LA MÉMOIRE BIAYENDA
La Mémoire N° 144
Noël supasse le 25 décembre
Vivre l’Avent et célébrer Noël sont des manifestations authentiques et volontaires de la foi chrétienne. Une foi qui ne refuse jamais d’être recouverte par un discernement critique et une confession constante. En effet, le temps liturgique de l’Avent a une physionomie propre dans le calendrier chrétien. Il invite à retrouver le sens de Dieu, la dynamique de l’espérance et une présence humble à la réalité quotidienne.
Il est écrit : " Vivons dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux pour attendre le bonheur que nous espérons : la manifestation glorieuse de Jésus Christ, notre Dieu et notre Sauveur " (Tite 2,12-13).
Le nouveau Testament s’ouvre sur une généalogie : " Généalogie de Jésus Christ, fils de Dieu, fils d’Abraham " (Mt 1,1). Un texte pétri d’humanité et qui confesse que ce Jésus est le Christ de Dieu, le Messie annoncé et attendu.
L’évangile de Luc va plus loin et proclame la lignée ancestrale de Jésus, l’Emmanuel : " Jésus, fils d’Adam, fils de Dieu " (Lc 3,23-38). Jésus qui naît à Bethléem, est le nouveau Homme, le second Adam qui restaure l’humanité dans sa fidélité divine et donc dans notre propre filialité divine. Ces généalogies (Mt 1 et Lc 3) soulignent toute la réalité charnelle de l’Incarnation et tout le mystère de la Rédemption.
Noël nous dit l’accomplissement du dessein de salut offert par Dieu. Ainsi, notre propre foi chrétienne qui nous fait célébrer Noël n’a pas pour objet " la date du 25 décembre ", mais l’Incarnation du Fils de Dieu. Notre foi est inséparablement un acte d’intelligence, une ouverture de cœur et une décision de la volonté. Nous fêtons la grandeur de l’amour de Dieu qui fonde et donne sens à notre vie.
Joyeux Noël 2012 et Bonne Année 2013.
Abbé Albert NKOUMBOU
Sacrée Congrégation pour les Causes Saints
L’Église catholique de Tanzanie a engagé le processus de la Cause de béatification du président Julius Nyéréré
|
A l’heure même où une certaine partie de la population africaine essaie de se débarrasser des certains de ses dirigeants (en y parvenant parfois), il est bon de se rappeler qu’il existe une autre histoire, celle d’une population qui elle, remercie pour la qualité de quelques autres figures politiques. Puisse Nyéréré continuer à inspirer des vocations de dirigeants sincères et dévoués, au service de tous et du bien commun. |
La sainteté n’appartient pas au passé affirme le Cardinal Angelo Amato |
Paroles prophétiques du Cardinal Émile BIAYENDA
La coutume : une habitude, un usage passé dans les mœurs
Par l’Abbé Émile BIAYENDA, 1968
B o n n e et
h e u r e u s e
a n n é e
2 0 1 3
Radio Magnificat |
|