Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville

LA MÉMOIRE BIAYENDA

Neuvaine Mars 2017

lundi 27 mars 2017

Neuvaine dédiée au Bon Cardinal Émile Biayenda
Du 13 au 21 mars 2017

40ème anniversaire

 

Thème :

« Il n’y a donc pas de paix sans pardon mutuel et véritable ».
(Cardinal Émile Biayenda)

 


SCHÉMA DE LA NEUVAINE DÉDIÉE AU BON CARDINAL ÉMILE BIAYENDA

- Chant de rassemblement :

- Invitation à la prière (acte pénitentiel)

- Kyrie, suivie de l’absolution

- Lecture de la Parole prophétique du jour

- Chant de méditation : Je crois en toi mon Dieu (Français, lari ou lingala)

- Chant d’acclamation

- Lecture biblique du jour suivie d’un bref commentaire

- Prière universelle (spontanée de 4 personnes, ou désignation des 4 membres des différents groupes)

- Récitation du chapelet (Mystère du jour)

Lire les intentions de prières,(Cf Fascicule)

- Quête (à transmettre à la Procure)

- Prière pour la Cause de Béatification et de Canonisation du Cardinal Émile BIAYENDA.

- Bénédiction et Chant de sortie

 


QUELQUES DIRECTIVES

1 - Étant donné que cette activité est diocésaine, il est demandé à toute la communauté paroissiale de participer à la neuvaine.

Aucune autre activité ne peut être programmée à la même heure.

2 - Commencer l’exercice de la neuvaine dans l’après-midi, à l’heure qui convient à chaque paroisse.

3 - Le vendredi, la neuvaine est incluse dans l’exercice du chemin de Croix. À la fin de cet exercice, lire la parole prophétique du jour et réciter trois Ave Maria, suivi de la prière pour la Cause du Cardinal.

4 - Le dimanche, après le chant d’action de grâce, lire les paroles prophétiques du jour, réciter trois Ave Maria suivie de la prière pour la Cause de Béatification et de Canonisation du Cardinal Émile Biayenda.

5 - Le mercredi 22 mars 2017 : Célébration du 40ème anniversaire de la mort du Cardinal Émile Biayenda. Messe à la Place Mariale de la Cathédrale Sacré-cœur à 14h30.

 


Pourquoi faisons-nous une neuvaine de prières

La neuvaine est une prière particulière qui s’adresse à un saint, à un ange ou à la sainte Vierge. Elle s’enrichit souvent d’oraison et d’invocations diverses. On l’appelle ainsi parce qu’elle est répétée neuf jours de suite (de préférence à la même heure) au cours des jours qui précèdent la fête du saint intercesseur. On conseille à ceux qui le peuvent d’accompagner cette neuvaine d’une messe et d’une communion (pour ceux qui sont en règle avec l’Église).

La neuvaine est une forme de prière traditionnellement reconnue dans l’Église. Pour ce qui est de la tradition de neuf jours consécutifs, il faut se rappeler qu’autrefois, les grandes fêtes liturgiques duraient huit jours. Avec la célébration de la veille (vigile), cela faisait neuf. D’où la qualification de neuvaine.

Le nombre 9 est symbolique. Il exprime la plénitude sainte Trinité (3 x 3), la continuité, la persévérance.

Ce nombre évoque aussi les 9 chœurs des anges : les Séraphins, les Chérubins, les Trônes, les Puissances, les Principautés, les Dominations, les Vertus, les Archanges et enfin les Anges.

La neuvaine réussie souvent là où de simples prières ont échoué. Elle s’adresse obligatoirement à Dieu par l’intermédiaire d’un de ses élus ou d’un de son futur élu comme nous le faisons pour le Cardinal Émile Biayenda, chaque année du 13 au 21 mars.

Le Padre Pio qualifiait sa neuvaine d’irrésistible... « Il faut persévérer ! Soyez constants et persévérants dans la prière, même si nous ne sentons rien. C’est la volonté qui est récompensée par Dieu, et non le sentiment ».

Voilà pourquoi, il ne faut jamais oublier le Père de toutes choses, le seul capable d’accéder notre demande et de l’exaucer.

Bon déroulement de la neuvaine !

 


PAROLES PROPHÉTIQUES ET TEXTES DE MÉDITATION DU CHAPELET

PREMIER JOUR

Lundi 13 Mars 2017 :

PAROLES PROPHÉTIQUES

Prions avec ferveur pour l’avènement du Christ dans notre Congo

Oui, béni soit Dieu pour cette grâce insigne qu’il accorde à notre jeune Église du Congo. Vous êtes, certainement, animés de sentiments de vive reconnaissance envers Dieu...

Que la bénédiction de Dieu descende sur notre Père commun le Pape, sur son Délégué Apostolique et sur notre Archevêque Mgr. Théophile Mbemba qui préside à la charité du Christ dans l’Église de Brazzaville. C’est par eux que Dieu m’a fait directement parvenir son appel, sa grâce de choix... Bénédictions donc sur eux, sur tous ceux qui, de près ou de loin, ont souhaité et acclamé ce choix. Bénédictions enfin sur toute la chrétienté qui, par sa sympathie et ses joyeuses et constantes prières, m’a prêté et devra me prêter main forte pour porter cette croix de salut que le Seigneur vient de poser sur mes épaules. L’union fait la force, c’est un fait : ainsi, tous dans l’Église du Congo, prêtres, religieux, religieuses, laïcs et hommes de bonne volonté, tous unis dans le Christ, nous devons porter cette charge ensemble et chacun à sa place dans cette Barque de Pierre.

Oui, le Seigneur, devant la maison immense qui défie nos forces, nous demande instamment de prier. Aussi, comptant sur vos ferventes prières, avec le secours des saints et de nos prédécesseurs (Évêques, prêtres, religieux, religieuses, catéchistes, hommes de bonne volonté) qui ont sacrifié leurs vies pour l’avènement du Christ dans notre Congo, nous croyons que l’aide de Dieu nous sera assurée pour poursuivre l’implantation du Règne du Christ, ce règne de justice et de paix, ce règne d’amour et de charité pour lequel Dieu nous appelle à prendre place dans le Collège des successeurs des Apôtres.

