mourir comme le Christ.

Ce peuple genoux à terre implore la miséricorde de Dieu pour la Cause de son vénéré pasteur, Émile Cardinal Biayenda

En définitive, le Christ qui accepte de mourir pour les siens est Dieu, un être d’une dimension insaisissable.

Biayenda, serviteur de Dieu, homme pécheur, dans un moment de témoignage pour le Christ, s’élève et atteint la même dimension que Celui-ci, mourir pour les siens.

Voilà, le parallélisme qui nous fait dire que Biayenda était un homme exceptionnel et qu’il mérite la béatification et la canonisation.

Frère Michel R. MAMBA-BOUESSO,
Religieux de la Congrégation des Frères de Saint Joseph.

 

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