Au bord du lac

Au bord, là sur le rivage de la mer de Galilée, Jésus de Nazareth chemine et dit à Simon Pierre et à son frère André : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Mt 4,19).

Ils le suivent parce que cet appel a rejoint les frontières de leur cœur ; plus, c’est le point de départ d’une vocation qui les portera jusqu’aux extrémités de la terre, jusqu’au sacrifice de leur vie.

Sur le lac de Tiberiade, la tempête menace la barque, les apôtres ont peur. Au vent, Jésus donne l’ordre de s’apaiser, aux apôtres une interrogation : « Pourquoi avez-vous peur ainsi ? N’avez-vous pas encore de foi ? » (Mc 4,40).

Sur le lac, Simon Pierre peut marcher sur les eaux tant qu’il obéit à l’appel de Jésus et garde son regard fixé sur le Maître (Mt14,29).

Sur le lac, les apôtres font une pêche miraculeuse quand ils jettent le filet à droite du bateau comme le veut Jésus (Jn 21,6)...

Un jour, là-bas au lac de Malela Bombe, dans les profondeurs du pays de Pangala-Vinza, Émile Biayenda a répondu :« In verbo tuo laxabo rete : Sur ta parole, je vais jeter les filets » (Lc 5,5).

Une vocation qui l’a porté jusqu’au don total de sa vie. Pour mûrir, les vocations sacerdotales et religieuses attendent d’être arrosées d’amour et d’attention soutenue. Qui y pense ?

Abbé Albert NKOUMBOU