Tout comme Pierre après sa pêche infructueuse et devant l’injonction du Seigneur je dis avec confiance :

«  Sur ta Parole, Seigneur, je jetterai le filet. » (Lc 5,5)

À vous tous, mes frères, et à chacun de vous la paix du Christ ressuscité à jamais. Amen.

Mgr Émile Biayenda,
Message à la chrétienté, après sa nomination comme Archevêque Coadjuteur,
le12 avril 1970

Textes de méditation avant la récitation du chapelet :

Le pardon, un signe d’amour

Il était une fois, Émile Biayenda, dans son jeune âge, au Séminaire de Mbamou, dans les années 44, les élèves étaient répartis en groupe. Chaque groupe avait son jour pour aller puiser de l’eau à la source. Mais un jour par inadvertance, un élève va casser une dame-jeanne d’eau pendant le transport.

Le Père Directeur pris de colère demande aux élèves : «  qui a cassé cette dame-jeanne ? ».

Comme personne n’osait parler, le jeune Émile Biayenda va dire que, c’est lui qui avait commis ce forfait. Le Père Directeur le prie de payer cette dame-jeanne d’eau et il dut quitter le petit séminaire de Mbamou, pour se rendre chez ses parents vivant à Vindza (distant de 150 km environ), pour chercher auprès de son frère aîné de quoi s’acheter une autre dame-jeanne de substitution. Ce trajet, il l’a parcouru à pied pendant 3 jours de marche. En quittant, le séminaire, il ne pouvait plus revenir. Mais comme, il y avait en lui, cet appel du Maître, «  Émile, viens suis-moi  », il était revenu au Séminaire.

Toujours étant au Séminaire, pendant les grandes vacances, chaque séminariste était envoyé dans l’une des paroisses données. Le jeune Émile Biayenda, lui, fut envoyé à la paroisse Saint François d’Assise. Un jour, le Père Curé lui demanda en tant que séminariste stagiaire, de vider une fosse septique pleine d’immondices nauséabondes, à l’aide d’un seau. C’est ce qu’il fit...

Devenu, plus tard, Prêtre, Évêque puis Cardinal, bref Prince de l’Église, et lorsque ses condisciples le lui rappelèrent, Émile Cardinal Biayenda leur disait toujours : « Oubliez cela, il faut savoir donner votre pardon à tous ceux qui vous ont rendu la vie difficile. C’est cela aimer et pardonner aux autres ».

Nous aussi, pouvons-nous facilement oublier le mal que les autres nous ont fait ?

 


DEUXIÈME JOUR

Mardi 14 Mars 2017 :

PAROLES PROPHÉTIQUES

Bâtir un Congo juste et paisible, une cité où l’on est heureux de vivre.

Frères et sœurs dans le Christ,

« Allez disait-il, de par le monde entier proclamez la Bonne Nouvelle ».

Voilà la bonne nouvelle que nous devons annoncer à temps et à contre temps. Car grâce à l’évangile du Christ l’homme redevient grand de la grandeur de Dieu, digne de respect.

Voilà mes Frères, la merveille que le Seigneur veut réaliser dans le monde et dans notre Congo lorsqu’il choisit de nouveaux serviteurs dans l’Église.

C’est parce qu’ils sont Fils de Dieu que les hommes sont tenus de bâtir une société de justice, de paix, d’amour.

C’est cette transformation profonde qu’opère l’esprit de Dieu qui continue d’agir dans le monde par l’intermédiaire de tout homme de bonne volonté.

C’est cela la bonne nouvelle qui nous fait agir vis-à-vis du prochain, au-dessus de toutes considérations humaines, sans discrimination de régions, de race, de langue et de talents.

«  Il est grand le mystère de la foi  »

C’est cela que le Christ nous demande : être des témoins partout et en tout temps ; mieux croire en Dieu, c’est mieux croire en l’homme et en tout ce qui touche à l’homme.

La tâche, mes frères, est immense : celle de rénover le monde et d’instaurer toutes choses dans le Christ ; il s’agit de promouvoir un monde juste et humain ; il s’agit de bâtir un Congo juste et paisible, une cité où l’on est heureux de vivre. Le Christ est venu nous apprendre à bâtir un monde nouveau.

Voici son principe de base : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas que les autres vous fassent. »

Mgr Émile Biayenda,
Extrait homélie, première messe pontificale comme Archevêque Coadjuteur,
Septembre 1970.

Texte de méditation avant la récitation du chapelet :

Accorder votre pardon à tout le monde.

Le 3 Août 1976 à Maléla-BOMBE, son village natal, situé à quelques deux ou trois kilomètres de Vindza. Le Cardinal Émile Biayenda était allé pour quelques jours de repos. Le dimanche, il célèbre la messe avec les gens du village, qui lui réservaient toujours un accueil chaleureux, animé de quelques coups de fusil. Pendant l’homélie, le Cardinal a posé la question suivante : « Si on tue quelqu’un de votre village, une personne que vous aimez bien et qui est innocente, que ferez-vous ? ».

Les gens de Maléla-Bombé ont naturellement répondu : « Nous irons venger notre confrère », Le Cardinal reprenant la parole devait les corriger : « Non ! Vous n’avez pas à vous venger. Vous devez recourir à la justice et surtout vous devez pardonner, aux assassins. Dieu ne nous, a pas créés pour nous massacrer les uns les autres ou pour venger le sang... » Le lendemain de cette causerie, un certain monsieur Loumouamou a fait un rêve : « On y avait étalé par terre une peau de panthère, symbole de la chefferie. Cette peau était couverte de sang. Puis sur cette peau, on est venu étaler un grand homme, assez âgé ». Il a raconté le rêve au Cardinal et à tous ceux qui étaient venus à la rencontre du Pasteur.

