Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville

jeudi 20 mars 2025


L'église Ste Anne


Mgr THÉOPHILE MBÉMBA


Mgr BARTHÉLÉMY BATANTU


L'église St Pierre Claver


Mgr ANATOLE MILANDOU

LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

« Émile Cardinal Biayenda, patron de la jeunesse congolaise »

Ont dit les jeunes du Renouveau Charismatique

« Émile Cardinal Biayenda, Patron de la Jeunesse Congolaise », c’est le cri de joie, le slogan qui était entonné de tout cœur par les milliers de jeunes du Renouveau Charismatique de l’Archidiocèse de Brazzaville, lors du pèlerinage organisé dans le cadre des exercices des sept Semaines au Mont Cardinal Émile Biayenda à Djiri, le 7 mai dernier.

Ils étaient près de 15 mille pèlerins de tous âges confondus, quelques uns en méditation, d’autres la joie de découvrir les lieux, ont gravi ladite colline distante de près d’un 1 km, avant d’atteindre le sommet où sont érigées deux grandes croix, l’une en aluminium et l’autre en bois.

C’est aux environs de 10h35 que tout a commencé, avec la sœur Armel Sounga-Malonga, la coryphée du jour soutenue, par l’équipe d’animation des EPV. Elles ont électrifié les pèlerins par des chants d’adoration, de louange sans oublier le cri de joie « Émile Cardinal Biayenda, Patron de la Jeunesse Congolaise ».

Malgré le retard pris, à cause des dispositions logistiques, la prière d’intercession du Cardinal Émile Biayenda a servi celle d’ouverture de la journée.

Le premier à prendre la parole, c’est le Père Richard Mouanda Le Savon, de la congrégation des Pères du St Sacrement, Vicaire en la paroisse St Pierre Claver qui axé son enseignement sur l’Évangile de St Luc 7,1-10. Le prédicateur a exhorté la foule en disant : cette rencontre est comparable à la rencontre de Jésus et la foule au Mont Tabor. Abordant le thème du jour : « Seigneur fais de moi une Eucharistie pour le monde », le Père Richard a poursuivi sa prédication avec un chant. Dans le corps de son exposé, il a demandé à chaque pèlerin de dire à celui qui est à ses côtés : « le Seigneur t’aime, Il t’a sauvé ». Son enseignement de près d’une vingtaine de minutes a été captivant : « la parole de Dieu donne vie, elle remet de l’ordre. La parole adressée à un frère ou à une sœur assure la confiance ». Parlant de l’Eucharistie, le Père Richard a dit : « l’Eucharistie n’est pas seulement le repas, mais cette parole qui réconcilie ».

Dans la liturgie de la messe, nous disons : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dit seulement une parole et je serai guéri ». a-t-il indiqué.

Sur le bon Cardinal Émile Biayenda, il a relevé le fait que toutes ses paroles ne s’articulaient que sur la paix, l’amour et l’encouragement. Notre bon Cardinal, avant de donner sa vie en sacrifice, avant de subir le martyre, nous a laissé un testament, mieux une parole de réconciliation, afin que les Congolais ne s’entretuent pas, ne se déchirent pas, à la suite de la mort du président Marien : « A tous mes frères croyants du nord, du centre et du sud en souvenir du Président Marien Ngouabi, nous demandons beaucoup de calme, de fraternité et de confiance en Dieu, Père de toutes races et de toutes tribus, afin qu’aucun geste déraisonnable ne puisse compromettre un climat de paix, que nous souhaitons tous ». Voilà une parole eucharistique, une parole de vie qui réconcilie, mais hélas....

Avant de terminer sa prédication, le Père Richard a invité au partage, car l’eucharistie, c’est aussi le partage, le détachement en soi. Faites-en l’expérience et vous verrez. En ce lieu, nous en sommes sûrs Jésus est parmi nous et, avec lui, le bon Cardinal Émile Biayenda.

Après cet enseignement de près d’une demi-heure, s’en est suivi le moment de repentance. C’est l’abbé Vincent Batantou qui a dirigé cette prière au cours de laquelle nous avons vu comment les jeunes et mêmes les adultes se sont sentis coupables de certains maux décriés. Ils ont reconnu les fautes commises çà et là. Les fautes qui ne sont pas acceptables la face à Dieu. Chacun a demandé pardon pour ses propres fautes, tels : l’adultère, l’avortement, la violence, la haine, le vol, le viol, le banditisme, etc.

Le péché, à travers le phénomène des détournements des femmes mariées par les hommes et vice-versa, le braquage, le mensonge, la calomnie, la médisance a pris corps au Congo.

Que le sang de Jésus mêlé à celui du Cardinal Émile Biayenda purifie aussi bien le Congo que les Congolais.

Un autre moment fort de la journée a été la célébration eucharistique présidée par l’Abbé Vincent Batantou, qui avait à ses côtés dix autres prêtres comme concélébrant. Dans son homélie, l’abbé Batantou a déclaré : « Ce temps est le nôtre. Nous sommes donc ce temps de l’agir du Saint Esprit. Nous sommes ce temps des miracles. Mais, malheureusement, notre Église ne veut pas vivre ce temps de miracles. Or, Jésus Christ n’a pas changé. Il est le même, hier, aujourd’hui et demain. Et si Jésus a fait marcher les boiteux, rendu la vue aux aveugles, a ressuscité les morts, il est capable de le faire aussi aujourd’hui. Si Pierre, si Jean et les autres apôtres ont opéré les guérisons, ne sommes-nous pas aussi capables de les opérer ?.

J’ai honneur de cette Église qu’on nous présente dans toute sa plénitude ».

Ensuite, l’Abbé Vincent a donné un témoignage d’une fille que son père avait transformée en femme de nuit.

« Qu’à cette sainte montagne où l’un de nos évêques, tata Biayenda, a été assassiné, que chacun de nous demande sa guérison, son miracle, il l’obtiendra par l’intercession de tata Biayenda », a-t-il conclu.

Signalons que ce genre d’activité de grande envergure doit toujours prendre fin avant 16hoo, ceci pour permettre aux gens de revenir sans précipitation. A la fin de ce pèlerinage, nous avons déploré le manque de service de sécurité pouvant réguler la circulation. Un bouchont de véhicules qui a en effet provoqué un embouteillage de près de trois quart d’heure. Heureusement, l’Abbé Germain Makouiza et quelques jeunes ont pesé de leur poids, pour rétablir la circulation. A cause de cette situation, les véhicules réquisitionnés étaient obligés de rouler à tombeau ouvert. Raison pour laquelle à la nuit tombée, une délégation des pèlerins de la paroisse Notre-Dame de Sangolo a vu son véhicule se retrouver dans un ravin avec quelques occupants. Heureusement l’on n’a pas déploré de victimes. N’espérons nous pas que la main de Tata Biayenda était avec nous ?

Grégoire YENGO DIATSANA

 




 
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