samedi 7 juin 2025

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LA MÉMOIRE BIAYENDA

 
 
 
 

Le « buboloïsme » n’est plus permis

Confrérie Émile Biayenda de l’Archidiocèse de Brazzaville

Le lundi 26 octobre 2009 en la paroisse Notre-Dame de l’Assomption de Brazzaville, une messe solennelle a été célébrée en mémoire de l’ordination sacerdotale de monsieur l’Abbé Émile Biayenda. Au cours de cette messe, 110 membres de la Confrérie Cardinal Émile Biayenda ont fait leur engagement de suivre définitivement le Christ à travers ce mouvement d’apostolat.

Présidée par l’Abbé Dieudonné Nathanaël Samba, curé de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption et aumônier national de la Confrérie Émile Biayenda qu’entouraient Mgr Michel Kouaya-Kombo, prélat de sa sainteté et ancien curé de cette paroisse, Messieurs les abbés Brice Banzouzi, vicaire à la paroisse Notre-Dame des Apôtres Sangolo et aumônier diocésain de cette confrérie, Same Akomo Tchoua, vicaire à la paroisse St Michel de Ngangouoni et le Père Thomas Boudzoumou, vicaire à la paroisse Saint Pierre Claver, cette messe à caractère diocésain a connu la participation d’une foule clairsemée.

Confrérie Émile Biayenda

Durant cette célébration eucharistique qui a duré plus de deux heures, les membres de la Confrérie Émile Biayenda de l’Archidiocèse de Brazzaville ont suivi près d’un quart d’heure, l’exhortation de monsieur l’Abbé Dieudonné Nathanaël Samba entrecoupée de quelques refrains de chants. Il a dit en substance : « Le Cardinal Émile Biayenda, en consacrant sa vie pour son peuple, en s’offrant à la suite du Bon Pasteur pour le salut du peuple congolais a ouvert un chemin de vie pour les générations congolaises d’aujourd’hui et de demain. Notre bon Cardinal dont nous nous souvenons aujourd’hui de la date de son ordination sacerdotale a ouvert le sentier de la négation des pseudo-valeurs du monde à l’envers dans lequel végète la majeure partie de l’élite du pays ».

Pour nous chrétiens en général et pour tous les membres de cette confrérie, devait-il ajouter : « Émile Cardinal Biayenda demeure un modèle que nous pouvons imiter : un modèle de pureté et de profondeur spirituelle ; un modèle de vérité et de véridicité devant Dieu et les hommes. Sa figure doit aider à remplir l’Église du Congo marquée par un « vide » caractéristique au niveau des modèles et des formes. Sa personnalité peut devenir une planche de salut pour le pays en quête de pertinence historique. Son histoire contribuerait à convertir notre histoire nationale, notre église locale et notre vie personnelle en une saison scintillante de beauté, d’unité et vérité en Jésus-Christ ».

Notre méditation, a poursuivi l’orateur : « doit être en partie la compassion du Christ qui est porté en chacun de nous. Jésus veut nous parler. A chacun et à chacune, « Dieu nous demande de faire et de dire toujours du bien pour les autres », à l’instar de la devise du groupe : « Amour et joie dans nos cœurs ». Soyons des artisans de la paix, a martelé l’aumônier national.

Ne voulant rater cette occasion, l’Abbé Samba, a interpellé la conscience des nouveaux adhérents sur ce que doit être et doit faire un membre de la confrérie comme œuvre de charité auprès des veuves et des orphelins. Il leur a aussi attiré l’attention de ne pas ressembler aux autres personnes qui sont attachées aux biens matériels de ce monde, esclaves de l’argent, du sexe ou de la vie facile. Ensuite, il a décrié un fait devenu à la mode, celui de rechercher les honneurs. Enfin, il a terminé sa prédication par une prière.

Après l’homélie, le tour revenait au Coryphée d’inviter le président diocésain, M. Jean Louis Bassinga afin de faire l’appel des nouveaux adhérents. Ils étaient près de 110 membres venus des différentes paroisses de Brazzaville pour s’engager dans ladite confrérie. C’est monsieur l’Abbé Brice Banzouzi, aumônier diocésain qui a reçu leur engagement. Avant le port de foulard du groupe, l’aumônier diocésain a une fois de plus saisi cette occasion pour dire aux nouveaux venus dans le mouvement « de ne pas céder au « buboloïsme », c’est-à-dire à la paresses dont sont souvent l’objet certains membres après leur engagement. Ne choisissez pas les activités à mener. Vous devez participer à toutes les activités programmées par le diocèse ou vos groupes respectifs. Toutefois, a dit l’aumônier diocésain, je suis quel que peu déçu par la non participation effective de toutes les confréries à la présente messe qui a marqué le lancement des activités de l’année pastorale 2009-2010. Je m’attendais à un nombre plus grand que celui-ci, mais hélas ! », s’est-il plaint.

Il faut rappeler qu’au cours de cérémonie d’engagement, il a été remarqué la présence parmi les nouveaux adhérents dans la confrérie des petits enfants âgés de 9 à 12 ans. Et l’Abbé Brice Banzouzi de demander aux responsables de la confrérie d’Émile Biayenda de la paroisse de Kibina où sont originaires ces enfants, « de bien les encadrer. Entretenez-les, car ce sont eux notre pépinière ».

Malgré l’absence de bon nombre de paroisse à cette messe, celle-ci a été une réussite.

Grégoire YENGO DIATSANA

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