Paradoxalement, le Cardinal n’a donné aucune réponse. Sauf, qu’il a dit après un moment de silence « Cessez les tirs ! ... Diminuer de tirer les coups de fusil pour célébrer mon retour à Brazzaville ». 7 mois plus tard, le Cardinal Émile Biayenda est assassiné et les gens avertis comprirent que les paroles de son homélie et le rêve étaient prophétiques.

Nous aussi, demandons à Dieu par l’intercession du bon Cardinal Émile Biayenda, d’avoir cet esprit de la non vengeance.

 


TROISIÈME JOUR

Mercredi 15 Mars 2017

PAROLES PROPHÉTIQUES

Conjuguons nos efforts pour une nation juste.

Mes bien-aimés,

Oui ! Tous les chrétiens du monde crient : «  Que ton règne vienne  » qu’est-ce que cela veut dire ? cela veut dire que si le Christ règne vraiment et si le Christ est accepté comme maître et Roi de notre vie par tous les chrétiens, notre vie connaîtra la justice, notre foyer connaîtra des relations de justice familiale, nos marchés, nos bureaux, nos magasins, nos quartiers, nos villages, nos compagnes, notre pays tout entier par vous connaîtront la vraie justice, les vraies relations de justice, de paix et d’amour, tâche immense qui nous incombe, tâche à laquelle l’évêque est appelé à présider, tâche belle et noble qui mérite tout notre dévouement, frères chrétiens.

Tous nous conjuguerons nos efforts. Mais cette tâche, c’est Dieu qui la réalisera, car c’est lui seul qui saura susciter en tous les milieux les promoteurs de la justice et de la paix : païens, ou chrétiens et cela dans tous les milieux.

C’est pourquoi, frères bien aimés, Mgr. L’Archevêque et moi-même, votre humble serviteur, nous vous invitons avec le Christ à prier beaucoup pour que l’Esprit de Dieu continue d’agir par nos mains dans ce monde, plus précisément dans notre pays le Congo.

Mgr Émile Biayenda,
Extrait homélie, première messe pontificale comme Archevêque Coadjuteur, Septembre 1970

Texte de méditation avant la récitation du chapelet :

Un pardon sincère et sans condition.

Dans les années 1965, la chrétienté de St Jean Marie Vianney de Mouléké avait vécu en paroisse son arrestation. Mais peu avant celle-ci, il y avait un fait que certains aînés de la paroisse se rappellent bien. Un jour, un voleur est venu une nuit à la paroisse, où il était Curé et avait réussi à voler les poules de l’abbé Émile Biayenda. Nous signalons que le jeune prêtre élevait des poules. Ayant constaté la disparition de ses poules, de bon matin, l’Abbé Émile Biayenda, sachant que c’est au marché où l’on pouvait vendre et acheter les poules, prend sa voiture et se rend au grand marché d’alors : Poto-Poto. Arrivé sur les lieux, il se rend du côté où l’on avait l’habitude de les vendre. Là, arrivé sur les lieux, il trouve quelqu’un qui était en train de vendre ses poules, car toutes ses poules, il les reconnaissait facilement. Le jeune abbé coinça le voleur. Celui-ci avoua que c’était à lui. Alors, tranquillement, M. l’abbé reprit ses poules. Informés de ce vol, les policiers arrivèrent sur les lieux. Ils demandent au jeune abbé, Émile Biayenda, le sort qu’il devait réserver au voleur. Lui de répondre : « je lui pardonne, ne le mettez pas en prison et ne lui faites aucune amende ». Ils le relâchèrent et le voleur repartit chez lui.

 


QUATRIÈME JOUR

Jeudi 16 Mars 2017

PAROLES PROPHÉTIQUES

Le dialogue s’avère absolument nécessaire.

Frères humains, que la splendeur de cette assemblée au nom du Seigneur qui nous a créés, nous révèle la joie de vivre en frères, et nous donne le désir sincère de rechercher l’unité, l’entente, le respect mutuel entre les personnes, en vue de marcher ensemble et de conjuguer nos efforts pour promouvoir le bien de tous dans notre cher pays, le Congo que nous voulons tous voir beau et organisé ! La construction d’un pays est si vaste qu’une seule organisation ne suffira pas.

Il faut le concours des efforts de tous les hommes de bonne volonté, chacun selon sa compétence, selon sa place, selon son ordre. A la suite de saint Paul, l’expérience quotidienne montre que pour mener une construction à bonne fin, une chose s’avère absolument nécessaire : le dialogue. Le dialogue, c’est l’art de demander à chacun de faire ce qu’il sait faire pour le bien commun.

Qu’il me soit permis de rappeler aux chrétiens le devoir impérieux qui leur incombe de la part du Christ leur Chef, de prier pour l’éveil, l’épanouissement et la persévérance des vocations de tous genres et de tous milieux. C’est Dieu seul qui suscite les meilleurs ouvriers de ce monde : En effet, dit saint Paul, c’est Dieu qui donne à chacun et qui inscrit au plus profond de chacun ce qu’il doit faire pour le bien de toute la communauté.

Puisse le souvenir de cette journée éclairer nos vies dans les foyers, dans les entreprises, les bureaux, dans nos paroisses, puisse-t-il nous soutenir dans l’exercice de nos responsabilités civiques et religieuses à travers tout notre Congo.

Mgr Émile Biayenda, Archevêque Coadjuteur de Brazzaville,
Septembre 1973

Texte de méditation avant la récitation du chapelet :

Savoir pardonner même à ses parents.

