Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville

jeudi 21 novembre 2024


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Mgr ANATOLE MILANDOU

LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

Abbé Justin Singha, Vicaire Général du diocèse d’Owando et Curé de la Cathédrale Christ Roi

En donnant sa vie pour les autres, le Cardinal Biayenda est un martyr.

Lors de notre séjour à Owando au mois de novembre 2006, l’Abbé Justin Singha, Vicaire Général du diocèse d’Owando et Curé de la Cathédrale Christ Roi de cette localité avait fait un bref exposé sur le processus que doit suivre une Cause de béatification et de Canonisation d’un Serviteur de Dieu. Parlant du Cardinal Émile Biayenda, l’Abbé Singha avait dit : pour son cas, le dossier était introduit comme martyre de la foi, don de soi pour les autres.

Abbé Justin Singha

Le martyr c’est le témoignage de quelqu’un qui a donné sa vie, qui est mort pour la cause des autres. A titre d’exemple, nous pouvons citer le cas du Japon, où, il y a eu des laïcs qui se sont donnés corps et âmes pour l’évangélisation mais lorsque les autorités de ce pays les maltraitaient, ces derniers n’ont pas fuit, ils ne se sont pas cachés. Ils étaient restés là imperturbables. Ainsi, dans ce pays, ils ont eu des saints laïcs. En Ouganda, nous avons les martyrs comme Charles Lwanga, Kisito et bien d’autres, eux n’étaient pas de leur vivant, des évêques, et près de nous, au Congo Démocratique, il y a eu un homme laïc Bakadja, lui fidèle à sa foi et à son Christ, n’a pas accepté la dictature du colon, a préféré donner sa vie pour son Dieu.

Le martyre, c’est quoi : c’est, donné sa vie, et versé son sang pour la cause de la foi.

Mais, pour les circonstances de la mort du Cardinal Émile Biayenda qui avait accepté donner sa vie pour que son pays soit en paix, parce qu’on avait voulu de sa tête pour régler les équilibres politiques. Nous le savons tous, que le Cardinal Biayenda avait la possibilité de fuir. Mais, lui conscient de ce qui devait arriver dans le pays a dit : « Si c’est ma tête qu’il recherche pour sauver le pays, je préfère donner ma vie pour la paix ».

L’Église, est un mystère, c’est pourquoi, on nous demande de beaucoup prier pour faire passer dans la tête des Congolais toujours dans la prière, que Biayenda est bien mort pour la paix de ce pays, donc, c’est un martyr, afin que chacun et chacune l’accepte comme tel.

Ainsi donc, la grâce du Cardinal Biayenda va toucher les cœurs des personnes même les plus incrédules pour qu’ils arrivent à accepter qu’il est un martyr. Je suis convaincu que le Cardinal agira dans ce sens. Nous devons prier pour que le Seigneur agisse encore et que la grâce du Cardinal Biayenda remplisse le cœur des Congolais pour que tous nous acceptions son témoignage de vie, et que unanimement, nous reconnaissions que Biayenda réellement est un martyr qui a donné sa vie pour la paix et à cause de sa foi.

 



 

Célébration du 30e anniversaire de la mort du Cardinal Émile Biayenda

Les Congolais de France sont déjà prêts

Afin de témoigner leur attachement au bon Cardinal Émile Biayenda, l’Association Cardinal Émile Biayenda-France (ACEB France) convie les Congolais présents à Paris ainsi que les amis du Congo à un office religieux qui sera célébré le samedi 24 mars 2007, à 15h30, en l’église Saint Charles, paroisse du Père René Tabard, au Blanc Mesnil (région parisienne), sise au 107 avenue Normandie Niémen 93150 Le Blanc Mesnil. Cet office sera présidé par le Père Daniel Pizivin, Vicaire général du diocèse de Saint-Denis en France.

Selon le président de cette Association, M. Gabriel Sounga-BOUKONO, « 30 ans après la disparition du vénéré Pasteur Émile Cardinal Biayenda, son souvenir demeure toujours vivant dans nos cœurs. Émile Cardinal Biayenda n’était ni un compétiteur politique, ni un chef de parti, ni un seigneur de guerre, mais, Homme d’Église, Prince de l’Église Catholique Romaine, premier Cardinal du Congo Brazzaville, deuxième Archevêque congolais de Brazzaville, Pasteur de son Peuple. Pourtant, le mardi 22 mars 1977, il est mort assassiné, pour des faits auxquels il était totalement étranger. Bien que la rumeur sur son éventuel enlèvement s’amplifiait à Brazzaville, suite à la mort du Président Marien Ngouabi, le vendredi 18 mars de la même année, il avait décidé de rester à la Cathédrale, plutôt que de fuir comme le lui conseillaient de nombreuses personnalités, pressentant que sa vie était en danger. « Je préfère donner ma vie pour le salut de mon Église et de mon peuple », répondait-il.

Voilà pourquoi, en union avec l’Église locale de Brazzaville qui va célébrer son 30e anniversaire, nous avons au niveau de la France pris des dispositions pour commémorer cet événement, a-t-il conclu ».

 




 
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