vendredi 27 septembre 2024
Se laver les mains pour se blanchir du complot de ceux et celles qui condamnent l’innocent reste, depuis des siècles, une déclaration d’impuissance de tous ceux qui gouvernent.
Ponce Pilate, procurateur romain en Judée et prétendu garant d’impartialité, n’en finit plus d’entrer et de sortir du prétoire (tribunal) ; il rejette les conseils de sa femme sur l’innocence de Jésus ; il confesse à haute voix qu’il ne lui trouve aucun motif de condamnation.
Puis, tremblant, plus effrayé et incapable de tenir tête aux vociférations des Juifs, Ponce Pilate se lave les mains et livre Jésus à la mort. Il le fait flageller ; ses soldats mettent une couronne d’épines sur la tête de Jésus et l’habillent d’un ridicule manteau de pourpre ; les crachats et les coups pleuvent sur lui.
Voilà la justice de ceux qui se lavent les mains sans se purifier le cœur : garder le pouvoir au prix des vies innocentes, faire croire au peuple qu’il participe au pouvoir de décision, fermer les yeux et les oreilles à la vérité et à la justice, laisser courir en liberté les bandits Barabas (Jn 18,40).
Le Cardinal Biayenda, victime lui aussi de la barbarie politique, disait « Jusqu’à ce qu’il revienne, il y aura sur la terre des temps où les masses suivront Jésus et l’acclameront, et aussi des temps où ces mêmes masses, sous l’instigation de certains de leurs maîtres, rejetteront Jésus malgré tout et choisiront Barabas... » (Menilmontant, France, le 6 mai 1973).
Peuple et Maîtres de ce monde, apprenez donc à décider sagement !
Abbé Albert NKOUMBOU
L’Invité du mois
L’Abbé Dieudonné Nathanaël SAMBA, Aumônier national de la Confrérie Cardinal Biayenda
Témoignage
Paroles prophétiques du Cardinal Émile Biayenda
Radio Magnificat |
|
Dans la même rubrique