Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville

mercredi 4 juin 2025


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LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

« Le monde a besoin de saints qui suscitent des résurrections spirituelles »

déclare Benoît XVI :déclare Benoît XVI :

Un appel du Pape à la sainteté qui doit retentir dans le cœur de tous ceux qui veulent porter au monde le message du Christ. « Le plus grand missionnaire, c’est le saint » écrivait son prédécesseur Jean-Paul II dans Redemptoris Missio...

Le monde a besoin de figures de saints qui provoquent des « résurrections spirituelles », a déclaré le pape Benoît XVI.

En effet, Jean-Paul II avait réformé la procédure de reconnaissance des vertus héroïques, de béatification, et de canonisation, c’est-à-dire la recherche des documents et des témoignages sur la sainteté, la vie et la mort, le martyre, de catholiques du monde entier.

Rappelons que les « postulateurs » sont ces personnes chargées de vérifier « l’objectivité et l’exhaustivité » des documents attestant la sainteté de ces serviteurs de Dieu dont le dossier, le procès diocésain une fois conclu, a été communiqué à la congrégation romaine.

Benoît XVI a surtout souligné que les saints engendrent des saints, et la sainteté sème joie et espérance dans un monde qui en a soif.

« Les saints, disait-il, s’ils sont justement présentés, dans leur dynamisme spirituel et dans leur réalité historique, contribuent à rendre plus crédibles et plus attirantes la Parole de l’Évangile et la mission de l’Église ».

« Le contact avec eux, insistait le pape, ouvre la voie à de vraies résurrections spirituelles, à des conversions durables, et à la floraison de nouveaux saints. Les saints engendrent normalement d’autres saints, et la proximité de leurs personnes, ou même seulement de leurs traces, est toujours salutaire : elle purifie et élève l’esprit, elle ouvre le cœur à l’amour de Dieu et des frères. La sainteté engendre la joie, l’espérance, et répond à la soif de bonheur que les hommes ressentent aujourd’hui aussi ».

« Ces dernières décennies, poursuit Benoît XVI, l’intérêt pour ces « champions de la sainteté chrétienne » a notablement augmenté : « par les béatifications et les canonisations, disait-il, en effet, l’Église rend grâce à Dieu pour le don de ses enfants qui ont su répondre généreusement à la grâce divine, les honore et les invoque comme intercesseurs. Les saints et les bienheureux, qui, par leur existence, confessent le Christ, sa personne, sa doctrine, et restent étroitement unis à lui, sont comme une illustration vivante de l’un et de l’autre aspect de la perfection du divin Maître. C’est pourquoi le travail des postulateurs est, particulièrement précieux », dans la phase diocésaine comme dans la phase romaine du « procès ».

Le pape leur a donc recommandé non seulement la « rectitude », mais aussi la « recherche de la vérité », en brossant comme un « portrait robot » du postulateur : « Il faut compétence professionnelle, capacité de discernement, et honnêteté, pour aider les évêques diocésains dans l’instruction d’enquêtes complètes, objectives et valides, du point de vue formel et substantiel ».

Mais leur contribution n’est pas moins « délicate » et « importante » auprès du dicastère romain, pour la « recherche de la vérité à atteindre dans le procès grâce à une discussion adéquate qui tienne compte de la certitude morale à acquérir et des moyens de preuve disponibles, de façon réaliste », conclu le pape Benoît XVI.

Jean-Baptiste Maillard




 
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