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lundi 19 août 2024


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LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

« Pour qu’un procès de béatification ou de canonisation puisse commencer, une vérification sérieuse et sévère s’impose »

Instruction Sanctorum Mater, relative à la procédure d’instruction pour les enquêtes diocésaines ou éparchiales

Le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la cause des saints, a présenté en février 2008, à la Salle-de-Presse du Saint-Siège l’instruction Sanctorum Mater, relative à la procédure d’instruction pour les enquêtes diocésaines ou éparchiales regardant les causes des saints. Il était accompagné de Mgr Michèle Di Ruberto et de Mgr Marcello Bartolucci, respectivement Secrétaire et Sous-secrétaire du dicastère.

Le Cardinal Préfet a expliqué que l’objectif de ce document est « de contribuer à ce que les normes en vigueur pour l’instruction diocésaine d’une cause de béatification et de canonisation s’appliquent toujours avec la plus grande attention ». Il a ensuite signalé que l’instruction se divise en six parties. « La première rappelle la nécessité d’une authentique réputation de sainteté pour commencer le procès, et explique les rôles et les devoirs de l’acteur, du postulateur et de l’évêque compétent pour la cause. La deuxième partie décrit la phase préliminaire de la cause qui arrive jusqu’à la concession du Nihil Obstat du Saint-Siège. La troisième partie a trait à l’instruction de la cause. La quatrième explique les modalités à suivre pour recueillir les preuves documentaires, et la cinquième celles à suivre pour les preuves par témoignage.

Dans cette dernière, un petit chapitre est dédié à « l’utilisation du magnétophone et de l’ordinateur ». La sixième partie enfin, concerne les actes conclusifs de l’enquête diocésaine pour la clôture de l’enquête ».

Faisant ensuite référence aux raisons de la publication, le cardinal a d’abord expliqué que les vingt-cinq dernières années écoulées depuis la publication par Jean-Paul II de la Constitution apostolique « Divinus Perfectionis Magister et de Normae Servandae » par la Congrégation pour la cause des saints, ont confirmé que « certaines dispositions de la loi n’avaient pas toujours été mises en pratique dans certains diocèses avec une grande précision », ce qui a « obligé la Congrégation à certaines occasions à fournir des éclaircissements et à demander aux curies diocésaines de corriger les erreurs ».

Il a ensuite ajouté que « les diocèses ne peuvent pas toujours compter sur des personnes spécialisées et avec une expérience pratique pour les différents devoirs inhérents à une cause de canonisation ». Ainsi, « la nécessité même, d’un document pour l’application de la législation, est apparue comme évidente, c’est l’objet de la présente instruction ». Le Cardinal Saraiva Martins a, en outre, souligné qu’« avec l’entrée en vigueur de l’actuelle législation sur les causes des saints, une idée sans fondement avait été répandue selon laquelle la tradition méthodologique du procès utilisée avait été remplacée par une enquête à caractère historique critique ».

« L’origine de cette confusion a-t-il reconnu est sans doute venue du fait que le terme « Inquisito » adopté dans le texte latin, seul officiel, pour désigner la procédure dans la phase diocésaine d’une cause de canonisation a été traduit par enquête qui peut prendre plusieurs sens... L’instruction redonne vigueur à la substance du procès des mêmes causes et souligne avec précision les normes qui doivent être observées ».

Enfin, le Cardinal a évoqué la quatrième raison pour laquelle le document a été publié : « dans un passage de la législation précédente à celle aujourd’hui en vigueur, il n’est pas apparu clairement pour certains que la vérification sérieuse et sévère de la réputation de sainteté ou de martyre constituait une condition préalable et absolument nécessaire à réaliser dans le diocèse, de façon que le procès puisse commencer moyennant les preuves irréfutables que le Serviteur de Dieu auquel se réfère la cause en question est bien considéré comme saint ou martyr auprès d’une large partie des fidèles qui s’adressent à lui dans leurs prières et lui attribuent des grâces et des faveurs par son intercession ».

Le pontificat de Benoît XVI a déjà enregistré 40 cérémonies de béatifications, au cours desquelles ont été béatifiés 563 serviteurs de Dieu (36 confesseurs et 527 martyrs parmi lesquels 48 prêtres diocésains, 485 religieux et religieuses, 30 laïcs et laïques, au total 509 hommes et 54 femmes). Le Préfet de la Congrégation pour la cause des saints a présidé 31 cérémonies, 18 en Italie et 13 dans 7 différents pays (Mexique, Portugal, Brésil, Espagne, France, Pologne et Autriche).

Jusqu’à aujourd’hui, les cérémonies de canonisation du pontificat de Benoît XVI sont au nombre de 4 (3 à Rome et 1 au Brésil), au cours desquelles 14 personnes ont été canonisées (2 évêques, 4 prêtres, 5 religieux et 3 religieuses).

Au total, les saints et bienheureux du pontificat actuel sont au nombre de 577.




 
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