Six enfants sont nés de Papa Sémo et Maman Biyéla : cinq garçons et une fille dont la sœur Solange Lozi. Dans la coutume Kongo, la fille était celle qui devait continuer la procréation au sein de la famille maternelle. Son entrée au couvent fut une source de souffrances pour Émile Biayenda, qui fut accusé de l’avoir endoctrinée pour entrer au couvent. Le Grand séminariste Émile Biayenda eut certains membres de la famille contre lui, à cause de sa sœur que l’on voulait marier coûte que coûte et cela dura plusieurs années. Émile Biayenda était le seul parent à participer aux cérémonies de prise d’habit de sœur Solange, puis de sa Profession religieuse le 12 octobre1958, deux semaines avant son ordination sacerdotale, le 26 octobre 1958. Ce jour-là, toute la famille l’entourait mais il souffrit beaucoup car personne ne voulait adresser la parole à Sœur Solange, pendant la cérémonie.

Étant donné que les parents s’étaient engagés à marier leur petite sœur, Émile, lui s’engagea pour rembourser la dot prise par ses frères. Avec l’aide reçue des Religieuses de Saint-Pierre Claver de Rome. Émile Biayenda fit tout cela pour permettre à sa petite sœur de suivre sa vocation, pour ne pas être perturbée dans sa formation religieuse au Noviciat. Son souci pour sa sœur fut continuel, sentait ce que Solange, sa sœur vivait au fond d’elle. Émile Biayenda était et demeure pour elle un soutien.

L’Abbé Émile Biayenda a appris à sa sœur à faire confiance au Seigneur, à pardonner à ses parents et, à chercher toujours la réconciliation en cas de mésentente.

 


CINQUIÈME JOUR

Vendredi 17 mars 2017

PAROLES PROPHÉTIQUES

Prions pour l’unité de la communauté nationale.

Frères et sœurs, Peuple de Dieu.

Vous le savez bien que, le Christ nous demande de considérer tout homme comme notre frère. Cette fraternité, nous devons d’abord la vivre dans notre grande famille nationale. La justice et l’amour chrétien nous interdisent toute discrimination raciale, culturelle, professionnelle ou régionaliste.

Dans une famille tous sont traités selon les mêmes droits et tous s’engagent dans l’effort commun. Or, notre famille est maintenant à l’échelle de la nation. Dans ce domaine, le chrétien doit montrer qu’il a compris l’enseignement de Jésus : « On vous reconnaîtra pour mes disciples à l’amour que vous aurez les uns pour les autres ». (Jn 13, 35).

D’autre part, l’Église ne veut, d’aucune façon que les chrétiens forment une faction à l’intérieur de la nation. Son rôle n’est pas de diviser mais d’unir dans l’amour. Elle ne réclame pour elle-même, aucun traitement de faveur, mais demande seulement que lui soit appliquée, équitablement, la Constitution nationale, en ce qui concerne la liberté religieuse. Cette liberté ne se limite pas au simple droit de prier dans les édifices religieux ; elle comporte aussi le droit, pour les chrétiens, au niveau des paroisses, de recevoir l’enseignement religieux, d’organiser eux-mêmes la vie de leur communauté, se soutenant ainsi mutuellement, pour porter leur témoignage de chrétiens dans tous les actes de leur vie. Ceci est conforme à l’engagement pris par notre pays quand il a signé la Charte des Nations-Unies, où est réprouvée toute ségrégation se fondant sur la race ou la religion (Déclaration universelle des Droits de l’homme, n°s 2 et 18).

Mgr Émile Biayenda,
Lettre pastorale 1972

Texte de méditation avant la récitation du chapelet :

Malgré nos diversités ethniques, nous sommes des frères. Aimons-nous !

Vous jeunes gens et jeunes filles, il vous est arrivé sans doute de croire que, pour développer notre monde et notre pays, il suffit seulement d’apprendre la technique. Non, il faut encore que l’homme change son cœur vis-à-vis des autres hommes.

Pour que les hommes ne gardent pas leur vie égoïstement pour eux-mêmes, mais pour leurs frères les hommes, il faut des hommes spécialisés, des prêtres, des religieux, des religieuses, des catéchistes, des responsables engagés pour leur enseigner qu’ils sont frères. « Qui parmi vous acceptera d’aller enseigner aux jeunes Congolais que le Mbochi est frère du Kouyou, que le Kouyou est frère du Lari, que le Téké est frère du Vili, que tous les hommes doivent s’aimer comme des frères et que Dieu notre Père demandera à chacun ce qu’il aura fait aux autres ». Voilà le travail qui fait défaut à la base de notre monde.

Nous avons conscience de notre péché, mais la réconciliation est possible. Nous nous sentons pécheurs. C’est humiliant. Nous avons rompu les rapports nécessaires et vitaux qui nous maintenaient en Dieu. Nous n’avons jamais répondu pleinement, avec tout notre amour, à l’amour que Dieu nous offre. Nous sommes ingrats, nous sommes en dette. Nous serions même perdus, si le Christ n’était pas venu pour nous sauver. Et alors ? Alors, il est nécessaire et urgent de nous pardonner entre nous d’abord et de nous réconcilier avec Dieu. C’est une chance surprenante : le pardon et la réconciliation sont possibles. Que cette annonce arrive jusqu’au fond de nos cœurs. Avec notre bénédiction apostolique.

 


SIXIÈME JOUR

Samedi 18 Mars 2017

PAROLES PROPHÉTIQUES

L’unité vraie, c’est l’unité des cœurs, l’unité des esprits : peu importent les diversités extérieures.

Mon frère en Christ,

Vous avez bien raison de voir en cet événement un aspect œcuménique et national.

En effet, les nombreuses lettres de félicitations qui ne cessent de nous arriver, prouvent que ce ne sont pas seulement les catholiques qui s’en réjouissent, mais les évangéliques, les salutistes, les kimbanguistes et tant d’autres hommes de notre nation, de l’Afrique Centrale et d’ailleurs.

Tout le monde fait sien cet honneur. Et pour nous c’est cela qui est essentiel dans la marche vers cette unité que recherchent le mouvement œcuménique et aussi notre nation. Point n’est besoin, à notre avis, de dire que l’Église catholique a fait ceci ou cela pour l’œcuménisme.

