LA MÉMOIRE BIAYENDA
La Mémoire N° 201
Première homélie de Mgr Anatole Milandou, nouvel évêque auxiliaire de Brazzaville
- Mgr Anatole Milandou
CATHOLIQUE CONGOLAIS : OÙ VA TON ÉGLISE ?
Dépassons nos divisions, nos instincts tribaux. Mettons notre confiance en Dieu, en sa fidélité et la foi en ses promesses, car elles seules garantissent la réalité de cet avenir radieux que le Seigneur nous propose. Espérer contre toute espérance.
Cardinal Angelo Becciu, nouveau préfet de la Congrégation pour les causes des saints
- Cardinal Angelo Becciu
« J’ESPÈRE TROUVER DES MODÈLES DE SAINTETÉ DANS TOUTE L’ÉGLISE UNIVERSELLE »
Non à l’anarchie liturgique
Au cours des célébrations eucharistiques (messes) et celles des autres sacrements et sacramentaux, les actions liturgiques chrétiennes catholiques ne sont pas les fruits spontanés de l’anarchie ou de quelque prurit charismatico-pharisien ; Elles tiennent lieu selon des normes établies et certifiées par l’expérience mystique fondées sur l’Écriture, la Tradition et le Magistère de l’Église. Elles exigent, en soi et en vue de leur efficacité, une préparation méticuleuse et responsable, une intelligence pratique ouverte à la foi, une participation engagée, autant de la part de ceux qui les président que de celle des participants.
Les mystères célébrés, les prières, les rites et les lieux du culte religieux chrétiens doivent traduire et signifier la communion avec Dieu et le devenir divin de l’humanité en Jésus-Christ. Nous lisions, il y a quelques années dans un journal parisien, les lignes suivantes qui, à notre avis gardent leur pertinence : « Les rites sont l’ensemble des attitudes et des actes qui font reconnaître, participer et bénéficier du surnaturel… L’homme est fort exigeant à l’égard des rites ; plus le monde quotidien change, plus on s’attache à la permanence du rite. Tout changement dans les rites provoque l’étonnement, l’imitation, voire l’incompréhension, la critique et la désaffection.
On peut aussi très probablement dire (contrairement aux conclusions d’un raisonnement superficiel) que les rites survivent aux croyances, mais que les croyances ne survivent pas aux rites. C’est en tout cas une grave erreur de penser que les rites puissent dégénérer dans l’anarchie sans que les croyances le fassent aussi ».
(G. Fourastié, dans Le Figaro, 6-7-1973).
À la gloire de Dieu et le salut du monde.
Abbé Albert NKOUMBOU
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