LA MÉMOIRE BIAYENDA

Le deuil chrétien

Le deuil : la mort d’une personne proche ; la douleur que l’on éprouve de la mort de quelqu’un ; les signes extérieurs liés à la perte d’un proche...

Le deuil nous a déjà frappés, le deuil nous frappe encore, le deuil nous frappera toujours tant que nous participons à la condition humaine.

Nous serons aussi objet de deuil pour les autres à l’heure de notre mort.

Le deuil chrétien, - c’est celui-là qui nous concerne-, est chemin d’espérance en la résurrection ; il est aussi un lieu d’expression de notre foi, de notre communion humaine et fraternelle : « Des hommes pieux ensevelirent Étienne et firent sur lui de grandes lamentations » (Ac 8,2).

Le deuil nous appelle à fixer notre regard sur Jésus crucifié, sur Jésus embrassant le monde et toutes ses misères. Le deuil reste le deuil : il sème la tristesse, la désolation, voire le désespoir.

Cependant, le deuil chrétien ou vécu selon notre foi chrétienne est la porte étroite du Vendredi Saint, la croix assumée avec responsabilité, le passage d’un être cher vers une vie plus authentique et lumineuse. Avant d’être crucifié, Jésus fait une confidence à ses amis : « Je vous ai dit cela pour qu’en moi vous ayez la paix. En ce monde vous faites l’expérience de l’adversité, mais soyez pleins d’assurance, j’ai vaincu le monde ! » (Jn 16, 33).

Le deuil chrétien est à vivre en Jésus, par Lui et avec Lui !

La résurrection du Christ, qui garantit notre propre résurrection, reste la plus belle invitation à tout retrait de deuil chrétien.

Après le deuil, nous devons continuer la mission laissée non achevée par celui qui est parti.

A Monsieur l’Abbé Marcel Miayoukou et à tous nos chers parents en repos en Dieu, nous proclamons notre joie de les avoir aimés jusqu’au bout.

Abbé Albert NKOUMBOU