L’unité vraie, c’est l’unité des cœurs, l’unité des esprits : peu importent les diversités extérieures : «  qui n’est pas contre nous est pour nous  », dit le Christ, Notre Seigneur.

C’est bâtir solidement l’unité que de se réjouir des événements heureux qui arrivent à d’autres qu’à nous.

Prendre sincèrement part aux joies et aux peines des autres, c’est vraiment manifester un esprit d’unité fraternelle. C’est cela qui montre le mieux que l’on est vraiment Un, qu’on est une même famille, lorsque les joies des autres deviennent nos joies et que les peines des autres deviennent nos peines.

Saint Paul disait : « Il faut pleurer avec ceux qui pleurent, se réjouir avec ceux qui se réjouissent ».

Voilà l’esprit de fraternisation que nous nous efforçons de susciter pour l’unité.

Car l’essentiel pour l’unité, c’est de penser, de dire le bien sur les autres, reconnaître le bien que les autres sont capables de faire. Animées par cet esprit, nos manifestations œcuméniques seront alors de vrais pas vers l’unité des fils de ce pays. Le chrétien, en effet, doit être le champion de l’unité parmi les hommes, parce qu’il n’a qu’un commandement : celui d’aimer l’autre.

Cardinal Émile Biayenda
Interview réalisée à radio Congo en février 1973, par M. François Itoua.

Texte de méditation avant la récitation du chapelet :

L’amour pour son frère.

Le 22 mars 1977 ; Quelques heures avant son enlèvement, le Cardinal Émile Biayenda laissait, au peuple congolais, un message de paix, en quelque sorte son testament et la conclusion de sa mission évangélique parmi nous : « La mort brutale du Président Marien Ngouabi nous a bouleversés et profondément attristés. ll est difficile aujourd’hui d’être un conducteur de peuple dans un monde exigeant et inquiet, qui cherche des solutions à la justice pour les hommes et au bonheur des peuples. La violence et le sang versé sont-ils une solution à nos difficultés d’aujourd’hui ? Nous ne le pensons pas... À tous nos frères croyants, du Nord, du Centre et du Sud, nous demandons beaucoup de calme, de fraternité et de confiance en Dieu. Père de toutes races et de toutes tribus, afin qu’aucun geste déraisonnable ne puisse compromettre un climat de paix que nous souhaitons tous »

En confiant aujourd’hui, nos sentiments de tristesse à la famille du disparu et aux responsables du Comité Militaire du Parti, nous supplions le Seigneur Dieu d’être accueillant envers notre frère et Chef, le Président Marien-Ngouabi, et de le recevoir dans sa Maison, avec cette même délicatesse qu’il mettait à recevoir chez lui les Chefs Spirituels des Églises Chrétiennes du Congo.

 


SEPTIÈME JOUR

Dimanche 19 Mars 2017 :

PAROLES PROPHÉTIQUES

Reconnaissons les obstacles qui entravent l’unité intérieure.

Frères et sœurs dans le Christ,

L’heure est à l’interpellation personnelle. Cherchons à savoir ce que le Seigneur attend de nous aujourd’hui.

Cette œuvre est grande et belle. N’hésitons pas à demander l’aide de Marie, Notre-Dame du Congo. Supplions l’Esprit Saint de nous assister et de nous donner Lumière et Force. Tout cela exigera de nous de grands efforts, c’est certain. Il faut du courage pour modifier certaines habitudes de vie.

Ceci nous obligera à nous regarder les uns les autres. Enfants du même Père, nous verrons mieux ce qui nous unit et nous divise. Reconnaissons les obstacles qui entravent l’unité intérieure de notre Église, l’unité entre les chrétiens, l’unité et l’harmonie entre citoyens de notre nation.

Que cette réflexion soit faite d’abord sur notre propre vie.

Développons-la ensuite en commun avec nos frères. Ne craignons pas de nous mettre en question, c’est-à-dire de reconnaître nos propres torts. Les divisions qui nous éloignent ou nous opposent à nos frères se révéleront à nous. Ne serait-ce pas à cause de notre manque de largesse de vue, à cause de notre manque de foi ? Ne nous manque-t-il pas surtout un vrai désir de vivre selon l’Esprit du Christ ? A nous de répondre.

Portons également un regard lucide sur la Société chrétienne et congolaise... telle qu’elle se vit présentement. Nous serons probablement amenés à changer une bonne part de notre comportement humain et religieux.

C’est une exigence de fidélité à notre foi personnelle... Ensuite, seulement, entreprenons le dialogue avec ceux qui ne partagent pas notre conception du monde et de la Société.

Soyons d’abord les Témoins d’une foi vécue. La réconciliation et la paix commencent toujours par une conversion profonde de chacun. Cela se traduira par un changement d’esprit dans nos familles chrétiennes, dans nos œuvres, dans nos paroisses.

Si nous désirons un dialogue sincère entre les croyants et avec tous les hommes de bonne volonté, il nous faut accepter et cette conversion personnelle et cet « esprit nouveau » qui transformeront nos Communautés. Par-delà les races, les mentalités, les religions, les fortunes, et les idées qui pourraient nous écarter les uns des autres, nous pourrons alors « rencontrer » les autres au plan de la Fraternité humaine.

+ Émile, Cardinal Biayenda, Archevêque de Brazzaville
Extrait lettre pastorale sur l’Année Sainte, le 6 novembre 1973

 


HUITIÈME JOUR

Lundi 20 Mars 2017

PAROLES PROPHÉTIQUES

Prions pour la réconciliation véritable.

Chers Frères et Sœurs,

Notre Mère l’Église et notre Saint Père le Pape, nous demandent de nous renouveler et de nous réconcilier avec nous-mêmes, avec Dieu notre Père, et avec tous les hommes nos frères. Cela nous forcera à nous examiner de très près sur nos diverses fidélités envers nous-même, envers les autres, envers nos engagements religieux, civiques et politiques, envers notre pays en voie de développement, envers notre Église qui manque de prêtres, de religieux et de religieuses.

