Mgr Bienvenu MANAMIKa Archevêque de Brazzaville
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LA MÉMOIRE BIAYENDA


 
 
 
 

UNE GUÉRISON MIRACULEUSE PAR L’INTERCESSION DU BON CARDINAL ÉMILE BIAYENDA

Sœur Françoise Weloli Balumbu (religieuse carmélite du Monastère de Kinsoundi à Brazzaville a été guérie de la maladie de Parkinson, au 7ème jour de la neuvaine au Cardinal Biayenda faite du 15 au 23 janvier 2013). Voici un extrait de son témoignage.

« Le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom ».

La date du lundi 21 janvier au mardi 22 janvier restera gravée dans ma mémoire et dans mon cœur. Le Seigneur m’a fait passer de la mort à la vie. Il m’a fait expérimenter la douceur de son amour. En effet, je souffrais depuis janvier 2007.

J’avais fait un petit accident vasculaire passé quasi inaperçu mais qui occasionna un gène pour écrire et qui entraina un parkinson secondaire. Je déclinais lentement de jour en jour… avec le retour brusque des grandes chaleurs en septembre 2012, le mal évolua rapidement. Je devins totalement dépendante pour changer de position, marcher, faire ma toilette etc…

L’une ou l’autre sœur venait me chercher pour me promener. Mais quelle expérience que d’être entièrement dépendante en tout. C’est un chemin de purification. Tout au fon de mon cœur je disais à Jésus : Tu es le bon Pasteur, tu sais tout, tu peux tout, je m’abandonne à ton amour miséricordieux. Tu es libre de faire de moi ce que tu veux… Mais il y a eu des moments où j’ai versé discrètement les larmes… Le dernier mois avant la guérison, j’ai participé plusieurs fois à l’eucharistie dehors sur une chaise installée devant la porte de la chapelle. « Tout est grâce » !

Depuis longtemps je ne dormais plus sur le lit où je n’arrivais pas à trouver position pour soulager mon corps qui semblait brûler comme un feu. La nuit j’essayais de dormir dans un fauteuil ; mais quand j’avais mal au cou, j’allais sur une chaise, ainsi de suite. La sœur infirmière me suivait pas à pas. Elle se levait la nuit pour voir si j’avais besoin de quelque chose. A la fin, elle était épuisée. La sœur responsable, ya Marie Agnès a tout fait pour la soulager. Je disais à ya Michelle : à cause de toi, le Seigneur va me guérir…

Le mardi 15 janvier 2013, le soir, nous avons décidé de commencer la neuvaine au cardinal Biayenda avec le Père Maurice MILANDOU, le directeur de Radio Magnificat… Le 7ème jour, plus précisément, le lundi 21 janvier, je me sentais plus mal… J’ai demandé à la Sœur Marie-Agnès de m’amener chez le docteur Banzouzi. Elle l’a appelé sans pouvoir la joindre. Elle était en France. Nous avons appelé au moins quatre personnes sans résultats. Finalement, nous avons appelé ma petite sœur Antonia qui nous a indiqué la clinique Netcar… Pour monter dans la voiture, il a fallu deux sœurs pour me soulever…

Sœur Françoise Weloli

Le médecin ne consultant que l’après-midi, nous sommes reparties à la maison pour attendre l’heure... Vers 15 heures, nous étions déjà à la clinique. Mais quelle difficulté pour me descendre de la voiture et arriver à poser un pied devant l’autre ! … Le médecin n’a fait que constater l’évolution de la maladie… Il nous a prescrit une ordonnance et m’a demandé de dormir les jambes surélevées pour favoriser la circulation du sang. Cela m’était devenu impossible.

En rentrant à la maison, ma sœur me demande d’essayer tout de suite de m’allonger sur le lit. A notre grande surprise, je pus supporter cette position et commençais à somnoler.

Le soir, j’ai dormi profondément la nuit entière. Alors que je ne dormais plus qu’une heure ou deux… par nuit.

Le matin du mardi 22 janvier à 5 heures, ya Marie-Agnès qui venait m’aider pour le lever et la toilette m’appela doucement à deux reprises ; je ne répondis pas, car je dormais profondément. Elle insista et je me réveillai et lui dis d’entrer. Quand elle ouvrit la porte, je bondis de mon lit et je m’assis, à sa grande surprise. Puis je me lève et je commence à faire des petits pas, toute seule dans la chambre. La louange monte de nos cœurs.

Pour la première fois depuis septembre, je suis allée toute seule à la chapelle pour l’eucharistie où je n’avais plus besoin d’aide pour m’asseoir ou me lever. Mon corps se redressait aussi… toute la matinée, nous avons dansé, loué le Seigneur devant le Saint Sacrement.

Au pied du tabernacle, avons déposé la photo de notre bon et vénéré cardinal Émile Biayenda. Nos ouvriers sont venus se joindre à notre louange ainsi que quelques voisines alertées par le son du tam-tam et de nos cantiques d’exultation.

Toute cette journée, des amis que nous avons informés de cette merveille du Seigneur sont venus voir de leurs propres yeux. Ceux qui m’avaient vue les derniers jours n’en revenaient pas et versaient des larmes de joie !

Merci Seigneur, Merci Tata Émile Biayenda, Sûrement que ton heure va bientôt arriver.

Sœur Françoise Weloli Balumbu

 


 
 
 
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