LA MÉMOIRE BIAYENDA

« La vie du Cardinal pourrait être profondément spirituelle, reste une école, une maturation pour chacun de nous »

Le dimanche 13 septembre 2009, la mission Cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville a abrité à la Place Mariale, la célébration eucharistique marquant la fin des travaux de l’Assemblée Nationale des prêtres diocésains tenue du 8 au 12 septembre 2009, sous le thème « Fidélité du Christ, fidélité du prêtre ». Au cours de ladite messe, la communauté chrétienne avait solennellement accueilli le nouveau Nonce Apostolique au Congo et au Gabon, Son Excellence Juan Romeo Pawlowski

Cette célébration eucharistique avait connu la présence des évêques membres de la Conférence Épiscopale du Congo, représentée par son président Mgr Louis Portella-Mbuyu, Evêque de Kinkala et administrateur diocésain d’Owando, Mgr Anatole Milandou, Archevêque de Brazzaville, Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, Yves Marie Monot, évêque de Ouesso et Jean Gardin, Administrateur apostolique de la Likouala et l’ensemble du clergé congolais fortement représenté. Du côté des fidèles chrétiens, on pouvait noter la présence de l’épouse du Chef de l’État, Mme Antoinette Sassou-Nguesso, ainsi des quelques autorités administratives, politiques, militaires et certains ambassadeurs. A l’issue de la messe, les officiels ainsi que les prêtres ont été invités à visiter l’appartement où vécut le Cardinal Émile Biayenda. Au sortir de ce lieu, certains d’entre eux ont répondu à nos questions et d’autres ont voulu porter leurs impressions dans le livre d’or.

Le Ministre Charles Zacharie BOWAO :

Charles Zacharie BOWAO

La maison du Cardinal Émile Biayenda est un lieu sacré. Un lieu de communion pour chacun et pour tous. Un lieu qui vous fait vivre cette simplicité lumineuse à la dimension du Cardinal Émile BIAYENDA. Que cette source de vie éclaire le cœur de chacun de nous et nous donne la force de l’amour divin chaque jour. Il ne sera pas mort pour rien. Il a porté sa croix à la manière du Christ lui-même.

Je pense finalement, nous avons raison de dire que la vie du Cardinal pourrait être profondément spirituelle et reste une école, une maturation pour chacun de nous. Une école de simplicité, une école de sacrifice, il faut libérer les mots. Sacrifice oui, au sens où il a su porter jusqu’au bout sa croix en suivant le Christ. C’est cette leçon que je retiens en sortant de ce lieu sacré

Honorable Lucile OBA SAUTHAT

OBA SAUTHAT Lucile

Ce jour 13 septembre 2009, c’est un jour mémorable pour moi, chrétienne laïque du renouveau charismatique, où le Seigneur Jésus me pose la question pour toi qui suis-je ?

Oui Seigneur, tu es le Sauveur de ma vie et, ce jour 13 septembre s’accomplit dans ma vie le témoignage où le Cardinal Tata Émile BIAYENDA m’a toujours demandé et parlé dans sa langue « bassoundi » de toucher à sa soutane et de visiter sa maison. Merci Tata Émile, c’est mon témoignage. Il m’a dit aussi que son village était Malela Bombe. Aujourd’hui, c’est chose faite. Merci beaucoup Tata Émile, merci Tata Émile que le Seigneur t’élève au niveau des saints parce que tu es saint. (Meno santu diena)

Le Ministre Alain Akoualat Atipault :

Visite de l’appartement du Cardinal Émile Biayenda

Après le virage que nous avons amorcé de la démocratie dans notre pays et on peut aussi considérer qu’avec la dernière élection présidentielle, les populations ont tourné le dos effectivement aux troubles. Donc, il s’ouvre devant nous une période que l’on peut considérer au plan politique intéressante et même au plan spirituel très importante. Je tiens à faire part de mon émotion en me retrouvant ici dans l’appartement du Cardinal Émile Biayenda, à qui le destin s’est associé à celui du président Marien Ngouabi, dire mon émotion de me retrouver ici. Toutes ces personnes en réalité sont des martyres pour la paix dans notre pays. Il va falloir que, ceux qui ont la responsabilité de la conduite du destin de notre pays, à tout point de vue et tout ce soit sacrifié à l’esprit.

Le président de la République, il y a quelques jours, plus précisément le vendredi 12 septembre dernier, recevait les responsables des églises dites de réveil, au cours de laquelle, il leur a rappelé, « qu’il y a à peu près une décennie, il avait remis notre nation dans les mains de Dieu. Cette phrase est très significative et très importante ». A cela, nous essayons d’être à la même dynamique.

Abbé Raymond MBELE, Prêtre du Diocèse d’Owando, Fideum domunum à Ouesso

Je suis émerveillé par la simplicité de ce serviteur de Dieu en visitant ce lieu. Je suis bouleversé par ce que j’ai vu. Je crois qu’il intercède pour nous pour ce pays qu’il aimait tant.

Abbé Eugène Henri MAKOSSO l’Abbé Euloge, Prêtre du diocèse de Pointe- Noire

De l’humilité, de la simplicité de la part de ce serviteur de Dieu qui a donné sa vie. Que son sang versé soit semence de vie, de réconciliation. Merci pour la conservation de ses objets personnels et liturgiques.