Chers frères, la réconciliation qui souvent nous demande beaucoup d’efforts de renoncement est celle aussi qui nous procure la Paix. Notre Saint Père le Pape Paul VI depuis 7 ans nous convie à prier tout spécialement pour la paix chaque 1er jour de l’An.

Le Pape écrit à cette occasion à toutes les Églises et à toutes les personnes responsables des nations. Tout le monde aspire à la paix, et cette paix, nous dit la Pape, dépend aussi de toi, de vous, de moi de nous tous.

Chers frères, désirons ardemment la paix au fond de notre cœur, prions sincèrement pour la paix, demandons cette paix au Seigneur qui a dit : « mes pensées sont des pensées de paix et non de tristesse » ; Le pays du Christ manque de paix. En ce moment des hommes de bonne volonté sont rassemblés à Genève pour y chercher des solutions de paix. Nous prions pour eux.

A un enfant qui vient de naître, à un enfant qui cherche à connaître, on vient avec une mine égayée, avec un langage vrai, avec un cœur joyeux. Laissons de côté nos rancœurs, nos séparations, nos disputes, soyons unis, renouvelés et réconciliés au nom du Christ, d’Emmanuel.

Cardinal Émile Biayenda
25 décembre 1973, Messe de minuit à St Michel de Ngangouoni

Texte de méditation avant la récitation du chapelet :

L’amour pour son Église et ses frères.

A la veille de sa mort, le 21 mars 1977, plusieurs personnes passèrent rendre visite au Cardinal Biayenda, parmi elles, le Révérend Frère Marie Alphonse, de la Congrégation des Frères de Saint Gabriel. Profitant de cette occasion, ils ont parlé de la situation grave qui ébranle toute la Nation. Voici un extrait des deux interlocuteurs :

Frère Marie Alphonse : - Éminence ! Que penses-tu de ce qui se dit dans le pays ?

Cardinal Émile Biayenda : Je suis au courant de ce drame ; mes ennemis veulent avoir ma tête. Je le sais. Mais que faire ?

Frère Marie Alphonse : Ne serait-il pas possible d’aller te reposer quelque part ?

Cardinal Émile Biayenda - Ya Alphonse ! Être absent de Brazzaville, mais ça serait une horrible catastrophe pour l’Église du Congo ! J’y suis et j’y reste ! Je préfère donner ma vie comme le Christ, pour sauver mon clergé et mon Église plutôt que d’aller me cacher, je ne sais où. Je ne me reproche rien et puis, il faut un ou plusieurs sacrifices pour la paix de la Nation. « Prions donc Marie, Mère de miséricorde, pour obtenir la paix et l’unité de la nation, notre pays lui a été confié ».

Frère Marie Alphonse : - Du courage Éminence, lui dis-je. Sur ce, il me bénit, et nous nous séparons après un baiser de paix. À 17 heures, je le quitte pour regagner Kinkala mon lieu de travail.

 


NEUVIÈME JOUR

Mardi 21 Mars 2017

PAROLES PROPHÉTIQUES

L’homme ne veut plus de Dieu.

La triple lecture de la Parole de Dieu nous invite aujourd’hui à méditer et à prier sur un aspect contradictoire de la vie actuelle ; d’un côté, l’homme veut effacer Dieu de ses voies humaines, de l’autre il recherche tumultueusement ce que Dieu veut : la justice, le bien-être de l’homme. La générosité, la paix dans la société humaine, toutes ces choses sont essentielles au bonheur de l’homme sur cette terre et dans l’autre monde. Le Christ est venu justement nous apprendre à établir la justice, la générosité, la paix, le partage, pour le bonheur de notre monde.

Mais le monde n’accepte plus la méthode du Christ. L’homme ne veut plus de Dieu dans la recherche et pour l’établissement d’un monde plus juste, plus généreux et paisible. Le monde préfère se débrouiller tout seul comme on dit. Il cherche avec fracas une paix impossible, une justice impossible. Il emploie les armes, les menaces, les pourparlers. Et très souvent l’Homme finit par perdre le souffle de générosité, si bien que l’égoïsme, la haine, l’exploitation viennent supplanter son désir et sa volonté de justice. La Parole de Dieu aujourd’hui nous invite à méditer sur ce qui est essentiellement donné à l’Homme : le souffle de générosité, qui dure.

Oui, voilà le défi que le vrai croyant lance. Il fait face à tous les obstacles, à la justice.

Il s’oblige, pour faire plaisir à Dieu, à aimer même ses ennemis, il s’oblige à avoir un préjugé toujours favorable pour tout homme : tous les hommes sont ses frères parce que tous, fils de Dieu.

Voilà Frères bien-aimés ce qui transfigure l’homme et le rend si resplendissant ; voilà justement ce qui resplendit dans le St Curé d’Ars au point que quelqu’un s’écria en le regardant : « J’ai vu Dieu dans un Homme ».

L’Homme moderne est complexé devant la foi parce qu’il ne comprend plus ce que le Christ a dit sans détour : «  l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu  ».

Cardinal Émile Biayenda,
Le 18 mars 1973, à Ars (France)

Texte de méditation avant la récitation du chapelet :

À Dieu mon frère

Un grand homme de Dieu s’en est allé vers le Père, dans la force de l’âge, le film de sa vie brutalement cassé par la méchanceté des hommes de son temps.

En lui, comme Israël d’autrefois qui assommait et tuait ses prophètes, l’Afrique perd une Éminence, c’est-à-dire une référence ;

Une flamme qui n’a pas encore fini d’embraser les alentours, car de proche en proche, par la force de son message, tel un immense brasier, un feu d’artifice, il rayonnera sur notre continent, terre des contrastés, terre sur laquelle le sublime rejoint le très bas, terre où l’Espérance, un jour, prendra le pas sur nos incohérences.

