Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville
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LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

Rôle et attribution de la Congrégation pour les causes des saints

La Congrégation pour les causes des saints (latin : Congregatio de Causis Sanctorum) est une des neuf congrégations de la Curie romaine. Elle administre l’ensemble des processus de béatification et canonisation des saints. À sa tête se trouvent le cardinal préfet Angelo Amato. Il y a remplacé le 9 juillet 2008, le cardinal José Saraiva Martins. Ce denier est aidé d’un secrétaire l’archevêque Marcello Bartolucci.

La congrégation compte en tout trente-quatre membres, un promoteur de la foi, cinq rapporteurs et quatre-vingt-trois consulteurs.

Son rôle

D’après la constitution apostolique Pastor Bonus, la congrégation est chargée de « traiter tout ce qui, selon la procédure établie, conduit à la canonisation des serviteurs de Dieu ».

Son rôle est donc d’instruire les cas potentiels de canonisation, d’examiner les propositions et de juger si la cause peut être soumise au souverain pontife. Elle se prononce aussi sur le statut de docteur de l’Église attribué ou non aux saints. Enfin, la congrégation décide de l’authenticité chrétienne des reliques sacrées et est chargée de leur conservation.

Un Collège de rapporteurs présidé par un rapporteur général et aidé de consulteurs est chargé d’étudier les causes proposées (miracles, martyre, etc.).

La congrégation dispose de ses propres médecins pour l’analyse des guérisons et miracles.

Pour sa petite histoire

Le 22 janvier 1588 une « Congrégation des rites » est créée par Sixte Quint dans la constitution « Immensa Aeterni Dei » afin de contrôler le culte et traiter la canonisation des saints. Le Pape Paul VI, dans la constitution « Sacra Rituum Congregatio » du 8 mai 1969, divise celle-ci en deux congrégations distinctes : la Congrégation des sacrements et du culte divin et la Congrégation pour les causes des saints.

Enfin, dans la seconde partie de la constitution « Pastor Bonus » (CCR) du 28 juin 1988 qui réforme la Curie romaine, le Pape Jean-Paul II redéfinit le fonctionnement et le rôle de la congrégation.

Les différents Préfets qui se sont succédés à la tête de cette institution

Les miracles germent de la terre.

Les miracles ne tombent pas du ciel ; ils germent de la glaise du sol et de toute personne attentive aux besoins du pain quotidien de soi et du prochain.

 
Le cœur de Dieu, notre Père, n’attend que cela pour nous inonder de sa miséricorde et faire de nous un peuple en marche, dans la louange de Jésus-Christ et la lumière du Saint-Esprit.

Les miracles germent de la glaise du sol et du savoir-faire de ceux et celles qui reconnaissent les temps et les lieux de la présence divine. La multiplication des pains attend cinq pains et deux poissons fournis par des simples gens. L’eau est changée en vin excellent à Cana de Galilée grâce au regard généreux de Marie, la Mère de Jésus et à la disponibilité des serviteurs.

La pêche miraculeuse se nourrit d’abord de la fatigue nocturne des apôtres et de leur obéissance matinale au Maître des eaux profondes. L’aveugle Bartimée peut voir si seulement sa supplication déchire le vacarme des pas et l’indifférence des foules.

La générosité salvifique du Bon Samaritain vaut mieux que la sacralité et l’arrogance religieuse des prêtres et des Lévites de Jérusalem.

Le Maître de la vigne attend de tous une présence responsable à son champ, et non un appétit meurtrier sur son héritage. Les talents sont donnés à tous, seule la gestion bonne ou mauvaise en détermine les fruits et les mérites.

La Mémoire Biayenda le sait d’expérience par ses 12 ans d’existence : Le Seigneur Jésus-Christ envoie et renvoie en missions. Tous les diocèses, leurs paroisses et leurs différents instituts connaissent les calendriers de l’année pastorale. Le Seigneur Jésus confie et demande des comptes. Il veille et surveille ses brebis parce que chacune d’elle à du prix à ses yeux. C’est lui qui ordonne que les restes du pain multiplié rejoignent les paniers et que les perles ne soient jamais jetées aux pourceaux.

Qui sont ces opérateurs économiques ou ces procures diocésaines qui prétendent en savoir plus que Yahvé Dieu qui fixe et compte chaque cheveu de vos têtes ou en autorise la chute sans déranger votre sommeil ? Qui sont-ils ?

Les Évêques, les Pasteurs et tous les membres de la Conférence Épiscopale du Congo ont écrit et dit : « qu’eux aussi sont envoyés à la vigne du Seigneur » (Cf Message EEC-2011, n°1).

La Mémoire Biayenda leur dit merci, parce que leur présence aux côtés des fidèles chrétiens est la clé de l’émergence des miracles salvifiques.

Comment exorciser des projets pastoraux enthousiastes, éphémères et souvent fallacieux si nos Évêques, nos Pasteurs et tous les membres de la Conférence Épiscopale du Congo ne sont pas au coude à coude avec les fidèles chrétiens, dans le dur labeur d’une société en sueur de quête de soi et de gestation économique hésitante ?

Les miracles ne tombent pas du ciel, ils germent, poussent et se donnent à vivre dans des communautés chrétiennes qui savent être assidues à la Parole de Dieu, la fraction du pain, les prières et la charité fraternelle (Ac.2,42).

La Mémoire Biayenda en a l’expérience et la parabole des dix vierges en fait le récit (Mt 25,1-13).

Voilà pourquoi, je vous répète que «  Dieu nous rend souvent visite, mais la plupart des temps nous ne sommes pas chez nous ».

Où es-tu donc Adam ? Où es-tu donc Ève ?

Où sommes-nous pendant que s’ouvrent et se confirment 2012 Chemin d’Avenir ?

Abbé Albert Nkoumbou

 


 
 
 
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