Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville
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LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

La sainteté engendre la sainteté

A la cité du Vatican, le 17 décembre 2007, le Pape Bénoît XVI a reçu les différents postulateurs de la Congrégation pour les Causes des Saints. Dans son discours prononcé pour la circonstance, le Pape a dit : « Les Saints, si on les présente de manière juste dans leur dynamisme spirituel et dans leur réalité historique, contribuent à rendre plus crédible et attrayante la Parole de l’Évangile et la Mission de l’Église »

« Ces dernières décennies, l’intérêt religieux et culturel a augmenté pour les champions de la sainteté chrétienne, qui montrent le véritable visage de l’Église, sans tache, sans ride. Les Saints, si on les présente de manière juste dans leur dynamisme spirituel et dans leur réalité historique, contribuent à rendre plus crédible et attrayante la Parole de l’Évangile et la Mission de l’Église » Telles sont les paroles du Pape Benoît XVI adressées aux Postulateurs de Causes de Béatification et de Canonisation, de la Congrégation pour les Causes des Saints qu’il a reçus en audience le 17 décembre 2007.

Pape Benoît XVI

Le Saint Père a souligné que le contact avec les Saints ouvrait « la route à de véritables résurrections spirituelles, à des conversions durables, et à la floraison de nouveaux Saints. Les Saints, normalement engendrent d’autres Saints, et être proches de leur personne, ou même seulement de leurs traces, est toujours salutaire : cela purifie et élève l’esprit, ouvre le cœur à l’amour de Dieu et de nos frères. La sainteté sème la joie et l’espérance, elle répond à la soif de bonheur que les hommes, aujourd’hui encore, ressentent ».

Puis, le Saint-Père s’est arrêté un instant sur le travail accompli par tous ceux qui collaborent à l’étude des causes de béatification et de canonisation, en déclarant : « Tous les agents des Causes des Saints, même avec des rôles distincts, sont appelés à se mettre exclusivement au service de la vérité. La tâche des postulateurs, est donc fondamentale, que ce soit dans la phase diocésaine ou dans la phase apostolique du procès ; c’est une tâche qui doit se révéler irréprochable, inattaquable, inspirée par la droiture et marquée par une probité absolue. On demande aux postulateurs une compétence professionnelle, une capacité de discernement et d’honnêteté en aidant les Évêques diocésains à instruire des enquêtes complètes, objectives et valables du point de vue formel et substantiel. Elle n’est pas moins délicate et importante l’aide qu’ils apportent au Dicastère pour les Causes des Saints dans la recherche nécessaire, lors des procès, de la vérité à atteindre par une discussion appropriée, qui tienne compte de la certitude morale à acquérir et des moyens de preuve disponibles de manière réaliste ».

Toujours dans son discours, le Saint-Père a rappelé que vingt-cinq années étaient passées depuis la promulgation de la Constitution Apostolique « Divinus perfectionis Magister », avec laquelle Jean Paul II « voulut revoir la procédure des Causes des Saints et, en même temps, pourvoir à la réorganisation interne de la Congrégation, pour pouvoir aller au-devant des exigences des experts et des désirs des pasteurs », en assurant une facilité plus grande de procédure dans les causes, et en conservant toujours la solidité des recherches ». Par les béatifications et les canonisations, poursuivit le Saint-Père, l’Église « rend grâce à Dieu pour le don de ses enfants qui ont su répondre généreusement à la grâce divine, elle les honore et les invoque comme intercesseurs. Dans le même temps, elle présente des exemples resplendissants à l’imitation de tous les fidèles, appelés par le Baptême à la sainteté qui est le but proposé à chaque étape de la vie ».

En regardant ces nombreux frères et sœurs de toutes les époques, « les communautés ecclésiales sont amenées à prendre acte de la nécessité que, même en ce temps que nous vivons, il y a des témoins capables d’incarner la vérité éternelle de l’Évangile dans les circonstances concrètes de la vie, en faisant un instrument de salut pour le monde entier ». Le Saint-Père a cité à ce sujet l’Encyclique « Spe Salvi » : « notre agir n’est pas indifférent devant Dieu et qu’il n’est donc pas non plus indifférent pour le déroulement de l’histoire. Nous pouvons nous ouvrir nous-mêmes, ainsi que le monde, à l’entrée de Dieu : de la vérité, de l’amour, du bien. C’est ce qu’ont fait les saints, qui, comme « collaborateurs de Dieu », ont contribué au salut du monde » (n°35).

Sources : www.vatican.va (S.L.)- E.S.M.
Ce document est destiné à l’information

 



 

Ce que nous devons savoir ...

Pendant qu’il y a une célébration quelconque en la Cathédrale Sacré-Cœur, notre centre d’intérêt devra être fixé devant l’autel de la messe. Donc, il nous est interdit de prier devant les tombes de nos pasteurs pendant qu’il y a messe, adoration du St Sacrement, l’exercice du chemin de croix. A cela, il faut retenir : concernant les manifestations qui peuvent entourer les lieux où a vécu le serviteur ou la servante de Dieu, ainsi que son tombeau, l’Église s’assure qu’il n’y a pas un culte public qui entraînerait des abus, des illusions collectives, des déviations par rapport à une légitime vénération privée.


 
 
 
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