LA MÉMOIRE BIAYENDA

« La Cause du Cardinal Émile Biayenda nous concerne tous, à tous les niveaux et toutes les couches sociales »

Mgr Bernard NSAYI au journal « La Mémoire »

Je vous remercie de me donner l’occasion d’apporter ma contribution à la Cause du Cardinal Émile BIAYENDA.

Mes félicitations à l’équipe de « La Mémoire » pour leur travail.

Parmi les différents témoignages sur le Cardinal Émile BIAYENDA, j’adhère totalement à celui de Sœur Solange LOZI, la sœur du Cardinal, dans le N° 89 de la Mémoire.

Pour moi, cet écrit figure parmi les meilleurs rapportés jusqu’à ce jour. Évitons de mettre tous les documents sur le même niveau. Il est nécessaire de faire la différence.

Beaucoup de choses ont été et seront dites sur la personne du Cardinal.

Nous devons hiérarchiser les documents :

1. En premier lieu : la Parole de Dieu ;
2. l’ensemble des écrits laissés par le Cardinal ;
3. l’interview de Sœur Solange LOZI ;
4. tous les autres documents.

Pour ce qui concerne la Cause du Cardinal, je suis convaincu que nous sommes en présence d’une belle Cause dont l’issue heureuse sera d’un grand profit, une grande joie pour tout le peuple de Dieu au Congo et dans le monde. Pareillement, je réaffirme que cette Cause NOUS CONCERNE TOUS, à tous les niveaux et à toutes les couches de notre société. Elle nous concerne tous, sans aucune confusion de rôles et sans aucune exclusion.

Soyons plus précis. Cette Cause concerne :

1. Moi qui vous écris, en tant que chrétien, prêtre et évêque ;
2. tous les évêques, mais plus particulièrement tous les évêques et Ordinaires de l’Église qui est au Congo ;
3. tous les prêtres, et plus particulièrement ceux de tous les diocèses du Congo ;
4. tous les chrétiens, spécialement les chrétiens de tous les diocèses, de toutes les paroisses du Congo, sans distinction de langue, de région, de religion.

Pour cela, nous sommes TOUS invités à produire des fruits de notre conversion, surtout sur les points suivants :

1. La prière personnelle et commune ;
2. l’écoute, la méditation et la pratique de la parole de Dieu et des commandements ;
3. la pratique des sacrements, spécialement ceux de la confession et de l’eucharistie ;
4. le repentir, la reconnaissance et la confession de nos péchés ;
5. la concrétisation dans notre vie de chaque jour, de l’amour véritable, du travail bien fait, de l’honnêteté, de la justice, de la vérité, du pardon, de la réconciliation et de la paix.

Nous devons opter pour la sincérité de notre vie personnelle. Ne cherchons pas à savoir d’abord de ce que font ou ce que doivent faire les autres. Cherchons d’abord à faire, chacun et chacune d’entre nous, ce que nous devons faire personnellement.

1. Je m’arrête ici pour aujourd’hui. J’attends vos réactions avant de poursuivre notre échange.

Mgr Bernard NSAYI,
Évêque émérite de Nkayi