Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville

jeudi 5 décembre 2024


L'église Ste Anne


Mgr THÉOPHILE MBÉMBA


Mgr BARTHÉLÉMY BATANTU


L'église St Pierre Claver


Mgr ANATOLE MILANDOU

LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

Émile Cardinal Biayenda aux différentes couches de la société

1- Aux prêtres :

Collaborateurs directs de l’Évêque dans l’apostolat et aux jeunes. Que les prêtres, surtout, se rappellent que c’est entre les mains de l’Évêque que le Christ fait passer les canaux de la grâce qui sanctifie les hommes… "Donc, n’agissez jamais en dehors de votre Évêque".

Je veux des prêtres bien formés, intellectuellement forts, pourvus d’une solide doctrine philosophique et théologique, et pastoralement engagés, par une charité sincère et transformante.

(Homélie du 10 Déc. 1975 à Pointe-Noire.)

 

2- Aux religieux / religieuses :

La vie consacrée doit développer des relations spirituelles et apostoliques toujours pleines, authentiques, à l’intérieur du tissu ordinaire des communautés chrétiennes, en partageant les biens spirituels : le chemin de la foi et l’expérience de Dieu, le charisme et les dons de l’esprit qui la distinguent.

Brazzaville, le 08 Septembre 1971

 

3- Aux Séminaristes :

On va aux maisons de formation pour y travailler, y aller chercher Dieu et sa volonté sur vous, d’y aller avec un esprit bon, docile, un esprit de fraternité, d’équipe, un esprit généreux, soucieux de faire de vos communautés une véritable famille, une pépinière qui aide les vocations hésitantes, frivoles à s’affermir. Fuyez la médiocrité, fuyez la frivolité. Songez à ces personnes que vous avez rencontrées et qui, dans la recherche du bonheur, savent mettre à la première place les biens moraux, les biens de l’homme, corps et âme.

27 septembre 1973

 

4- Aux laïcs :

Les laïcs ont aussi leurs droits et devoirs découlant de leur appartenance au corps mystique de Christ, de par leur baptême. Le laïc a un rôle privilégié dans le témoignage au sein des institutions séculières, qu’elles soient politiques, économiques, sociales et culturelles.

Abbé Biayenda 1967

 

5- Aux familles chrétiennes :

L’héritage familial, voilà un autre tabou : Pourquoi les enfants sont-ils considérés comme des étrangers dans la famille, après la mort de leur père. Certes, il est souhaitable que l’État légifère sur ces points et, en particulier, sur les problèmes de la succession : qu’il fasse en sorte que la veuve et les enfants soient respectés dans leurs droits. Et que ceux qui ont pris conscience de cette justice et qui s’efforcent de la mettre en pratique soient soutenus par la loi.

Lettre de Carême 1974

 

6- Aux catéchistes :

Pour l’avenir de nos Églises, il faut que les jeunes gens, filles et garçons, s’engagent au service de l’Église, pour initier les plus jeunes aux vérités de la foi, à la lecture de l’Évangile, à la pratique des vertus chrétiennes et à la vie en Église.

Session de l’ACECCT

 

7- Aux fraternités catholiques :

« Vous n’êtes pas un « muziki », vos statuts sont clairs là-dessus et merci de ce qu’ils sont clairs. Tenez-vous et demeurez sans cesse conscientes qu’en tout et partout comme les disciples d’Emmaüs ».

Le 20 octobre 1973, à Brazzaville.

 

8- Aux agents de santé (CDPS) :

Pour une guérison intégrale de l’homme, il est nécessaire que le personnel soignant, ou tout agent de santé, fasse avec le malade, l’expérience de Jésus souffrant : c’est-à-dire qu’au-delà des soins, il faut viser un accompagnement, un cheminement dans la foi : d’où il vous faut une formation spirituelle.

20 septembre 1975.

 

9- Aux jeunes :

Chers jeunes, sachez-le bien, vous êtes les premiers agents de votre propre formation et de votre éducation. Ne vous laissez pas distraire par qui que ce soit. Préparez-vous aux responsabilités qui vous attendent demain, dans le respect, l’obéissance et l’humilité.

7 octobre 1972.

 

10- Aux Légionnaires :

Il faut réciter le Rosaire, chaque jour, car une multitude de grâces y sont attachées : on obtient beaucoup de Dieu avec cette invocation de la Vierge Marie, Notre Mère. Elle nous aime beaucoup. Ceux qui la prient par le Chapelet deviennent, bien vite ses privilégiés.

Émile Biayenda, 1952.

 

11- Au Conseil Œcuménique (COECC) :

Il faut vivre l’œcuménisme non pas uniquement lors des célébrations des cultes organisés pendant la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, mais toutes les fois que nous avons l’occasion : mariage, veillées funèbres et d’autres célébrations liturgiques ou manifestations à caractère social auxquelles on veut donner un caractère œcuménique, par exemple : une œuvre sociale comme la construction d’une salle de classe ou d’un pont, le nettoyage de route qui nécessite la collaboration de l’effort des chrétiens d’Églises diverses.

(Lettre past. 29 sept.1973).

 

12- L’Éducation des enfants :

Elle doit viser au plein épanouissement de la personne humaine. C’est dire que l’éducation n’a pas pour cadre unique l’école. Ce que nous pensons trop souvent. Il ne s’agit pas de se débarrasser sur les enseignants d’une responsabilité qui nous incombe, à nous parents.

L’éducation, c’est toute la vie de l’enfant, c’est la maison, c’est le mouvement des jeunes, c’est le terrain de sports.

L’éducation des enfants revient en propre aux parents qui doivent jouir de la liberté de donner à leurs enfants, l’éducation qu’ils souhaitent. Puis à l’État dont le rôle est aussi très important. Il est le gardien du bien commun. Enfin, de l’État, parce qu’elle a pour fonction d’annoncer la voie du Salut, de communiquer aux croyants la vie du Christ et les aider, par une attention constante, à atteindre le plein épanouissement de cette vie du Christ.

(Lettre past. Carême 1974).

 

13- Aux militaires (Aumônerie militaire) :

Vis-à-vis de tous ceux qui posent des actes mauvais dans la société, que la Force de l’ordre aide la population à vivre dans la sérénité et la paix.

Mgr Émile Biayenda, 1976.

 

14- Sur le pardon : (Commission Justice et paix) :

Il ne faut jamais cultiver la haine en soi, il faut pardonner même à vos ennemis, il faut les aimer comme Dieu nous le demande : car le pardon est un don de Dieu dans le Christ.

Abbé Émile Biayenda, Lyon 9 février 1968.

 

15- Sur l’Unité Nationale :

Si l’unité est un besoin urgent pour la vie des hommes, pour la construction de ce monde, elle est un devoir et une mission. Être chrétien, c’est être un artisan de paix et d’unité.

Pointe-Noire, le 25 Nov ; 1973 En la Fête du Christ Roi.

 




 
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