Émile Cardinal BIAYENDA, fils bien aimé de la terre congolaise, terre à l’histoire prestigieuse de sa lointaine rencontre avec le « désiré des nations », terre de la promesse, terre des éclipses, terre de la joie de vivre, mais aussi terre de haines tenaces comme tant de terres africaines.

Étais-tu, trop grand ou trop pur pour cheminer avec nous ? Violente question à laquelle tu réponds par un sourire bien à toi.

Te souviens-tu, Émile, nos chemins de chercheurs de Dieu se sont croisés chez notre ami commun, Monseigneur Guy RIOBE, calme, profondeur de la pensée, zèle apostolique, relations faciles... Émile, tu avais tout du grand leader...

Personne ne s’est donc étonné, parmi tes amis de te voir nommé Cardinal de la Sainte Église et la pourpre cardinalice t’a trouvé égal à toi-même.

Elle n’a pas élevé de barrières entre toi et tes amitiés. Je m’apprêtais à te faire visite chez toi quand tu es tombé, victime de ton dévouement aux grandes causes de ton peuple. À peine nous en croyions nos oreilles, tant atroce était la réalité ;

Des colosses comme toi, Émile Cardinal BIAYENDA, ne meurent pas, car dans leur tombe, ils attirent les foules émues, priants et curieuses.

Elles attendent, elles supplient que l’Église prononce le verdict que le peuple, petit ou grand murmure dans ses pleurs étouffés.

Émile, cardinal BIAYENDA, ton martyre n’est pas vain, il est une semence de chrétiens, un stimulant irrésistible pour tes compatriotes accablés, pour qu’ils tiennent debout.

Pour les générations d’aujourd’hui et de demain, Tu es un modèle qui ne laisse personne indifférent.

Ta vie et ta mort poussent notre Afrique en avant dans le sens du bien et de la sérénité.

+ Bernard AGRE
Archevêque d’Abidjan

 


DÉROULEMENT DU CHAPELET

Début du chapelet communautaire

* Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

1 Pater Noster + 3 Ave Maria + 1 Gloria Patri

Prions (Tous ensemble) :

Seigneur Jésus, Tu es notre paix, et Tu veux la paix pour tous.

Nous T’implorons : mets la paix dans nos cœurs.

Nous Te supplions : convertis le cœur de ceux qui sont tentés par la violence.

Nous Te le demandons : fais de nous tous des artisans de paix, partout où nous vivons.

Nous nous souvenons de la parole de la Vierge Marie dans le petit village de Pontmain : « Priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »

En écoutant Sainte Marie, Mère de Dieu, Reine de la paix et Mère de Miséricorde, nous Te prions pour que Tu donnes au monde plus particulièrement au Congo notre pays, le bien si précieux de la paix.

Merci d’écouter notre prière qui monte vers Toi avec espérance en cette neuvaine dédiée au bon Cardinal Émile Biayenda, notre bon Pasteur.

Nous avons confiance en Toi, le Sauveur du monde. Amen

Première dizaine :

Mystère du jour.

1 Pater Noster + 10 Ave Maria + 1 Gloria Patri

Prions (Tous ensemble) :

« Père, nous nous tournons vers toi et te rendons grâce pour toutes les familles et pour leurs enfants, pour le don de la vie et pour l’amour dont tu les aimes chacun personnellement. Nous voulons te dire notre confiance que tu es auprès d’eux en ce moment de grande souffrance et que tu les assistes d’une manière que nous ne connaissons pas.

Seigneur Jésus, que ton sang mélangé à celui du bon Cardinal Émile Biayenda bénisse lave, purifie et restaure toutes les relations brisées et abîmées. Guéris nos mémoires de toutes nos paroles dures et injustes et nos cœurs de tout sentiment d’insécurité, d’abandon et de trahison.

Esprit-Saint, conduis chacun sur un chemin de vérité, de liberté et d’amour.

Nous te demandons d’agir avec puissance dans chacune de nos vies.

Notre-Dame des tout-petits, toi qui veilles avec tendresse sur nos familles, nous te demandons aujourd’hui encore de prier pour toutes nos familles.

Soyez proche de ceux qui en ont le plus besoin, en particulier de moi-même et de mes enfants. Amen. »

Deuxième dizaine :

Mystère du jour.

1 Pater Noster + 10 Ave Maria + 1 Gloria Patri.

Prions (Tous ensemble) :

«  Entends ma voix, Seigneur, car c’est celle des victimes de toutes les guerres et de toutes les violences entre les individus et les peuples.

Entends ma voix, car c’est celle de tous les enfants qui souffrent et qui souffriront tant que les gens mettront leur confiance dans les armes et la guerre.

Entends ma voix, quand je te prie d’insuffler dans le cœur de tous les humains la sagesse de la paix, la force de la justice et la joie de l’amitié.

Entends ma voix, car je te parle pour les multitudes qui, dans tous les pays et particulièrement dans notre pays, en tous les temps, ne veulent pas la guerre et sont prêtes à parcourir la route de la paix.

Entends ma voix et donne-nous la force de savoir répondre toujours à la haine par l’amour, à l’injustice par un total engagement pour la justice, à la misère par le partage.

Entends ma voix, en cette neuvaine dédiée au Seigneur par l’intercession du bon Cardinal Émile Biayenda, notre bon Pasteur et accorde-lui, ô Dieu, les grâces que nous te demandons avec confiance, particulièrement celle de sa béatification. Amen ! »

Troisième dizaine :

Mystères du jour.

1 Pater Noster + 10 Ave Maria + 1 Gloria Patri.

Prions (Tous ensemble) :

Dieu notre Père, ce qu’il y a de meilleur dans ta création, c’est l’homme. Tu l’as créé à ton image, afin qu’après le temps de sa vie terrestre, il jouisse d’un bonheur éternel auprès de toi.

