mercredi 14 août 2024
Nous sommes là, à la grotte paroissiale dédiée à la Vierge Marie. Nous sommes à une quelconque grotte dédiée à Marie, Mère de Jésus, notre Seigneur. Une place mariale n’est pas une grotte, elle est une place. Elle accueille de grandes célébrations mais elle n’est pas une grotte mariale.
Certes, la plupart des sanctuaires mariaux, lieux des apparitions de la Vierge Marie, ont une grande et une place mariale : Lourdes, Fatima, La Salette, Mont Berico, etc. A la grotte mariale, il n’y a pas le Saint sacrement ; ce n’est donc pas un tabernacle. Mais on peut y organiser une exposition du Saint Sacrement.
Dans la réalité géographique, une grotte est une grande cavité naturelle, creusée dans un rocher ou au flanc d’une montagne Les hommes préhistoriques vivaient dans les grottes, des cavernes. Au niveau religieux et judéo-chrétien, la grotte mariale tire ses origines des faits historiques bibliques.
David fuyant le roi Saul s’est réfugiè dans une grotte (livre des Rois). Le prophète Élie, à l’Horeb, a connu sa rencontre avec Yahvé dans la brise légère, durant son séjour dans une grotte. La naissance de Jésus, l’adoration des bergers et des Mages ont eu lieu dans une grotte à Bethléem. (Luc 2). Les grottes des cavernes sont naturellement et symboliquement des lieux de refuge, de dernier secours, de sécurité, de repos.
Elles sont aussi des lieux de repli tactique pour les maquisards. Nous sommes donc à la grotte mariale : c’est pour la prière en compagnie de Marie, Mère de Jésus. Nous sommes avec elle à Bethléem à Nazareth au pied de la Croix, au Cénacle… en prière-et-dans la confiance, le silence, la paix. Nous savons, en outre que « Quant à Marie, elle retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Luc 2,19 et 51). Vierge Marie, médiatrice de grâces, reste avec nous à la grotte et, guide-nous vers ton Fils Jésus, Notre Rédempteur.
Tiens ! Les grottes mariales devraient toujours être propres et paisibles !
Abbé Albert NKOUMBOU
ÉMILE CARDINAL BIAYENDA « CE NOM DEMEURERA TOUJOURS PRÉSENT »
« C’était un homme simple et très humble, qu’aucun honneur, aucune dignité, n’avaient transformé ; un homme de cœur, dont l’accueil, le sourire, le geste, l’attention, le mot personnel étaient d’une limpidité originelle et conquérante. C’était un homme de Dieu, pacifié par Dieu, d’une douceur et d’une charité inépuisables. Devenu Archevêque de Brazzaville, il s’est trouvé, à 44 ans, le jeune chef d’une jeune église en pleine mutation, qui « inventait », à partir de ses traditions, de l’apport missionnaire et des orientations du Concile Vatican II, un visage original d’église chrétienne, dans un pays qui avait opté pour le marxisme.
15 ans d’existence du journal La Mémoire BIAYENDA
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