Pour que nos pays soient les milieux de vie où nous obtenons cet unique nécessaire qu’est la vie éternelle, nous t’adressons cette prière : accorde particulièrement à notre pays le Congo le bien-être, la liberté et la paix : accorde-lui avant tout, des autorités religieuses et civiles qui se laissent guider par l’Esprit Saint, afin qu’elles exercent leurs charges selon la justice et dans le seul souci du bien de tous.

Nous te le demandons par ton Fils, Jésus-Christ notre Seigneur.

- Très Sainte Vierge Marie, priez pour nous.

- Notre-Dame du Congo, protégez notre pays.

- Bon Cardinal Émile Biayenda, intercédez pour nous. Amen !

Quatrième dizaine :

Mystères du jour.

1 Pater Noster + 10 Ave Maria + 1 Gloria Patri.

Prions (Tous ensemble) :

Ô ma Souveraine, si vous priez pour moi je serai sauvé ; car vous obtenez par vos prières tout ce que vous voulez ; priez donc pour moi, auguste Mère de Dieu, puisque votre divin Fils vous écoute et vous accorde tout ce que vous lui demandez. Il est vrai que je suis indigne de votre protection ; mais vous n’avez jamais abandonné aucun de ceux qui ont eu recours à vous.

O Marie ! Je vous confie mon âme, c’est à vous de la sauver.

Obtenez-nous la persévérance dans la grâce de Dieu et l’amour envers votre Fils et envers vous pour la cause de béatification du bon Cardinal Émile Biayenda.

Je vous aime, ô ma Reine ! Et j’espère vous aimer toujours ; aimez-moi aussi, recevez-moi près de vous et ayez pitié de moi ; faites-le pour l’amour que vous portez à Jésus.

Considérez la confiance que j’ai en votre miséricorde et ne cessez pas de m’aider dans toutes mes peines. Je sais que vous ne manquerez pas de me secourir, quand je me recommanderai à vous ; mais vous devez m’obtenir encore cette grâce, de recourir toujours à vous dans les tentations et au moment où je pourrais perdre la grâce de Dieu. Amen !

Cinquième dizaine :

Mystère du jour.

1 Pater Noster + 10 Ave Maria + 1 Gloria Patri.

Prions (Tous ensemble) :

Pour la paix de notre terre le Congo, douce Vierge Marie, la paix de la terre est malade à mourir.

Aide-la, douce Vierge Marie, aide-nous à dire qu’à notre pauvre monde soit la paix.

Toi qui fus saluée par l’Esprit de la Paix, obtiens-nous la paix.

Toi qui reçus en toi le Verbe de la Paix, obtiens-nous la paix.

Toi qui donnas enfin le Saint Enfant de Paix, obtiens-nous la paix.

Pour l’angoisse des humains, nous te demandons la paix.

Pour les petits-enfants dormant dans leur berceau, nous te demandons la paix.

Pour les vieillards qui veulent tant mourir chez eux, nous te demandons la paix.

Toi la mère des sans appui,

Toi, l’ennemie des cœurs de pierre, brillante Etoile dans les nuits du désarroi, nous te demandons la paix particulièrement en cette neuvaine dédiée au Seigneur par l’intercession du bon Cardinal Émile Biayenda. Amen !

 


PRIÈRE POUR LA CAUSE DU CARDINAL ÉMILE BIAYENDA

Seigneur Dieu, notre Père, qui as révélé aux hommes par ton Fils Jésus-Christ, les voies du Royaume des cieux et de l’éternité bienheureuse : accorde à ton Serviteur, le Cardinal Émile Biayenda, la grâce d’être glorifié parmi tes élus du ciel, lui qui, par ses vertus et le sacrifice de sa vie, a témoigné sur terre, du véritable amour de Dieu et du prochain.

Par Jésus-Christ, Notre Seigneur.

Amen

 


Notre bon Cardinal a sacrifié sa vie

Ref. : Notre bon Cardinal a sacrifié sa vie pour que la paix règne dans notre pays. (bis)

 1 - Ce beau pays qu’il portait dans son cœur et pour lequel, il a versé son sang.
2 - Avons-nous vraiment connu la paix ? Avons-nous vraiment vécu dans la paix ?
3 - Son dernier message, demande un climat de calme, de fraternité et de confiance en Dieu.
4 - Heureux ceux qui meurt pour la paix ; Heureux êtes-vous, les artisans de la paix ;
5 - Le sang du cardinal aujourd’hui a triomphé, Peuple de Dieu chantez amen (alléluia) !

 


HYMNE DU 40ème ANNIVERSAIRE

Debout Congo À l’appel du Seigneur tu as répondu In verbo tuo laxabo rete Ô bon cardinal Aide nous à dire au Seigneur In verbo tuo laxabimus rete Pour l’unité et la paix véritable

1/ Debout Congo
Chante pour ton fils Émile BIAYENDA
Que tu as donné à l’Église
Voici le jour du Seigneur
Jour de fête et de joie
Que sèchent tes larmes de lamentation
Comme le disciple qu’aimait Jésus
Il a reçu Marie comme sa Mère

Ô bon cardinal
Apprends-nous à dire Comme toi à Marie
Mater purissima ora pro nobis

2/ Debout Congo
Parle de ton pasteur Émile BIAYENDA
Hérault de l’unité jusqu’au prix de son sang
Uni au Christ jusqu’à son dernier jour
Émile a porté le Pain de la Vie en lui
En autrui il a découvert le visage de Dieu
Comme le disciple qu’aimait Jésus
Il a reçu Marie comme sa Mère

3/ Debout Congo
Parle à ton pasteur Émile BIAYENDA
Pionnier de la fraternité et de la confraternité
Nous sommes dans le labyrinthe de l’unité
Que ton martyre pour l’unité et la paix véritable
Nous aide à chasser en nous les antivaleurs
Comme le disciple qu’aimait Jésus
Tu as reçu Marie comme ta Mère

A/C Neil Davis BATCHI

 


 
 
 
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